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Critiques de Raphaëlle Giordano (2004)
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Ta deuxième vie commence quand tu comprends q..

Attention, ceci n'est pas un roman ...



Au commencement il y a un titre hyper long (c'est tendance) et philosophico -logico -bobo-boudhiste dont vous vous demandez quand vous le lisez pour la première fois, si vous comprendrez mieux à la deuxième lecture ...



Après , il y a l'histoire , qui n'a pas plus de rebondissements que ce que je m'en vais vous conter ....

Camille , 38 ans (et quart !!!!) , a un accident de voiture . La nuit . Elle se dirige vers une maison, et tiens c'est dingue , cette maison est habitée par un "routinologue" . Ça tombe bien ! Camille en a marre de sa vie trop pépère . Claude le routinologue , va l'aider en devenant son coatch de vie .



L'histoire est d'une simplicité toute simplissime ... mais les conseils sont tous pertinents et bienveillants .

Ranger /repeindre son intérieur /se pomponner, maigrir/ s'occuper davantage de son fils/ de son mari/changer de métier ...

[ Pourquoi, c'est toujours la femme qui se remet en question ?...]

On sent que l'auteur ( artiste peintre , et coatch en créativité et développement personnel ), veut bien faire ,mais la générosité dont elle fait preuve, en nous illuminant de son savoir et de quelques citations ne suffit pas . Moi je suis comme une gosse, je veux qu'on me raconte une histoire et là , désolée , mais il n'y a qu'un embryon d'histoire ...



Et puis parlons du style gentiment guilleret et artificiellement drôle ...

Je cite : "Passée la première grosse frayeur , la peur céda la place à la colère . Bon sang de bonsoir ! Etait-il possible de cumuler dans une seule journée autant d'enquiquinements ?"

"Les minutes s'égrenèrent . Rien . Personne . Seule , perdue dans ce sous-bois désert . L'angoisse commença à monter , desséchant plus encore mon arrière gorge déshydratée . "



Ouille , j'ai du mal ... l'agacement me guette ...

Mais comme ce livre ne peut que faire du bien , gardons : ♫ La positive attitude ♫ .

En résumé , je retiens que :♫ "casa toujou' propre", "c'est bon pour le moral "♫.

Que : ♫" You love me , yeah , yeah , yeah "♫ , c'est bon pour le moral

Que : ♫Dire à son môme , j'suis morgan de toi ♫, "c'est bon pour le moral ".

Que :"♫Travailler c'est trop dur ♫ " ,si on a pas le job de ses rêves et qu' en changer," c'est bon pour le moral" ! ... .

Et pour vous , ♫ " Il est où le bonheur ? "♫ .
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Ta deuxième vie commence quand tu comprends q..

- Allô ? Bonjour ! Centre Européen des Consommateurs, je vous écoute. (allons-y, courage, Maria, la journée est presque finie… !)

-Allô, bonjour ! Je me présente, je suis Paola93130, de Babelio. Heu…et bien, voilà….J’ai un peu honte de ma démarche, mais je souhaite faire une réclamation…

- Ne vous inquiétez pas. Pas de problème, vous pouvez réclamer autant que vous voulez. Pas besoin d’avoir honte…mais, excusez-moi de vous poser la question : Babe….quoi ? (y’en a des hurluberlus !)

- Ben, Babelio. Vous savez, le site littéraire formidable de partage et d’échange d’opinion sur les lectures de ses membres ? Parfois, j’ose écrire mon avis…et je vous assure que j’adore ça…même si je préfère lire les critiques des autres…

- Ah….oui, bon….connais pas. Désolée. (encore une allumée, celle-là! Vivement dimanche…). Mais venons-en au fait : vous souhaitez réclamer quoi ? C’est le site qui ne fonctionne pas ? Si c’est un site gratuit, ça ne nous concerne pas, hein. Ici, vous ne pouvez réclamer que si vous avez consommez quelque chose que vous avez payez (elle se prend pour qui, celle-là ?)

-Non, non. Pas du tout. Le site est parfait, au contraire. Je voudrais porter plainte parce que je me suis fait…arnaquer, quoi. Justement, c’est à propos d’un roman que j’ai payé et qui…..n’est pas du tout un roman.

- Ah, non ? Racontez-moi ça, alors (qu’est-ce qu’elle est gourde !)

- Et bien voilà, sur la quatrième de couverture, j’avais lu que le roman, un feel-good, bon pour un week-end de vacances, raconterait l’histoire d’une jeune femme en mal de vivre qui rencontre une espèce de gourou loufoque qui changerait sa vie….

- Hmmm. Et puis ? (ch’t’en foutrais moi, des gourous loufoques !)

- Ben, je me suis choisi un week-end de vacances, un après-midi au parc de ma petite ville du Portugal, et j’ai emporté mon livre, craquant de neuf, trouvé au rayon français de la Fnac de Braga. Vous pensez, avec 600.000 exemplaires vendus, j'ai foncé!

- Oui, et après ?? (au lieu d’un gourou loufoque, pour changer de vie, l’avait qu’à lire « Les 50 nuances de …je n’sais plus qui…)

- Et bien, je m’attendais à lire un roman, c’est-à-dire, une histoire bien racontée, quoi. Pas obligatoirement de la grande littérature, hein ?... pour ça on a les Grands Classiques, comme Victor Hugo, Emile Zola, Balzac. Mais je voulais une histoire pour de vrai, en fait…Et ça n’est pas une histoire du tout….

- Hmmm-hmmmm (Victor qui ? Emilie quoi ? de quels zigs elle me parle celle-là ?).C’est quoi alors ?

- Et bien c’est une liste d’idée, que l’on lit le plus souvent dans ces revues bidons que je ne prends pas la peine d’acheter…mais que je lis pendant ma pause-café, au bureau. C'est ma collègue qui les apporte. Je survole ces trucs là quand j’oublie ma revue « Visão », celle-là, c’est une revue intéressante, publiée au Portugal. Vous comprennez, je fais ma pause toute seule et que je ne vais tout de même pas regarder les murs de la kitchenette pendant 15 minutes.

Moi, les listes d’idées pour mieux vivre, ben, je ne comprends pas qu’on puisse les acheter…parce que, c’est du basique, quand même. Je le sais bien que pour mieux vivre, il faut penser positif, aller de l’avant, croire en soi, s’arrêter pour penser aux autres, surtout à ceux qu’on aime. Il faut regarder autour de soi, fermer les yeux et respirer, s'aérer, croire en soi. Même si la routine et le stress du quotidien ne le permettent pas toujours. Mais, nous, ici, au Portugal, on appelle ça plutôt « avoir la foi ». Même si on est un peu mécréant sur les bords, comme moi….

-Oui-oui, je vois (encore une qui lit pas « Femme Actuelle »…Abrutie, va !) Et vous vous attendiez à quoi, alors ?

-Et bien, justement, à une jolie petite histoire rigolote qui m’aurait bien fait sourire, sans que je n’ai besoin de trop me concentrer, pour que je puisse me détendre au parc, tout en prêtant attention á ma loupiotte de 10 ans qui jouait à mes côtés et à son papa qui, après une bonne sieste, en a profité pour terminer « Le Petit Prince » de Saint-Exupéry, depuis le temps que je notre princesse lui en vantait les mérites ! Mais bon, je m’attendais à une histoire, quand-même…et là, il n’y a pas d’histoire du tout. Même pas dans les dernières pages…

-Oui-oui, je comprends (elle me parle de quoi ? de seins…ah, ben elle a peut-être lu « Les 50 Nuances » après tout…). Mais maintenant, vous voulez faire quoi ? Vous plaindre de quoi ? D’avoir lu un livre qui ne vous a pas plu, pas touchée…mais, ça, ma petite dame, ben tant pis. Il en faut pour tous les goûts et on ne peut pas plaire à tout le monde. Et puis, d’abord, est-ce que vous seriez capable d’écrire quelque chose de mieux ? Hein ? N’est pas écrivain qui veux, non mais!!! Et puisque vous écrivez des critiques, qui vous dit que vos critiques sont bien fichues, intelligentes, bien menées, compréhensibles, hein ?

- Oui, bon…Pardon….je comprends. Excusez-moi de vous avoir dérangée. La prochaine fois, j’y regarderai à deux fois et j’opterai pour quelque chose de plus fourni…, de plus poétique ou de plus prenant….Tiens, ça me fait penser que la première fois que j’ai lu Le Petit Prince, j’avais 8 ans. Peut-être qu’une relecture s’impose…

-C’est ça, c’est ça…bien le bonjour chez vous et mes respects à Son Altesse Royale, hein….

TLING…

(Dieu que les gens sont bêtes !)

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Ta deuxième vie commence quand tu comprends q..

J'ai terminé ce livre avec une petite déception et une pointe d'agacement...



En réalité, l'expérience de lecture commence assez bien. Le style est facile à lire, il y a un peu d'humour et le début de l'histoire intrigue.

Une fois que l'héroïne, Camille, commence sont parcours avec son nouveau "routinologue", le livre change tout en restant agréable. On se rend compte que, plutôt que de lire un roman, nous tenons en fait entre les mains un livre de "psycho/bien-être" déguisé. Et ce n'est pas un mal du tout: découvrir des conseils de vie à travers une histoire est nettement moins rébarbatif que lire un ouvrage de coaching revendiqué.



Mais là où ça devient plus ennuyeux, c'est que plus l'histoire avance, plus l'illusion se dissipe.

La trame est ultra-prévisible et, surtout, n'offre aucun rebondissement, aucune difficulté réelle pour sa protagoniste.

Camille a d'ailleurs la personnalité et la malléabilité d'un tas de glaise. Tout ce qu'on lui conseille est du pain béni! Jamais la brave fille ne semble remettre sérieusement quelque chose en question. Elle se rebelle cinq minutes, son coach lui répète ce qu'elle doit faire, et Camille répond "C'est une bonne idée, Claude!".

Et bien entendu, tout fonctionne à chaque fois. Depuis le fils qui ne fait pas ses devoirs jusqu'aux difficultés professionnelles, il suffit de discuter (une seule fois, c'est amplement suffisant) et le problème est résolu. Notons aussi que notre Camille travaille mais qu'elle est disponible n'importe quand et sans durée limite pour ses nouvelles épreuves de coaching (cohérence, quand tu nous tiens...).



Le livre tombe même totalement dans le ridicule sur la fin, où un personnage célèbre vient soudainement encourager notre héroïne qu'il ne connait ni d'Eve ni d'Adam. .



Le livre comporte donc quelques bons conseils. D'autres le sont nettement moins, irréalistes et mal amenés. Aucune péripétie ne vient rythmer ce récit d'une vie trop facile, récit qui est alourdi pour son absurdité grandissante et le style de l'auteur, d'abord sympathique mais qui finit par saouler à force de vouloir avoir l'air "cool".



Pour ce genre de livre, préférez un Gounelle.
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Ta deuxième vie commence quand tu comprends q..

Constatant qu'un nombre croissant de personnes possédant tout pour être heureuses sans finalement parvenir à l'être se trouvaient en proie à une forme de morosité chronique, Raphaëlle a créé un métier essentiel. Ni psy, ni coach, le routinologue est un expert en accompagnement dans l'art de retrouver le bonheur perdu !

p218



Pas sans me rappeler un certain bibliothérapeuthe, (https://www.babelio.com/livres/Uras-Aux-petits-mots-les-grands-remedes/840864/critiques/1252426) cette histoire. C'est vrai, ça fait un peu conte féérique ou tout retrouve sa place après un coup de baguette magique, un vrai conte des mille et cent ciels, et le primordial, c'est que l'essentiel demeure le principal selon mon mentor P. Dac !!!!!

Style facile à lire, vous pouvez même shunter le texte pour vous rendre directement au Vade-mecum de routinologie, par contre vous vous priverez de judicieuses citations :

" La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit." Oscar Wilde



Le personnage, à l'eau de rose, crée d'ailleurs une ligne de vêtements "l'effet modes'',

foi de ninosairosse, ici pas de fée carabosse

alors ne soyez pas non plus trop "fée rosse"



Alors arrivé au croisement des expériences existentielles !? au carrefour je Positive.... :-)

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Ta deuxième vie commence quand tu comprends q..

La deuxième vie de Raphaëlle Giordano, psychologue et coach en bien-être, a-t-elle commencé quand elle a compris que ses messages de développement personnel passeraient bien mieux sous forme de roman ?



Peut-être... en tout cas, ce sont ces messages justes et bien sentis qui m'ont séduite ici, bien plus que le style artificiellement pétillant ou l'intrigue trop pleine de guimauve et de bons sentiments...



Même si je n'ai que 38 ans (sans l'agaçant 'et quart') et pas du tout la même vie que l'héroïne, je me suis reconnue dans ses doutes, ses petites déprimes et ses beaux rêves. Et surtout, les conseils que son 'routinologue' lui donnent m'ont poussée à réfléchir à ma vie, ce que je voulais y changer, ce que je ne voulais surtout pas y changer, et comment y parvenir.



En ce sens, et pour utiliser un terme que je n'aime pas du tout, ce livre est un roman 'feelgood' : pas seulement parce qu'il raconte une jolie histoire optimiste qui nous réconforte 2 heures, mais plus profondément parce qu'il nous donne des clés et des exercices pour penser ou repenser notre vie.



Merci donc à ma collègue-copine qui m'a offert ce livre (que je n'aurais jamais acheté moi-même, craignant qu'il soit trop léger et un peu niais).

Challenge Petits plaisirs 35/xx et challenge PAL
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Le bazar du zèbre à pois

Thync est un petit appareil ( développé dans les prestigieuses universités d'Harvard, de Standford ou encore du MIT). )qui, avec de petites impulsions électriques envoyés sur vos nerfs, peut avoir un effet relaxant ou énergisant. Pour l'instant, tous ceux qui l'ont testé sont conquis!

Maxisciences.com le 27/06/15..



Basile, un inventeur hors normes, un zèbre... Et si ses inventions pouvaient rendre les autres heureux? Comme les Brain-Bornes:

"Avec les Brain-Bornes, j'ai envie d'amener les gens à s'intéresser de plus près aux incroyables capacités du cerveau droit, souvent sous-développées"



Il vient en aide à un ado, Arthur qui tague dans les rues et l'embauche, en découvrant son talent. Mais, le duo va se heurter à l'hostilité de Louise Morteuil, à la tête de "l'association Civilissime" qui a l'oreille du Maire...

"Tout le monde a son "ADN", mais il revient à chacun de s'identifier et d'en faire quelque chose :

A ffirmer son identité et ses singularités

D évelopper ses talents spécifiques

N ourrir la confiance en sa valeur propre"

Le bonheur ne tient pas à un ensemble de circonstances, mais à un ensemble de comportements."



Guilia, interloquée par l'intérêt de Basile pour son fils, va se rendre au "Bazar du zèbre à petit pois."

"Un adolescent qui a faim ne verse pas vraiment dans l'empathie. Lui, tout ce qu'il veut, c'est qu'il y ait quelque chose de comestible sur la table. Et vite ce serait mieux." Elle va tomber amoureuse de Basile ...



"Le temps du rêve, le temps de l'être... le temps du rien!

Par exemple, s'asseoir juste pour se sentir vivant. Présent au présent.

Les gens ont de grandes difficultés à abandonner leurs souffrances par peur de l'inconnu, ils préfèrent souffrir, parce que ça leur est familier."



" Bienheureux les fêlés, car ils laisseront passer la lumière." Mots de Mr Audiard."
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Cupidon a des ailes en carton

Parce que j’avais aimé son premier roman (Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une), j’ai embarqué cette nouveauté en pensant l’affaire dans le sac. Et bien non. Parce qu’on aime un roman de développement personnel dans un moment charnière, avec le besoin de ce type de conseils dans un moment précis. Dix ans plus tard, Cupidon me laisse de marbre.

Raphaelle Giordano semble tituber entre deux styles. Roman ? Coaching ? Je ne sais pas trop dans le fond...



Les romans qui prônent le développement personnel peuvent être très réussis pour autant que les conseils se glissent finement et astucieusement dans la trame. Éviter surtout de plomber le roman par des paragraphes moralisateurs à la noix. Bon ici, ça passe encore. Méridith est une femme qui doute constamment, qui manque de confiance et qui craint de s’ennuyer dans sa vie de couple un jour. Elle voit loin déjà. Pour éviter les désillusions futures, elle décide de faire un break dans son couple pendant six mois. Afin de faire le tour d’elle-même, d’enterrer ses démons et surtout de s’aimer elle avant tout.



L’histoire pouvait être agréable mais malheureusement pour moi, je me suis bien ennuyée. Il n’y a pas de personnages plus importants que l’autre, pas d’élément modérateur, pas de boosteur, pas d’éveil ou de curiosité intellectuelle ou spirituelle.



Un ressenti qui montre peut-être qu’avec l’âge, certains romans feelgood ou de coaching n’ont plus la cote, qu’on devient soit plus sage, plus intelligent qui sait et plus exigent aussi.
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Ta deuxième vie commence quand tu comprends q..

Camille est une femme à priori heureuse. Pourtant, sa vie ne lui convient pas. Mais c'est sans compter l'aide de Claude, routinologue, qui lui propose de retrouver le chemin du bonheur.



Bien plus qu'un roman, Ta Deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une est un livre le changement et le bien-être. Généralement, je ne suis pas adepte des livres sur le développement personnel, mais celui-ci, dans la même veine de l'homme qui voulait être heureux de Laurent Gounelle, est un livre qui ne fait pas simplement donner des conseils, des "directives" mais un livre qui donne du baume au coeur, qui fait du bien ! Le dénouement est aussi exquis. Je vous avoue que j'ai fini ma lecture en souriant.

À conseiller à tous donc !
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Ta deuxième vie commence quand tu comprends q..

Pour vous donner envie de découvrir ce livre il faut que je vous parle de ma situation actuelle. Je fais partie des gens de rien, des fainéants, des cyniques, des multirécidivistes, de ceux qui se payent des vacances aux frais de l’état… Bref, depuis deux ans, je suis une secrétaire chômeuse de plus de 50 ans, en plus…



Je suis contrôlée tous les quinze jours, humiliée souvent par des paroles blessantes, convoquée dans des ateliers-formations qui ne servent à rien.



Le dernier atelier m’a appris à me laver tous les jours et me mettre de la crème sous les pieds pour éviter les durillons, me demander d’abandonner mes animaux pour m’acheter une tenue correcte pour les entretiens d’embauche et harceler téléphoniquement tous les employeurs de la région.



J’ai craqué et dis ce que je pensais aux animatrices puis à ma conseillère, poliment, avec respect, mais fermement. J’ai failli être radiée de pôle-emploi. J’étais dans un état de stress permanent avec cette angoisse au dessus de la tête et mon corps a littéralement explosé pour s’indigner.



Et puis ma fille, qui travaille à l’hôpital en psy, me prête ce livre en me disant : “tu verras, il est différent des livres de développement personnel, mais on se sent bien dedans.



L’auteure ne rabâche pas pour nous faire rentrer dans notre cerveau de reptilien, les bases du bien- être. Elle a écrit une histoire, la vie de Camille.



Camille s’est oubliée dans sa vie : elle fait plaisir à sa mère, à son mari, à son fils mais ne prend plus soin d’elle. Une rencontre suite à un accident de la route va changer sa vie.



Elle pense rencontrer un professionnel qui lui donne les clés, petit à petit, pour reprendre sa vie en mains.



Respirer, vivre plus lentement, regarder la nature, ne plus se sentir blessée par les réactions des autres, prendre de l’assurance et vivre ses rêves.



Vivre dans le présent, ne plus passer son temps à ruminer, exprimer ses sentiments, même la colère, de façon à passer à autre chose.



Je retrouvais Camille avec plaisir et mon cerveau notait tout le positif. Surtout qu’en même temps ma conseillère m’envoyait en atelier de gestion du stress. J’ai fait une rencontre apaisante, bienveillante et en une journée j’ai fait un superbe lâcher-prise.



Je vais bien, je vais mieux et je n’en demandais pas tant à ce livre !
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Le jour où les lions mangeront de la salade..

Un déballage de bons sentiments. Une énumération de principes, on ne peut plus convenus, sur le développement personnel (sujet qui, par ailleurs, ne me passionne pas plus que ça...). Des caractères de personnages relevant de stéréotypes vus, revus et rebattus. Sans surprise, dès les premières lignes, j'avais deviné la fin.



Et, à toutes les pages, un foisonnement de ces termes assommants par leur redondance : burné, burnerie, déburnerie, burnage... Jusqu'à ce stage de développement personnel que l'auteure - dans un style : je m'encanaille - a trouvé couillu et drôle de baptiser : Sup' de Burnes.



Force est de constater que ce type de littérature, dépourvue de créativité, développant un schéma et des personnages platement identiques d'un roman à l'autre, a toujours existé.

Autrefois, on appelait ça des "romans de gare" et, même s'ils rencontraient un certain succès commercial, leurs auteur(e)s n'avaient guère de prétentions et s'accommodaient de rester dans l'anonymat.

Aujourd'hui, les signataires de cette même prose insipide, facile et paresseuse, ont des ambitions. Ils, et surtout elles, se revendiquent pompeusement "écrivains" tenant à être reconnus en tant que tels. Car je déplore sincèrement de remarquer que ces auteurs sont en grande majorité des femmes. Un peu de modestie, mesdames, vous êtes bien loin des George Sand, Colette, Agatha Christie, Jane Austen, Marguerite Yourcenar et tant d'autres ! Lesquelles, admettez-le, mettaient dans leur travail d'écriture, une exigence, une passion et une humilité dont vous semblez bien dépourvues.



Mais bon... à une époque où la célébrité est accessible à des filles siliconées et des garçons bodybuildés - les uns comme les autres affublés d'un QI d'huître et brandissant en étendard leur ignorance crasse - on ne peut vous en vouloir, face à cette mare grouillante d'imbécillité, de nourrir un petit complexe de supériorité.



Je me suis un peu emballée, là... non ? Pardonnez mon agacement qui n'est pas uniquement imputable à Raphaëlle Giordano mais intervient à la suite d'un certain nombre de romans du même type (la plupart des best-seller) que j'ai eu l'occasion de lire ces dernières années. D'où ce petit coup de gueule.

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Ta deuxième vie commence quand tu comprends q..

Le lecteur serait-il un enfant à qui on fait avaler un médicament amer en le dissimulant dans son dessert préféré? Curieuse impression de m’être fait gruger.



Des livres de développement personnel, j’en lis, en choisissant soigneusement l’auteur et le thème.

Des bluettes à l’eau de rose, beaucoup moins, certes mais pourquoi pas lors d’un sombre après-midi d’hiver avec un thé, un chat et une couverture?



Par contre, le mélange des deux est très indigeste. D’autant que ce qui est censé donner une allure de vécu au récit est tricoté avec de grosses ficelles et des aiguilles XXL. Et que les recommandations de bonne pratique (de la méditation, de la pleine conscience, de l’importance de déterminer des priorités, de ranger ses affaires, ses idées, sa vie et tout ce qu’elle contient) sont des notions de bases déclinées à l’infini dans tous les ouvrages du genre.



Et c’est là que, nouvelle référence à l’enfance, on entre dans le monde des bisounours. Car pour notre trentenaire débordée, un peu trop grosse, un peu trop gentille, un peu trop fatiguée, les préceptes du « routinologue » rencontré par un temps dégueu sur une route de campagne alors que la nuit tombe et que sa voiture tombe en panne (si, si, tout ça en même temps), les préceptes , donc , marchent du premier coup. Pas un petit échec, pas d’abandon, pas de découragement, pas de doute : le succès est au bout de la ligne. Certes un tout petit mystère hante les pages en ce qui concerne la vrai nature du coach (jamais nommé ainsi). Pas de quoi se réveiller en sursaut la nuit suivante…



Vite lu, et peut-être même pas si vite oublié, après cette impression d’avoir été prise en otage.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Ta deuxième vie commence quand tu comprends q..

Mon Dieu ce que ce livre m'a ennuyée. Dans une société gangrenée par le mal-être, les coach en tous genres fleurissent comme des champignons par temps de pluie. Coach en développement personnel, coach en ceci, coach en cela, enfin tout le monde coach tout le monde. Alors pourquoi ne pas en faire l'objet d'un roman ? Camille, le personnnage principal, est une jeune femme fatiguée de la routine, qui lors d'un banal accident de voiture, rencontre qui ? tout à fait incidemment bien sûr, un "routinologue." Voilà encore autre chose.... L'auteure nous embarque donc dans "La grande aventure" de Camille, aventure durant laquelle, bien évidemment, nulle ombre d'échec ne se profile. Sur les conseils de son routinologue, la Camille d'autrefois, ronde et peu sûre d'elle, maman un peu impatiente, employée reléguée au second plan et épouse insatisfaite, se transforme miraculeusement en une jeune femme belle et convoitée, une maman des plus complices et attentionnées, une femme d'affaires à qui tout sourit, et une épouse qui, non seulement a retrouvé dans son couple l'ardeur des premiers jours, mais a, de par son attitude, positive il va sans dire, amené "Monsieur" à en faire de même ! Vraiment, c'est grotesque. À la page 253, j'apprends que l'auteure est, en plus d'être romancière, coach en créativité. Pas étonnant donc qu'elle ait été tentée de nous offrir un "deux en un". Un cours de développement personnel, et dans la foulée un roman, que personnellement je qualifie de navet. Peut-être est-elle excellente écrivaine et excellente coach, je ne mets pas en doute son talent, mais de toute évidence, elle ignore que toutes les sauces ne sont pas bonnes à mélanger. Quoiqu'il en soit, Je ne la lirai plus, car je sors de cette lecture épuisée, tant j'ai du me faire violence pour arriver à terminer ce livre.
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Ta deuxième vie commence quand tu comprends q..

Au premier abord, ce livre possède tout ce qu'il faut pour me faire fuir : top des ventes, tête de gondole des supermarchés, jaquette promo flashy façon Cosmo, un titre à rallonge qui se la joue parole de Confucius ou pire, introduction d'un bouquin de Musso dans le style "Aujourd'hui est le premier jour du reste de ta vie" (cf. "Sauve-moi"), une police rose bonbon qui si elle pouvait parler et clignoter dirait "Toi, ô Femme, grande Prêtresse pousseuse de caddie, viens m'acheter immédiatement !", enfin une couverture cucul la praline présentant une Madame-Tout-le-Monde dont l'expression nunuche ferait passer Jane Seymour pour une méchante sorcière croqueuse d'enfants. Bref, vraiment rien ne m'aurait aimantée vers ce livre si le destin n'en avait décidé autrement...



Ce livre n'était donc pas fait pour moi mais la personne qui me l'a très gentiment offert l'ignorait car elle ne me connait pas encore assez. Par respect pour elle, je vais tenter de ne pas être trop acide dans l'expression de mon opinion...



Ce livre n'est donc pas fait pour moi, dis-je, parce que j'ai l'incroyable chance/conscience/bonheur/privilège d'être déjà bien dans ma vie. Tout va bien, merci beaucoup, circulez, y a rien à voir. Pour cette bonne raison, ce livre ne m'a pas apporté grand-chose et m'a même paru longuet. J'avoue.



Néanmoins.



Je suis tout à fait consciente que presque partout ailleurs, autour de moi et en dehors de ma bulle de bonheur/paix/sérénité/amour, des millions de gens sont (beaucoup) moins heureux ou à l'aise dans leurs baskets - ce qui explique à mon avis le succès de ce livre, le style de son auteur ne le justifiant nullement -, des gens qui sont par conséquent en quête de confiance en soi/amour/succès/positive attitude/zénit(h)ude/etc., alors qu'ils ont pour la plupart "tout pour être heureux". Qu'ils soient ou non, entièrement ou partiellement, responsables de cet état de fait, je pense que ce petit livre peut leur apporter un peu de baume au coeur ou à l'âme, c'est toujours ça de pris. Je comprends donc parfaitement qu'on puisse ressentir de l'apaisement, de l'enthousiasme, de la tendresse et de l'espoir à la lecture de ce faux roman, de ce vrai feel-good book, bref de ce modeste manuel de conseils qui tiennent essentiellement du bon sens le plus élémentaire ("Mon cher Watson !"). Si ça fait du bien à certain(e)s, tant mieux.





Sur l'approche psychologique, je ne voudrais pas être trop sévère mais les propos de Raphaëlle Giordano me semblent relever d'un mix entre la soirée nanas, la séance chez le psy et un bon épisode de "La petite maison dans la prairie". Comme déjà relevé par plusieurs lecteurs, c'est en effet assez simpliste mais parfois, reconnaissons-le, les mots les plus simples sont les plus efficaces (attention toutefois de ne pas tomber trop bas dans la simplicité, au risque de donner dans la mièvrerie...). N'étant pas diplômée de psychologie moi-même, je ne peux avoir qu'une compréhension profane voire barbare de ce que l'auteur désigne par une "routinite aiguë", je cite : "une affection de l'âme qui touche de plus en plus de gens dans le monde, surtout en Occident. Les symptômes sont presque toujours les mêmes : baisse de motivation, morosité chronique, perte de repères et de sens, difficulté à être heureux malgré une opulence de biens matériels, désenchantement, lassitude...". A interpréter comme une sorte de nouveau "Mal du Siècle" ? ou, d'après moi, plutôt comme le résultat du désengagement et du manque d'implication des gens dans leur environnement proche ou lointain. Etant très investie dans l'associatif solidaire (au bénéfice de défavorisés qui, autant vous le dire, ne se posent pas ce genre de questions mais plutôt celles qui consistent à savoir quoi manger et où dormir), toutes les notions abordées par Raphaëlle Giordano sonnent à mes oreilles sans beaucoup de crédibilité. Camille, son "héroïne", a selon moi juste besoin de se sortir les doigts d'où je pense et de passer à l'acte. En un mot, donner un sens à sa vie, car, oui, ce n'est pas un scoop, nous n'en avons qu'une et elle passe (très/trop) vite. Au fond, c'est un peu triste de constater que dans notre société civilisée et gâtée par le confort, on a besoin d'un mode d'emploi du bonheur, non ? Avons-nous perdu tout instinct et tout discernement ?



Enfin, si je consulte "les Sages" autour de moi, ma grand-mère traduit le problème par "nombrilisme", mon grand-père par "problèmes de riches", mon père diagnostique que "les gens n'ont qu'à se bouger" et ma mère conclut que "c'est logique à force de vivre derrière des écrans". Je vous préviens, Maman a tendance à avoir très souvent raison...



Sinon, je vous recommande deux ouvrages : plus érudit, "Ce qui dépend de nous" d'Epictète et plus léger, "La positive attitude des paresseuses" d'Olivia Toja.





Challenge MULTI-DÉFIS 2017

Challenge PLUMES FÉMININES 2017
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Le jour où les lions mangeront de la salade..

Un roman d'été, qu'on lit sur un transat ou une plage.

De bons sentiments, une histoire qu'on débute et dont on s'imagine très vite la fin...

Quelques faiblesses : les termes "burneries", "burner", etc... en veux-tu - en voilà... Grrr.... cela m'a un peu agacé.

Quelques bonnes réflexions à se faire en ce qui concerne le comportement humain, c'est vrai. Le fond est bon, mais un peu moralisateur et un peu "accrocheur", un peu beaucoup aussi à la mode en ce moment. Voici ce qu'on appelle un livre feel-good, mais pas très approfondi cependant.

J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque et cela me suffit. Pas d'achat en vue, pas de relecture. Juste un bon moment à passer en ce qui me concerne...
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Le bazar du zèbre à pois

J'avais beaucoup aimé le roman de cette même auteure "Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une", aussi lorsque j'ai découvert ce livre au pied du sapin, je savais que je n'allais pas être déçue et surtout que j'allais passer un agréable moment de lecture et tel fut bien le cas !



Basile est un homme qui sort des normes, il est le premier zèbre de cet ouvrage. Se plaisant depuis tout petit à inventer, parfois même des choses qui, a priori, ne servent à rien, l'ouverture de son magasin "Le bazar du zèbre à pois" dans la petite ville de Mont-Venus n'est d'abord pas perçu d'un bon œil de la part d'une certaine personne de la municipalité dont je tairai le nom car elle ne comprend absolument pas le principe de cette boutique dans laquelle l'on trouve de tout mais aussi de rien, enfin c'est-à-dire des choses qui sortent de l'ordinaire et qui ne sont à première vue pas indispensables dans la vie de tour un chacun. Mais si ces objets pouvaient permettre de rendre les gens heureux ? Cela, elle ne peut pas le concevoir. Sérieusement, comment de simples objets pourraient améliorer le bien-être des gens, franchement ? Eh pourtant, tel est bien le concept que veut apporter Basile. Notre deuxième zèbre ici se prénomme Arthur. C'est un ado qui n'a jamais été très attiré par le système scolaire car incompris de la part de ses enseignants. Pourtant, il a un réel talent : celui de tagueur mais voilà encore un autre concert que notre chère amie de la municipalité ne peut pas concevoir ? Le tag ? Un art ? No mais sérieusement...Et pourtant, c'est ce talent que Basile va dénicher chez lui et en lui proposant de s'associer avec lui dans sa boutique hors du commun, il est d'abord loin de se douter qu'il va réanimer cette petite flamme chez ce jeune qui s'appelle la confiance en soi et surtout qu'il de plus en plus s'attacher à lui.

Enfin, notre troisième et dernière (il s'agit d'une femme cette fois-ci) s’appelle Giulia et n'est autre que la mère du jeune Arthur. Nez de profession, elle ne s'épanouit plus dans son travail car ce qu'on lui demande désormais n'a plus véritablement de sens pour elle. Ce qu'elle voulait, c'est rendre les gens bien dans leur peau avec un parfum qui leur convienne, qu'ils aiment à porter et à sentir et non pas créer sur demande pour vendre toujours plus !



Bon, vous l'aurez compris car il faut avouer que l'histoire est un peu cousue de fil blanc et que le lecteur connaît très tôt le dénouement de cette histoire (mais parfois cela fait beaucoup de bien), ces trois-là vont s'associer et créer quelque chose qui va plonger la ville, tout d'abord dans un état de perplexité puis de curiosité mais je ne vous dirai pas comment les habitants vont réagir à l'annonce de leur nouveautés !



Un roman léger, très bien écrit et qui se lit extrêmement vite et bien ! Quelques petits conseils vous seront même fournis en fin d'ouvrage pour rassurez tous ceux et celles qui se sentent "hors-normes" ! Au contraire, continuez à faire travailler votre cerveau droit car c'est parfois très bien de ne pas rentrer dans les cases que la société nous impose ! Une lecture rafraîchissante que je ne peux que vous recommander !
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Ta deuxième vie commence quand tu comprends q..

Ce roman de Raphaëlle Giordano invite à suivre les pas de Camille, trente-huit ans, mariée et mère d’un petit garçon… une femme qui a tout pour être heureuse, mais qui ne l’est pas. Sa rencontre fortuite avec Claude Dupontel, qui exerce la profession de routinologue, va cependant lui permettre de remettre sa vie sur les rails du bonheur…



Ce livre signé Raphaëlle Giordano tient plus d’une vulgarisation de techniques de développement personnel que du roman. L’approche est tellement simpliste que j’avais par moment l’impression de lire un article de « Femme Actuelle » proposant un top 10 des meilleurs conseils pour mieux vivre. Outre un condensé de clichés et de bons sentiments, l’auteure propose également une héroïne à l’eau de rose qui s’extasie devant chaque évidence proférée par son routinologue miracle.



Alors, certes, les différents conseils ne sont évidemment pas dénués de bons sens et si cette « positive attitude » peut aider certaines personnes à trouver les clés du bonheur, c’est tant mieux, mais personnellement je préfère encore vous "conseiller" « L’homme qui voulait être heureux » de Laurent Gounelle dans le même genre.



Un livre qui aurait dû m’inciter à être positif… mais ça sera visiblement pour après cet avis.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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13 à table ! 2024

"13 à table !" a dix ans déjà. Cet opus doit donc être le onzième, et c'est le septième que je lis. Le thème centrale de celui-ci est, évidemment, "10 ans"... Et preuve qu'on peut se bonifier en vieillissant, c'est pour moi le meilleur de la lignée.



Quoi qu'il en soit, une lecture solidaire ne se refuse pas. Courrez donc chez votre libraire acheter ce petit livre : 6 Euros qui financent 5 repas !



- J'ai beaucoup aimé : "J'ai dix ans... demain" de Michel Bussi ; "22." de Maxime Chattam ; "69, année fatidique" de François d'Epenoux ; '"Chloé" de Karine Giebel ; "Garçon Crépon" de Philippe Jaenada ; "Où en serions-nous aujourd'hui ?" d'Agnès Martin-Lugand ; "L'Appartement" de Romain Puértolas ; "Le portail" de Leïla Slimani ; "Le Miroir" de Franck Thilliez ;

- J'ai bien aimé : "Ceci est mon journal intime" de Lorraine Fouchet ; "On n'est pas des machines..." de Raphaëlle Giordano ; "Les Escarpins, un conte de Noël" d'Alexandra Lapierre ; "Cake marbré au chocolat" de Cyril Lignac ; "Aranéide" de Tatiana de Rosnay ;

- J'ai moins aimé : "La fin de l'enfance" de Philippe Besson.


Lien : http://michelgiraud.fr/2024/..
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Ta deuxième vie commence quand tu comprends q..

Dans le cadre de mon travail, une personne que j'accompagne m'a demandé de lire ce roman en me disant qu'elle l'avait lu et que cela lui avait fait du bien. Elle voulait savoir ce que j'en pensais, je me suis donc sentie obligée de le lire malgré mes réticences renforcées après avoir échangé avec Iris.

Je ne me suis pas trompée sur mes craintes.

Le livre commence comme un conte de fée, on s'attend presque à voir surgir une fée ou un prince charmant. C'est un condensé de clichés.

Il y a quelques idées qui auraient pu être intéressantes mais à trop vulgariser on tombe dans la niaiserie. Si Camille avait 15 ans, ses remarques pourraient faire sourire mais à 37 ans cela passe moins bien . Elle semble découvrir des évidences. Elle s'extasie pas exemple devant la formule " prenez soin de vous" qui est aujourd'hui sur usitée. Les platitudes, les clichés et les stéréotypes s'enchainent.

Il n'y a cependant pas que du négatif à soulever, c'est vrai que les conseils sont plutôt de bon sens mais ce livre est destiné à des personnes qui n'ont jamais travaillé sur elle ou encore qui n'ont aucune notion en psychologie, sinon c'est l'ennui assuré. Ces livres plein de bons sentiments deviennent lassants.

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13 à table ! 2023

Ce recueil de nouvelles au profit des restaurants du coeur devient un classique, à ne pas rater d'abord pour la solidarité, mais également parce qu'on peut y faire de belles découvertes.



Le thème pour l'édition de l'année 2023 est "La planète et moi..." ; un thème que les auteurs contributeurs ont parfois très librement interprété.



Le résultat est un très bon cru !



- J'ai beaucoup aimé : Lobo de Karine Giebel ; La planète et moi et moi et moi... de Raphaëlle Giordano ; Les encapuchonnés de Romain Puértolas ; C'est ainsi que l'orange continue de bleuir de Mohamed Mbougar Sarr ;



- J'ai bien aimé : la préface de Thomas Pesquet ; La Binette de Françoise Bourdin ; La mèche est dite de François d'Epenoux ; Ne jetez rien, cuisinez tout de Cyril Lignac ; Le Choix du monde d'Agnès Martin-Lugand ;



- J'ai moins aimé : Les vertiges du vide de Marina Carrère-d'Encausse ; Ma planète à moi d'Alexandra Lapierre.



On se précipite chez son libraire pour un geste solidaire et de très bons moments de lecture !




Lien : http://michelgiraud.unblog.f..
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Le bazar du zèbre à pois

Alors que j’avais beaucoup apprécié la lecture de « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une » de Raphaëlle Giordano, j’ai trouvé la lecture du roman « le bazar du zèbre à pois » décevante.

Malgré un titre Original, une couverture qui attire l’œil, des bonnes idées ainsi qu’une conclusion optimiste porteuse d'espoir sur la capacité de chacun de pouvoir trouver sa place et croire en ses rêves. J’ai trouvé que ce roman manquait de profondeur. On comprend tout de suite où l’auteur veut nous emmener, ce qui crée une lecture simple et sans surprise.

Je suis désolé d’être passé à côté de l’histoire. Mais je sais que ce livre trouvera son public.
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