Les gens qui habitent quelque part ne sont pas des migrants qui s'ignorent, mais des migrants qui le savent et (pour cette raison) ne veulent pas le savoir.
(...) Tout être est en exil. Aucun homme n'est à sa place. Nous sommes tous des migrants. Soit on l'accepte, et on ouvre sa porte. Soit on le redoute, et on ferme ses frontières. Mais le refus de l'autre est un refus de soi.