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Critiques de Raphaële Billetdoux (63)
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Lettre d'excuse

Lettre d'excuse - Raphaële Billetdoux - lu en mai 2018

L'histoire se déroule dans les années 19.. (on saura la date par déduction en fin d'histoire)

Geneviève, épouse discrète et dévouée à son mari Rémi, sans enfant, ose un jour commettre l'irréparable, vouloir travailler. Elle trouve un emploi de créatrice de décors et costumes chez un grand metteur en scène de pièces de théâtre, J.B.G. qu'elle et son mari admirent beaucoup. Elle n'en dit mot à Rémi qui découvre avec stupéfaction lors de la première le nom de sa femme sur l'affiche. Peu après, lors d'un dîner chez des amis, Marc et Jeannette, Geneviève tente d'expliquer son besoin de vivre hors de l'ombre de Rémi, elle exprime ce qu'elle a sur le coeur, parfois violemment. Mais le message ne passe pas. Elle rentre seule chez elle, Rémi ne la suit pas. Elle écrit alors une longue lettre à Jeannette dans laquelle elle exprime sa souffrance, sa colère et sa déception de n'avoir pas été écoutée.

Sa seconde lettre est adressée à Anita, son amie d'enfance, à qui elle se confie.

Ses 3ème et 4ème lettre sont adressées à Justin son premier amour qu'elle

a fait souffrir en choisissant Rémi, elle s'excuse du mal qu'elle lui a fait et désire le revoir. La réponse de Justin est brève, il est marié, vient d'avoir un enfant et est heureux dans sa vie et son travail. Geneviève répond brièvement aussi en leur souhaitant beaucoup de bonheur.

La 5ème lettre, adressée à sa belle-mère qu'elle n'aime pas et réciproquement commence ainsi : "Madame, je crois bien que votre fils m'a quittée...", et se termine par : "Angéline, Angéline, je n'aime plus votre fils".

Sa 6ème lettre est adressée à JBG., elle lui parle à la fois de l'admiration qu'elle a pour lui, mais aussi du peu de cas qu'il faisait de son équipe et des acteurs, il ne voyait rien d'autre que le perfectionnisme de leur travail, mais au détriment de l'humanité dont il aurait pu faire preuve vis-à-vis de ceux-ci.

Sa 7ème lettre, la plus dure à lire, écrite à Mr Bonnard, amis de ses défunts parents, dans laquelle elle lui donne des instructions pour ses funérailles. Geneviève était retournée à Evreux où ses parents sont enterrés. Vous l'aurez compris, Geneviève s'est donné la mort.

La posface : Février 1981, 15 ans se sont écoulés depuis la tragédie.

Rémi n'a rien compris, il écrit à ses amis qui lui ont remis les lettres de Geneviève en s'excusant et dit "surtout ceux pour lesquels elle s'est montrée injuste et violente". Il cherche toujours pourquoi lui, n'a pas reçu de lettre.

J'ai eu beaucoup de mal tout au long de cette lecture. Elle remue, elle remet en question le statut de la femme, celle au foyer, celle qui travaille. Dans les années 60, il n'était pas bien noté pour une femme de travailler dans la bourgeoisie. Aujourd'hui, c'est plutôt le contraire, une femme au foyer est une espèce en voie de disparition, s'attirant des réflexions blessantes et pleines de mépris. Les femmes ont toujours dû faire des choix difficiles.

Finalement, Geneviève ne se sentait à sa place nulle part, ce qui l'a conduit au suicide.
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Mes nuits sont plus belles que vos jours

Une écriture originale, pour une histoire très banale. Celle d'une rencontre d'un homme, d'une femme... la naissance d'un désir très fort et son assouvissement. Deux personnages assez singuliers qui deviennent amants, sans se connaître, le temps d'un week-end, et dont on peut se demander justement : Que se trouvent-ils? Pourquoi et comment peut naître une telle passion entre deux êtres si différents?, mais n'est-ce pas justement la magie de l'amour? la naissance improbable et inexplicable du désir et plus encore du sentiment amoureux?

Je n'ai pas été transportée par ce roman très moderne, trop froid à mon goût.

Le titre était trop prometteur, très poétique, trop poétique justement... "Mes nuits sont plus belles que vos jours", mais de ce fait très décalé par rapport au texte, à l'histoire, la narration, l'écriture.

Ce roman méritait-il l'obtention d'un prix littéraire? Je reste sur ma faim.
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Lettre d'excuse

Point de départ du livre : Geneviève et son époux se sont disputés. Je ne rajouterai rien pour ne pas vous dévoiler l'histoire ; pas de mention de comment, pourquoi ou quand qui sapperait votre curiosité. D'ailleurs pour une fois l'éditeur n'a pas imprimé de résumé en quatrième de couverture.



L'auteur nous livre toute l'histoire à rebours avec les mots de Geneviève, car ce récit rassemble uniquement des lettres qu'elle a écrites pour expliquer SON histoire, SA version des faits. Il faut attendre la fin du livre pour comprendre le dénouement.



L'auteur a délibérément choisi de nous montrer Geneviève acculée dans une impasse en ne donnant jamais un droit de réponse à ses interlocuteurs. Nous lisons donc sept lettres volontairement longues qui retracent son chemin de vie. De l'excuse de départ nous assistons à la déclinaison de tous les sentiments.



Malheureusement, je n'ai pas "accroché" à l'histoire de Geneviève, probablement à cause de la forme du livre et au style de l'auteur.
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Mes nuits sont plus belles que vos jours

« Vous êtes tout à fait inattendue »



Je t'aime.

Un peu.

Beaucoup.

Pass... Halte là, Marguerite ! Pas le temps d'effeuiller chacun de tes pétales.



Je t'aime à la folie. Oui toi. Toi qui m'ignores. Tout de suite. Un amour dément, brûlant. Me vois-tu, de blanc vêtu ? Je suis là et je t'écoute chanter. Tu me permets de croire à nouveau. de retrouver des sensations d'enfance. C'est si bon. « Tu es ma femme. Dis-le. »



Maman, pourquoi ne pas m'avoir parlé ? Pourquoi choisir toujours pour moi au lieu de m'apprendre à savoir ce que je veux, à trouver seule mon chemin. Je crois que j'ai rencontré un homme. Très particulier. « Tout en lui était silence. » Je pourrais le revoir, entre deux concerts. Il a un côté envoûtant, hypnotique. Quand je suis près de lui, je vis. Tu comprends maman, je vis.



Quatre jours. Paris, Cabourg. D'un café de la capitale à une chambre d'hôtel de Cabourg, quatre jours pour vivre l'éternité. Pour mourir d'amour. Pour se connaître. Pour le meilleur et pour le pire.



« Le mot, blessure ouverte du silence. »



Un roman fort, une magnifique écriture, une histoire de passion, de folie, d'amour. Des personnages attachants, troublants. Des répliques fines, drôles. Et une montée puissante dans le tourbillon de la déraison, passant vite du sourire au malaise pour finir... par un mariage.
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Mes nuits sont plus belles que vos jours

Une fois encore je botte en touche avec ce roman de Raphaële Billetdoux récompensé par le prix Renaudot en 1986! Un début prometteur, original, une rencontre improbable. Un homme , une femme, une terrasse de café, Paris, en été...

Cabourg quelques heures plus tard, un homme une femme mais déjà la faille se fait sentir.

Si Je reconnais à l'auteure une maitrise du mot, du phrasé, je déplore cependant une atmosphère glaciale et glaçante même lorsque les scènes sont chaudes. Les personnages m'ont laissée de marbre. Seule la brièveté de ce roman m'a convaincue d'aller à son terme.
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Prends garde à la douceur des choses

Leur mère vient de mourir, le père fuit ses responsabilités et s'en va faire le tour du monde, Nathalie, encore lycéenne se retrouve à vivre à tour de rôle chez ses deux sœurs ainées, Jeanne et Catherine.

Le couple que Catherine forme avec son mari parait solide, mais ce n'est qu'une apparence. Jeanne, elle, est enceinte et s'est entichée d'un artiste.

La vie ne semble pas être ce que pensait Nathalie.

Un roman ou il est difficile de pénétrer, l'écriture est déstabilisante, en tout cas sur les deux premiers tiers du livre. Le final, avec son rebondissement est plus convaincant. Faillit arrêter plusieurs fois.

Ce livre a été prix Interallié 1976, il a sûrement quelque chose de plus probant à découvrir que je n'ai su trouvé.

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Mes nuits sont plus belles que vos jours

Un homme, une femme – dirait Lelouch –, Lucas et Blanche, deux solitaires ... Leurs destins respectifs les fait se rencontrer.



Raphaële Billetdoux nous retrace leur histoire, excessive, passionnelle ; sur trois jours, d'un bar parisien à un hôtel au bord de la mer.



Un texte violent, excessif parfois, mais la passion ne l'est-elle pas… ?

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L'Ouverture des bras de l'homme

Abandonné au bout d'une trentaine de pages: l'écriture m'a paru absconse et j'avais hâte de finir chaque phrase pour en venir à quelque chose de palpable... De plus, le milieu dans lequel les personnages évoluent est loin de me séduire. Décidément pas mon genre du tout et je me demande encore ce qui a pu faire la célébrité de cette autrice, il y a maintenant une cinquantaine d'années.
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Entrez et fermez la porte

Une première partie intéressante même si on se perd un peu, cela reste assez singulier pour être plaisant à lire.

Ces jeunes filles qui défilent pour une audition sont tour à tour, touchantes, désopilantes, antipathiques et troublantes.

Puis vient une seconde partie qui m’a complètement laissé froid, sans objectif, sans but, complètement vide.

Une grande déception en refermant ce livre que je me suis forcé à lire jusqu’à la fin qui n’en est même pas une.

Malgré ses 157 pages ce livre m’a paru d’une longueur sans fin…
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Entrez et fermez la porte

Pièce lue dans le cadre d'un challenge.

Une pièce qui se caractérise par une structure différente : il s'agit d'un casting pour jeunes filles de 16 à 20 ans, le cinéaste est invisible, on n'entend que sa voix. Une dizaine de jeunes filles défilent les unes après les autres devant lui et sont maltraitées verbalement.

Une oeuvre plutôt rentre dedans, les jeunes filles ont chacune leur particularité et la voix off les pousse dans leurs retranchements, sans politesse et sans égard. Plus elles sont fragiles, plus il a l'air de prendre du plaisir à les malmener.

J'ai eu du mal à comprendre le but de cette démarche, quelle était la finalité de ce casting pour le cinéaste et je n'ai pas vu arriver la fin.

J'ai complété cette lecture avec quelques extraits de la pièce sur internet.

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jeune fille en silence

Quelque trente ans après Mes nuits sont plus belles que vos jours, je me replonge dans la prose de Raphaële Billetdoux... Cette fois, dans son premier livre à ses vingt ans.

Des cinq parties qui composent ce court roman, la première m' a parue la plus pénible à lire et susceptible de laisser-là cette lecture d'une auteur qui avait su m' atteindre et me toucher avec Mes nuits... En effet, ce premier chapitre m'a semblé rempli d'effets de styles aussi ronflants qu'inutile au service d'un intérêt limité.

Mais, les quatre autres parties rattrapent amplement et dépassent ce premier chapitre en quart de teinte: je retrouve l'entrain à lire Billetdoux et me trouve beaucoup moins pressé de terminer le bouquin.

Puisque c'est le premier livre de Rafaële Billetdoux, me voilà certain qu' elle y a pris son envol d'écrivain après un "retard à l'allumage" dans une premiere partie loupée.
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Mes nuits sont plus belles que vos jours

Une rencontre entre un homme et une femme. Une vie brève de trois jours entre Lucas et Blanche à Paris dans un bar puis dans un hôtel au bord de mer.

Le tout baigné de belles descriptions des endroits, Paris la nuit, les vagues de la mer ,la Lune . On ne sait pas grand-chôse des deux personnages mais est-ce nécessaire ?
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Prends garde à la douceur des choses

Très beau roman sur la découverte de la vie par une jeune fille dont la mère vient de mourir. Tout le texte est empreint d'une poésie magnifique et les attentes amoureuses des protagonistes sont présentées avec délicatesse et tendresse.
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Mes nuits sont plus belles que vos jours

Billetdoux Raphaële (1951-) – "Mes nuits sont plus belles que vos jours" – Grasset, 1985 (ISBN 2-246-33381-4)



Un roman publié en 1985, retrouvé au hasard des "rangements" effectués dans ma bibliothèque – ce rêve inaccessible du lecteur compulsif, qui, de temps à autre, se berce de l'illusion qu'il va "ranger" ses livres tout simplement parce qu'il ne parvient plus à entrer dans son antre.



A l'époque de sa publication, ce roman produisit un effet spectaculaire, et obtint le Prix Renaudot ; le même auteur avait auparavant reçu le le Prix Interallié 1976 pour "Prends garde à la douceur des choses", mais nollens volens, il convient de préciser qu'elle est la "fille de" François Billetdoux : cette double qualification lui assurait de solides entrées dans le monde des cultureux, il n'en reste pas moins que...



Il n'en reste pas moins que ce roman reste une grande œuvre par son sujet profondément original – eh oui, n'en déplaise à nos féministes et autres snobinards de la bienpensance "éclairée" –, la rencontre d'une femme et d'un homme reste un thème original lorsqu'elle est narrée de façon aussi poétique, aussi novatrice, aussi pudique, aussi charnelle. C'était encore un lointain écho des années soixante-huitardes de "libération du désir" (surtout féminin, hi, hi, hi, ça arrangeait bien les z'hommes), il y avait belle lurette que les navets intitulés "Histoire d'O" et "Emmanuelle" ne circulaient plus sous le manteau, ayant fait l'objet d'adaptations cinématographiques aussi racoleuses que désastreuses (nombre d'entrées himalayesque dans les salles). Anaïs Nin faisait un peu moins pire avec sa "Vénus erotica" (1977) ou ses "Petits oiseaux" (1979) d'un érotisme fort convenu. Tout cela faisait la fortune de certains éditeurs...



Rien de tel ici : le récit s'avère délicat, dénué de toute mièvrerie comme de toute vulgarité, et pourtant il s'agit bien de la description que provoque – parfois – la rencontre de deux désirs charnels amoureux. Je ne vois guère qu'une comparaison avec "L'amant de Lady Chatterley" pour donner une idée de la qualité littéraire de l'ouvrage, ou encore "Seule Venise" de Claudie Gallay.



Ceci étant, le relire aujourd'hui, en 2017, c'est aussi constater la dégradation abyssale des mœurs ambiantes, centrée sur la destruction systématique du couple femme-homme : les cultureuses et cultureux se gavent des ignobles productions de la Despentes, des atroces tourments de la Christine Angot, des théories du "genre". Aucune et aucun de nos bienpensant(e)s ne songerait à écrire une histoire d'amour si ce n'est entre LGBI, là ça pourrait passer, à la rigueur, et encore, dans certains pays voisins, il conviendrait d'ajouter la zoophilie...



Ce texte ne peut probablement concerner que la génération née pendant les années cinquante du siècle dernier, les ados d'aujourd'hui – gavé(e)s de pornographie et d'images glauques – n'y trouveront sans doute qu'un texte pour le pensionnat des oiseaux.



Une relecture s'impose pour les nostalgiques, un bon moment garanti.

Et si je remets la main sur "Prends garde à la douceur des choses"...

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Mes nuits sont plus belles que vos jours

Une rencontre entre deux êtres très différents l'un de l'autre. Un amant exclusif et presque tyrannique.



Le style d'écriture est très déroutant et difficile à lire; il faut sans cesse relire les phrases pour bien en saisir le sens. Bien que ce livre soit petit, j'ai plusieurs fois eu envie de jeter l'éponge avant la fin de la lecture.



Une lecture à réserver pour des initiés.
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C'est fou, une fille...

Un homme et une femme se réveillent un matin, nus dans le cabinet d'architecte de la femme. Ils ont connu une expérience sensuelle bouleversante. Ils ont redécouvert le plaisir de l'amour et le plaisir de donner. Hélas, le fragile moment de complicité parfaite qui suit l'amour ne peut durer. La réalité revient toujours, brutale et crue. A la lueur du matin, il y a des vérités qui font mal.



Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas vécu une telle expérience de lecture. Le style est sensuel, c'est du plaisir et de l'émotion à chaque mot. Le texte est court, vif et ciselé. A découvrir sans aucun doute!



En voici un extrait: [...] Tout, j'aime tout de toi, même ce que tu n'aimes pas de toi, je l'aime... Je désespérais de rencontrer une femme comme toi, avant toi j'étais mort, j'étais en train de mourir, c'est une femme comme toi que je veux, avec toi tout est différent, je t'attendais, je t'aime, j'ai envie de toi, j'ai besoin de toi, j'ai besoin de toi pour toujours, c'est fou la force que tu dégages, tu rayonnes, tu rayonnes littéralement, aucune femme avant toi ne m'avait fait cet effet-là, avec toi, c'est incroyable, je m'aime, j'ai tellement de mal à croire qu'on puisse m'aimer, il y a de la lumière, de la grandeur en toi, tu me plais, tu me rends à moi-même, je n'imaginais pas que tu pouvais être aussi douce, avec toi je suis moi, avec toi, je peux être moi, j'ai toujours cru que je n'étais pas aimable, personne n'a su, comme toi, accéder à mon intimité, une seule, une fois, peut-être, mais je ne l'aimais pas, c'est une comme toi que j'espérais, je ne veux pas passer à côté d'une femme telle que toi, je ne veux jamais te perdre, je t'aime partout, je t'aime en entier et pour toujours, tu peux faire de moi ce que tu veux, tu es une grande dame, rien ne pourra entamer un amour comme celui que je ressens, je me connais, c'est la première fois que j'aime vraiment, je n'ai jamais aimé quelqu'un comme ça, je t'aime, je suis à toi, [...]
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jeune fille en silence

Quattre nouvelles qui décrivent les ressentis d'une jeune fille. Les mots coulent et emmènent le lecteur au coeur de l'intimité de la narratrice. Les lectrices vont sans doute, comme moi, retrouver des inmpressions enfouies au fond de leur adolescence.
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Prends garde à la douceur des choses

J'avoue ne pas avoir accroché tout de suite à l'histoire mais j'ai beaucoup aimé la deuxième partie du roman avec l'évolution des personnages des trois soeurs.

Le roman débute pour décrire une famille aimante dans laquelle grandissent Catherine, Nathalie et Jeanne. Rapidement, après la mort de leur mère et le départ de leur père en long voyage, le récit se recentre sur le couple formé par Catherine, jeune mariée, et Henri, mari volage. Nathalie, "la Petite", lycéenne, habite tantôt avec eux, tantôt auprès de sa soeur Jeanne mais elle cherche sa place et son identité.

J'ai adoré le personnage de Jeanne, si libre et fantasque, créatrice, artisane, menant une vie de bohème dans un appartement accueillant.

J'ai aussi aimé voir évoluer la benjamine, apprenant au contact de ses grandes soeurs ce qu'elle va accepter ou pas de la vie et comment elle souhaite grandir.
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Mes nuits sont plus belles que vos jours

Lucas et Blanche sont deux êtres solitaires et esseulés. Leur rencontre est faite de violence, d'incompréhension et de recommencement. Trois jours suffisent pour faire de cette union une tragédie. Les deux solitudes en mouvement ne savent pas se retenir, s'apaiser et s'harmoniser.



C'est un texte intéressant. La narration ne ménage aucun temps mort et c'est mieux ainsi. L'intensité de l'histoire ne peut se traduire que par l'urgence et la concision. Mais j'ai trouvé le sujet un peu banal. A vouloir trop rendre la violence des sentiments, il me semble que l'auteure a fait preuve d'un peu de grossièreté sur certains passages. Néanmoins, c'est un texte qui se lit vite.
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Un peu de désir sinon je meurs

Un peu de plaisir sinon je ne lis pas!
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