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4/5 (sur 13 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Raphaëlle KÉYA (pseudonyme) est Lilloise d'origine et l'auteure de quatre romans.
Grâce au métier de son mari, elle a eu la chance de vivre dans d'autres régions (en Guadeloupe, à Angers, à la Réunion et à l'île Maurice).
Assistante administrative de profession, elle se lance le défi en 2016 d'écrire son premier roman, en autoédition et qui a pour titre "Ce que décide le Destin". C’est une histoire de meurtre et de captivité, de trahisons et de sentiments entre Angers, Marseille et la Crète.
En 2018, deux autres livres sont édités. Le 1er : "La Distance des Sentiments" évoque des rencontres dues aux hasards de la vie, de la présence d’un être cher à jamais perdu, d'émotions et de passion, entre l'île Maurice et l'Australie.
Le second : "Ne t'en prends qu'à toi ! ". Au milieu d'une intrigue policière rejaillit le poids du passé, avec les difficultés des relations humaines, des sentiments de rejets et d'abandon, et de folie amoureuse. L'histoire se déroule cette fois-ci près de chez elle, à Prémesques dans le nord de la France.
En octobre 2019 sort son dernier roman : "Sans toi, je serais mort !". C'est une nouvelle intrigue policière avec pour décor la Californie, mais sous son soleil se côtoie également le meurtre et la corruption, le désespoir et l'entraide, l'amitié et l'amour.

Sa page auteure : https://www.facebook.com/RaphaelleKEYAuteure/
Son blog : https://raphaellekeya.fr/
www.instagram.com/raphaelle_keya
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Comme seuls les dirigeants et les officiers chargés de l’enquête connaissaient la dernière affaire des disparus, les scénarios et spéculations allaient bon train et l'imagination de chacun dans tous les sens. Cela devait être sur « des gros poissons », des trafics très rentables : drogue, prostitution, blanchiment d’argent. Un important réseau à faire sauter, des personnalités impliquées… Une chose était certaine, les responsables n’avaient pas hésité à s’en prendre à des officiers de police assermentés et à échafauder une terrible machination. L’enquête ne venait que de commencer mais elle faisait déjà beaucoup parler d’elle !
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Aux environs de 19 h 30, Émilie se trouvait dans sa chambre pour se reposer et attendre le moment du repas, lorsqu’un léger coup retentit à la porte. Pensant que c’était Amalia, la mère de David, elle lui dit d’entrer. Mais c’était lui :
– Bonsoir. Je viens pour que tu m’apprennes ta décision !
Elle avala sa salive, troublée encore par la façon qu’il avait de lui parler, avec ce ton si détaché, comme si elle devait choisir entre une sauce au poivre ou une sauce béarnaise…
– Je… Je ne veux pas mourir…
– Ce n’est pas ce que je t’ai demandé. Tu dois me dire exactement ce que tu veux et ne pas osciller entre les deux. C’est ta décision, pas la mienne !
– Je veux vivre. Avec votre mère et… et vous.
– Tu es bien certaine ! ? Tu devras accepter tout ce que je t’ai dit ce midi !
Elle hocha la tête en disant qu’elle le savait.
Il répondit un simple : « OK… On en reparlera », avant de repartir et de la laisser immobile et déconcertée face à la porte qu’il avait refermée.
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Dans la salle de bains, pendant qu’elle se préparait pour la nuit, Natalie souriait en se regardant dans le miroir : elle avait vraiment apprécié ces heures avec la famille Blackwood. Ils étaient tous très intéressants à connaître, et les enfants : de sacrés espiègles qui les avaient bien souvent fait rire.
Elle se dit que ceux de Joseph ne ressemblaient pas à leur père, et c’en était rassurant ! Lui était distant, froid, presque antipathique à son égard et elle s’était souvent demandé ce qu’il pouvait bien penser quand il la regardait fixement comme ça. Bien sûr elle savait aussi qu’il devait repenser à sa sœur… mais ce n’était pas une raison d’être aussi déplaisant. Elle avait compris qu’il ne la laisserait pas devenir son amie et qu’il garderait ses distances. Ce n’était et ça ne resterait qu’une étrangère !
− Ben tant mieux car moi aussi je n’ai pas envie de mieux vous connaître M. Joseph Blackwood ! fit-elle avant d’aller se coucher.
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Dans la salle, qui devait sans doute être une d’interrogatoire, il leur proposa des rafraîchissements et s’excusa un instant. Il ne serait pas long et son collègue ne devrait plus tarder. Après son départ, Laureen dit à ses parents qu’il était « vraiment gentil » et ces derniers confirmèrent. Julia s’en amusa et en regardant tout autour d’elle, annonça :
— Je suis certaine que l’on doit nous surveiller derrière cette vitre sans tain, c’est comme dans les films ! Et puis il y a cette petite caméra dans le coin… Bon papa, maintenant tu vas passer aux aveux ! Admets devant tout le monde que tu as donné du sucre à Ed ce matin ! Et combien de morceaux !
Elle s’était levée et faisait semblant d’être menaçante comme les policiers dans l’une de ces séries pendant qu’ils questionnent un suspect.
— Pff… Tu es complètement folle ma fille ! répondit-il en riant.
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La mort de José Montoya était difficilement acceptée par ses collègues et amis qui l'appréciaient beaucoup. Non seulement pour son professionnalisme, sa rigueur et un parcours sans tache d'une carrière exemplaire, mais aussi pour son humour et sa gentillesse que tous regrettaient déjà.
(Chapitre 3)
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- Personne ne peut vous venir en aide ? Un très vieil ami ou une connaissance de votre mère ?
- Non. Toutes les personnes qui auraient pu m'aider ne sont pas, ou plus, en mesure de le faire. Je ne sais pas vers qui me tourner sans lui causer autant de problèmes que je ne vous en fais.
(Chapitre 7)
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− Je sais et j'étais très embarrassée de l'accepter. Mais je ne savais pas quoi dire à Victoria pour la refuser encore. C’est déjà un si grand honneur qu’elle veuille me la donner. Je suis qu’une étrangère pour vous et…
− Exact ! la coupa-t-il brusquement. Tu es une étrangère qui n’a rien à voir avec la famille. À part ta ressemblance avec ma sœur quand elle était plus jeune ! C’est ce que je lui ai dit pour qu'elle change d'avis.
« Dans quelque temps tu ne donneras plus de tes nouvelles et te détourneras d’elle, c’est une évidence. Je ne vois pas pourquoi une jeune femme comme toi s’intéresse tant à une dame comme ma mère, sauf pour espérer en tirer un certain profit ! Mais elle ne voit que “du bien” en toi et je n'arrive pas malheureusement à lui faire entendre raison. »
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Extrait :

Alors qu’il regardait les policiers et les vigiles courir dans sa direction, l’agresseur entendit son otage pousser un cri de stupeur et s’aperçut au dernier moment qu’il avait dévié de sa route et fonçait droit vers des véhicules en stationnement. D’un geste brusque, il braqua le volant pour tenter de les éviter mais trop tard, il percuta un monospace bleu marine. Sous le choc et la vitesse, les airbags se déclenchèrent. Il fut sonné pendant un bref instant puis se tourna vers la femme âgée qui avait perdu connaissance. Les jambes un peu tremblantes, il sortit du véhicule mais faillit trébucher et jura encore.
— Police, les mains en l’air ! Rendez-vous, vous n’avez aucune chance de vous en sortir !
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Ils échangèrent un regard empreint de cette tendresse qu'ils ressentaient maintenant l'un envers l'autre après avoir partagé tant de difficultés et de peurs.
- Fais bien attention à toi. Je te confie mes amis et tu sais qu'ils sont ma famille.
(Chapitre 15)
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Pendant la pause du midi, la cantine était envahie par des conversations similaires à presque toutes les tables et chacun y allait de son explication, de ce qu’il avait entendu, de ce qu’il savait sur les deux enquêteurs… Les spéculations allaient bon train, en interne mais aussi au dehors.
L’affaire de l’assassinat du policier et la disparition de son collègue faisaient les gros titres ; un flot de journalistes s’agglutinait devant le bâtiment de police ainsi qu’aux abords des lieux du crime dont le périmètre de sécurité avait été renforcé. Tout le monde voulait savoir et la division « communications » était sur des braises ardentes à devoir répondre aux nombreuses sollicitations.
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