Le ciel s’étend en un dégradé de rose et d’or. L’aube est là, prête à se transformer en un jour magnifique, comme pour me narguer. Il a beau faire soleil, il pleut en moi. C’est même carrément la tempête ! J’éprouve bien trop de choses ce matin : un vent de regrets, des trombes de chagrin, un ouragan d’amertume, un alizé de nostalgie. J’ai l’impression d’être un nouvel élève dans cette énorme classe qu’est le monde. (P 178)