AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

5/5 (sur 3 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1969
Biographie :

Rafael Solveig O’DAYNURRE est né en 1969. Il a lui-même vécu une partie de son enfance dans un ancien monastère, dont les bâtiments accueillent toujours une école, et il y a encore quelques années, une prison!
Il est âgé de 8 ans quand il découvre la littérature fantastique en dévorant d’une traite les Histoires fantastiques d’Edgar Allan Poe. Après cette vieille édition dénichée dans la cave de ses grands parents -dont la maison croule sous les livres- viendront les coups de cœur pour Kafka et Borgès; une passion pour les histoires insolites contrariée plus tard par des études de gestion, qui ne le passionneront pas.
En quête de liberté, l’auteur abandonne un premier emploi dans la banque pour créer son entreprise, laquelle sera cédée 5 ans plus tard: le temps est venu pour lui de se consacrer aux cahiers d’Eliot TELTAAN, roman d'apprentissage hors norme passant au crible nos travers humains. Ce premier cahier, récit initiatique abordant avec humour la soif de liberté qui nous anime tous, sera rédigé en 1999 lors d‘un séjour effectué à Dublin, sur les traces de James Joyce... Le manuscrit patientera plusieurs années dans un tiroir, avant d’être publié en hommage à Biabba, la fille aînée de l’auteur, disparue en 2008.
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Rafael Solveig O`Daynurre   (4)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Le vieux policier, en dépit de sa haute stature, éprouvait les plus grandes difficultés à maintenir son cap à travers l'océan d'archives. Il lui fallait faire preuve de la plus grande fermeté pour repousser les assauts des vagues de dossiers, qui ne demandaient qu'à se refermer sur les imprudents ayant l'audace de les déranger! A certains endroits, je m'enfonçai dans le clapot de formulaires administratifs jusqu'à la taille! Ces vieux papiers parvenaient à s'immiscer partout... Un dossier cartonné se prit ainsi au piège de mon tee-shirt, enfonçant ses angles pointus sous mon aisselle droite! J'eus le plus grand mal à m'en débarrasser...
A peu près au milieu de la salle, je dérapai sur une feuille volante, et manquai perdre pied sous les flots instables de Dossiers-mouvants! Heureusement, la menotte d'Alvarro me maintenait fermement au-dessus de cet abîme de papier... Et dire qu'à cause du risque d'avalanche, je ne pouvais même plus demander à mon guide ce que nous étions venus faire dans cet invraisemblable endroit!
"Alvarro souhaite probablement consulter un dossier présentant un cas similaire au mien, pensai-je finalement. Et ce dossier doit être plus important que les autres, pour être ainsi enfermé à part..."
Commenter  J’apprécie          40
J'étais sur le point de m'enfuir sans demander mon reste, quand sur ma droite, une tache sombre bourdonnante attira mon attention. Ce n'était pas un essaim de frelons... mais le fabuleux parapluie magique, oublié sur l'herbe pas sa propriétaire! Ni une, ni deux: sans prendre le temps de réfléchir, je le saisis au vol! Cet emprunt sortit la Sorcière de sa crise d'hystérie:
- Rends-moi mon PULM IMMEDIATEMENT! cria-t-elle dans mon dos.
"Son PULM? Pourquoi a-t-elle appelé ainsi son parapluie? me demandai-je. Il faut peut-être traduire P.U.L.M. par Parapluie Ultra Léger Motorisé?"
- Rends-le moi tout de suite, reprit le Sorcière, sinon... sinon je te change en rat d'égout!
Une telle métamorphose ne me disait trop rien! Je pris néanmoins le risque de désobéir, car plus tard, quand j'aurais le temps d'étudier son fonctionnement à tête reposée, ce PULM serait peut-être un excellent moyen de quitter définitivement CANIBALAS par la voie des airs...
"Et d'ailleurs, pourquoi ne pas l'essayer tout de suite?!"
Surexcité par l'idée d'échapper ainsi à la rage de ma poursuivante, je continuai à courir un instant, puis, sans réaliser le caractère insensé de mon action... j'enfourchai à mon tour le précieux parapluie!!!
Commenter  J’apprécie          40
"Et si ce vieux monstre aimait être flatté? pensai-je tout à coup. c'est un coup de poker, mais qui vaut le coup d'être tenté..."
- Je sais que votre temps est précieux, et je ne veux pas vous le faire perdre plus longtemps, déclarai-je alors d'un ton humble.
Aussitôt, la face courroucée du Minotaure s'adoucit:
- A la bonne heure! se réjouit Fernando Knossos en se pourléchant les babines.
- A vrai dire, continuai-je, je trouve regrettable de voir une personnalité aussi brillante que vous, reléguée dans ce placard indigne de vos qualités. Avec votre prestance et votre physique avantageux, vous auriez pu, par exemple, faire une magnifique carrière au cinéma!
- Haaa... soupira Fernando Knossos. Figurez-vous que j'y ai pensé autrefois... C'était bien avant d'accepter ce poste ingrat...
Et d'un geste nonchalant, le vieux monstre jeta négligemment ses lunettes sur le bureau, comme pour m'indiquer qu'il n'en avait pas réellement besoin! Dans une ultime coquetterie, le maître du labyrinthe tentait maintenant d'aplanir sa pilosité rebelle à longs coups de sabot ajustés, essayant vainement de redonner un semblant d'allure à cet enchevêtrement de poils jaunis par le temps!
Commenter  J’apprécie          40
Rafael Solveig O'Daynurre
Lorsque j'étais gamin, nous habitions un appartement de fonction dans une école attenant à l'ancienne prison de Quimper. De ma fenêtre, je voyais les prisonniers. Cela m'a marqué.
Commenter  J’apprécie          30
- Au voleur! Arrêtez ce petit démon! hurlait la mégère à la choucroute bleue sur la tête.
- Vous ne m'attraperez jamais! répliquai-je hors d'haleine. Je cours bien trop vite pour vous!
Franchement, cette vieille femme exagérait de m'en vouloir à ce point. Si encore je lui avais dérobé son sac... Mais non, seulement quelques bananes, qu'elle venait de choisir sur le nouveau marché de la place DELAZCAR. Bien sûr, si j'avais laissé cette femme tranquille, elle ne me poursuivrait pas. Il y a encore un an, j'aurais probablement agi différemment... Mais à cause de ma dramatique perte de mémoire, je ne savais même pas pourquoi ni comment j'avais échoué dans les rues de CANIBALAS! Et si mes nom et prénom n'avaient pas été ciselés sur le bracelet que je porte au poignet gauche, j'ignorerais même comment je m'appelle! ( mon bracelet droit aurait peut-être pu m'apporter de précieuses indications sur mon passé, mais je restais parfaitement incapable d'interpréter la suite d'étranges symboles y figurant: #14916§ET*TNO# ).
Cependant, je demeurais à peu près certain de n'avoir jamais mis les pieds dans la capitale du GUACAMOLE avant d'être frappé d'amnésie. A chaque fois que je m'étais concentré pour rassembler le peu de souvenirs en ma possession, j'avais ressenti l'impression d'avoir connu, moi aussi, une vie de famille parfaitement normale, mais dans un autre pays. A travers une brume impossible à dissiper, je revoyais les contours d'une ville différente -plus grise et plus froide-, mais dans laquelle j'avais toujours l'estomac plein... et jamais de vrais soucis!
Cette vie confortable était révolue: à quatre heures de l'après-midi, je n'avais toujours rien avalé de la journée! Des crampes d'estomac particulièrement insoutenables m'avaient donc convaincu de m'en prendre à cette curieuse vieille femme... J'ai honte de l'avouer, mais si je l'avais choisie plutôt qu'une autre, c'est en raison de son grand âge et de sa corpulence: une personne aussi impotente d'aspect m'avais semblé parfaitement inoffensive. Mauvaise pioche... Car contre toute attente, ma victime me poursuivait à présent avec la vigueur d'une jeune fille! J'avais beau le redouter plus que tout... UNE SOMBRE MAGIE DEVAIT TRAÎNER LÀ-DESSOUS!!!
Commenter  J’apprécie          00
Rafael Solveig O'Daynurre
Eliot est un enfant des rues amnésique, sans famille, sans papier, sans domicile. Sans rien. Si ce n'est quelques amis et une volonté farouche de découvrir qui il est et de déjouer un complot menaçant l'humanité.
Commenter  J’apprécie          00
Rafael Solveig O'Daynurre
J'ai trouvé le journal d'Eliot au fond d'une bouteille jetée à la mer, au pied des falaises de Skellig Mickael, dans le Kerry, en Irlande.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Rafael Solveig O`Daynurre (5)Voir plus

Quiz Voir plus

Les figures de style dans la littérature

"Adieu veaux, vaches, cochons, couvée" Quelle figure ici utilisée par La Fontaine et marquée par la juxtaposition de mots vise généralement à donner du rythme à la phrase ou à mettre en valeur l'abondance.

L'allitération
L'énumération
L'anacoluthe
L'anaphore

10 questions
751 lecteurs ont répondu
Thème : Les figures de style de Henri SuhamyCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}