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Citations de R. J. Palacio (239)


J'aimerais bien que ce soit tous les jours Halloween. On porterait tous des masques. Comme ça, on pourrait prendre le temps d'apprendre à se connaître avant de dévoiler nos visages.
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La grandeur d'esprit ne repose pas sur la force, mais sur l'usage que l'on en fait... Le plus grand est celui dont la force soutient le plus d'âmes en les attirant auprès de la sienne.
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Tu n'as pas besoin d'yeux pour aimer, tu sais. Tu le sens en toi.
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les paroles de miranda me reviennent sans cesse : l'univers n'a pas été très tendre avec auggie pullman.
cela donne à réfléchir. elle a raison. (...)

qu'est-ce que ce môme a fait pour mériter ça ? et ses parents ? et olivia ? (...)
les médecins avaient déclaré à ses parents que les chances pour que quelqu'un possède la même combinaison de syndromes étaient d'une sur quatre millions. alors, l'univers est-il un loto géant ? (...)

à force, la tête me tourne, puis d'autres pensées surgissent et m'apaisent, comme pour arranger les choses. non, non, tout n'est pas la faute au hasard.
si c'était le cas, l'univers nous abandonnerait complètement.
alors qu'il prend soin de ses créations les plus précieuses par des moyens invisibles à nos yeux.

comme des parents qui vous aiment aveuglément.
une grande soeur qui se sent coupable de chercher à vivre en dehors de vous.
un gamin à la voix rauque qui a renoncé à ses amis pour être votre ami.
même une fille aux cheveux roses qui garde une photo de vous dans son portefeuille.
peut-être que c'est une grande loterie, mais l'univers, en fin de compte, se charge de rétablir l'équilibre.
l'univers prend soin de tous ses oisillons.
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" Je me dis parfois que si ma tête est si grosse, c'est parce qu'elle est pleine de rêves " ( John Merrick ) - The Elephant Man -
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Tout le monde mérite une ovation au moins une fois dans sa vie, parce que nous triomphons tous du monde.
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August, c’est le Soleil. Maman, papa et moi, nous sommes les planètes en orbite autour de cet astre. Le reste de la famille et nos amis sont comme des astéroïdes et des comètes, qui tournent autour des planètes qui gravitent elles-mêmes autour du Soleil. Le seul corps astral qui ne tourne pas autour d’August le Soleil, c’est Daisy, la chienne, et ça, c’est seulement parce qu’à ses petits yeux canins, le visage d’August n’est pas bien différent de celui des autres êtres humains. Pour Daisy, on a tous la même tête : plate et pâle comme la lune.
Je suis habituée au fonctionnement de cet univers. Et ça ne m’a jamais dérangée, sûrement parce que c’est tout ce que j’ai connu. J’ai toujours accepté le fait qu’August est spécial et qu’il a des besoins particuliers. Si je faisais trop de bruit en jouant et qu’il était l’heure pour lui de faire la sieste, je savais qu’il fallait que j’aille jouer ailleurs. Après ses opérations, il se sentait faible, il avait mal et il lui fallait du repos. Si je voulais que papa et maman viennent voir mon match de foot, je savais qu’il y avait neuf chances sur dix pour qu’ils ne puissent pas se libérer, August devant être conduit, par exemple, chez l’orthophoniste ou à l’hôpital pour une nouvelle opération.
Mes parents ont toujours dit qu’il n’y avait pas au monde de petite fille plus facile que moi. Je comprenais bien que ce n’était pas la peine de me plaindre. Après ses opérations chirurgicales August avait le visage boursouflé, plain de pansements, son petit corps disparaissait sous les intraveineuses et le tubes qui l’aidaient à rester en vie. Après avoir vu quelqu’un en passer par là, on n’a plus envie de pleurer qu’on ne vous donne pas le cadeau que vous avez demandé ou que votre maman n’a pas pu assister à votre spectacle de fin d’année. Je savais tout ça même lorsque je n’avais encore que six ans. Personne ne me l’avait jamais dit. Je le savais, voilà tout.
C’est comme ça que j’ai pris l’habitude de ne jamais me plaindre. J’ai aussi appris à ne pas déranger papa et maman pour des petites choses. Je sais me débrouiller toute seule : comment monter des jouets en kit, comment m’organiser pour ne pas rater les fêtes d’anniversaire de mes amis, comment être à jour dans mes devoirs pour l’école. Je n’ai jamais réclamé d’aide. On n’a jamais eu besoin de me rappeler de terminer une rédaction dans les délais, ni de réviser un contrôle. Si une matière me pose problème, je rentre à la maison et je cherche à comprendre par moi-même. J’ai appris à convertir des fractions en nombres décimaux en regardant sur le Net. J’ai tout fait toute seule. Quand mes parents me demandent si ça va à l’école, je réponds toujours : « ça va. » même si ce n’est pas toujours vrai. Car la pire journée de ma vie, la pire chute, le pire bleu, la pire crampe ou la pire méchanceté qu’on ait pu me dire, ce n’est rien à côté de ce qu’August a du subir. Je ne dis pas ça pour la noblesse du geste : c’est comme ça, un point c’est tout.
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-Auggie, je peux te poser une question?
-Oui, dit-il comme s'il savait d'avance ce que j'allais lui demander.
J'hésitait un moment. Cela faisait longtemps que je voulais l'interroger là-dessus, sans en avoir jamais eu le courage.
-Quoi? dit-il. Tu veux savoir ce qui ne va pas avec mon visage?
-Oui, c'est ça. Si ça te dérange pas.
Il haussa les épaules. Je fus soulagée de voir qu'il n'avait pas l'air fâché ou triste.
-C'est pas grand-chose, dt-il d'un ton neutre. Le problème principal, c'est que j'ai une dys-pla-sie oto-man-dibu-laire bi-la-té-rale. Ça m'a pris du temps pour arriver à prononcer ce truc. Je suis aussi atteint d'un autre syndrome que j'arrrive pas à prononcer. Et ces deux trucs ensemble forment ce super méga problème, qui est tellement rare qu'ils n'ont même pas inventé de nom pour le décrire. Je veux pas me vanter ou quoi que ce soit, mais je suis considéré comme une des merveilles de la science médicale, tu sais.
Il sourit.
-C'était une blague. Tu as le droit de te marrer. Je souris à mon tour en hochant la tête.
-Tu as toujours le mot pour me faire rire, Auggie.
-Oui, je sais, dit-il fièrement. Je suis super cool.
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Tu n'as pas besoin d'yeux pour aimer, tu sais. Tu le sens en toi.
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"Devrions-nous inventer une nouvelle règle à la vie... celle de toujours essayer d'être meilleur qu'il est nécessaire" (J.M. Barrie)
La raison pour laquelle j'aime cette citation, ou plutôt cette idée, c'est que cela me rappelle que nous portons tous en nous, en tant qu'humains, non seulement la capacité d'être bons, mais aussi la liberté de choisir la bonté.
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En plus, j'adore me réveiller le matin quand il a neigé toute la nuit. J'aime sentir qu'il y a quelque chose de différent sans savoir quoi. Jusqu'au moment où je me rends compte du silence.
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C'est une chose si simple, la bonté. Si simple. Un petit mot d'encouragement quand on en a besoin. Un acte d'amitié. Un sourire.
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"Je m'appelle August. Je ne me décrirai pas. Quoi que vous imaginiez, c'est sans doute pire."
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J'aimerai bien que ce soit tous les jours Halloween. On porterait tous des masques. Comme ça, on pourrait prendre le temps d'apprendre à se connaître avant de dévoiler nos visages.
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Eh bien, c’est un de mes livres préférés, rétorquai-je. Fénelon l’a écrit pour le roi de France, quand le roi était enfant. Pour lui, la guerre n’est juste que si elle est menée pour apporter la paix. Mais notre gouvernement ne se bat pas pour la paix. Il se bat pour des territoires.
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C'est une chose si simple, la bonté. Si simple. Un petit mot d'encouragement quand on en a besoin. Un acte d'amitié. Un sourire.
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August, c'est le Soleil. Maman, Papa et moi, nous sommes les planètes en orbite autour de cet astre. Le reste de la famille et nos amis sont comme des astéroïdes et des comètes, qui tournent autour des planètes qui gravitent elles-mêmes autour du Soleil. le seul corps astral qui ne tourne pas autour d'August le Soleil, c'est Daisy, la chienne, et ça, c'est seulement parce qu'à ses petites yeux canins le visage d'August n'est pas bien différent de celui des autres êtres humains. Pour Daisy, on a tous la même tête: plate et pâle comme la lune.
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Ce qui est bien avec les petits, c'est qu'ils ne disent pas des choses exprès pour être méchants, même si quelquefois ils disent des choses qui le sont, méchantes. Mais voilà, ils ne savent pas vraiment ce qu'ils disent . Les grands, eux, ils savent ce qu'ils disent.
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Je ne suis pas un garçon de dix ans ordinaire, c'est certain.
Oh, bien sûr, je fais des choses ordinaires. Je mange des glaces. Je fais du vélo. Je joue au ballon. J'ai une Xbox.
Tout ça fait de moi un enfant comme les autres. Sans doute.
Et puis je me sens normal. Au-dedans.
N'empêche, lorsqu'un enfant ordinaire entre dans un square, les autres enfants ordinaires ne s'enfuient pas en hurlant.
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Tout le monde mérite une ovation au moins une fois dans sa vie, parce que nous triomphons tous du monde.
Auggie
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