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Citations de Ray Bradbury (1323)


Ray Bradbury
Selon moi,il n'existe que deux professions absolument honorables: la littérature car elle soigne les esprits , et la médecine car elle soigne les corps .
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Il y est aussi et surtout question de l’impérialisme des médias, du grand décervelage auquel procèdent la publicité, les jeux, les feuilletons, les «informations» télévisées. Car, comme le dit ailleurs Bradbury, « il y a plus d’une façon de brûler un livre », l’une d’elles, peut-être la plus radicale, étant de rendre les gens incapables de lire par atrophie de tout intérêt pour la chose littéraire, paresse mentale ou simple désinformation.

[in préface de Jacques Chambon]
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Proposez des concours où l'on gagne en se souvenant des paroles de quelque chanson populaire, du nom de la capitale de tel ou tel Etat ou de la quantité de maïs récoltée dans l'Iowa l'année précédente. Bourrez les gens de données incombustibles, gorgez-les de "faits", qu'ils se sentent gavés, mais absolument "brillants" côté information. Ils auront alors l'impression de penser, ils auront le sentiment du mouvement tout en faisant du surplace. Et ils seront heureux parce que de tels faits ne changent pas. Ne les engagez pas sur des terrains glissants comme la philosophie ou la sociologie pour relier les choses entre elles. C'est la porte ouverte à la mélancolie.
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Préface de Jacques Chambon :
Il y est aussi et surtout question de l’impérialisme des médias, du grand décervelage auquel procèdent la publicité, les jeux, les feuilletons, les « informations » télévisées. Car comme le dit Bradbury, « il y a plus d’une façon de brûler un livre », l’une d’elles, peut être la plus radicale, étant de rendre les gens incapables de lire par atrophie de tout intérêt pour la chose littéraire, paresse mentale ou simple désinformation.
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« Ne jugez pas un livre d’après sa couverture », dit quelqu’un.
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-Vous savez la nouvelle?

-Quoi?

-Les nègres, les nègres!

-Et alors?

-Ils s'en vont, ils vident les lieux, ils se défilent, vous ne savez pas?

-Ils se défilent? Qu'est-ce que tu chantes? Comment peuvent-ils s'y prendre?

-Ils peuvent, c'est tout. Ils le feront. Ils sont déjà en train.

-Un ou deux, pas plus?

-Tout ceux du Sud, jusqu'au dernier!

-Non!

-Si!

-Il faut que je voie ça. C'est pas croyable. Où partent-ils... en Afrique?

Un silence.

-Sur Mars.

-Tu veux dire sur la planète Mars?

-Tout juste.

Les hommes se tenaient dans l'ombre étouffante sous le porche de la quincaillerie.

L'un d'eux s'arrêta d'allumer sa pipe. Un autre cracha dans la poussière brûlante.

-C'est pas possible. Ils ne peuvent pas faire ça.

-N'empêche qu'ils le font.

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En 1999, ce n’était qu’un grain de sable. On s’est mis à censurer les dessins humoristiques, puis les romans policiers, et naturellement, les films, d’une façon ou d’une autre, sous la pression de tel ou tel groupe, au nom de telle orientation politique, tels préjugés religieux, telles revendications particulières ; il y avait toujours une minorité qui redoutait quelque chose, et une grande majorité ayant peur du noir, peur du futur, peur du passé, peur du présent, peur d’elle-même et de son ombre.
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Ray Bradbury
On ne peut dire à quel moment précis naît l'amitié. Si l'on remplit un récipient goutte à goutte, il finit par y en avoir une qui le fait déborder; ainsi, lorsque se succèdent les gentillesses, il finit par y en avoir une qui fait déborder le cœur
Ray Bradbury
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« Connaître à demi est périlleux. Bois à en perdre le souffle ou ne t’abreuve pas à la source des Muses. Là des courants affleurant la surface intoxiquent le cerveau, mais si tu bois à satiété ta lucidité t’est rendue. » Pope.
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....La paix, Montag. Proposez des concours où l’on gagne en se souvenant des paroles de quelques chansons populaires, du nom de la capitale de tel ou tel État ou de la quantité de maïs récolté dans l’Iowa l’année précédente. Bourrez les gens de données incombustibles, gorgez-les de « faits », qu’ils se sentent gavés, mais absolument « brillants » côté information. Ils auront l’impression de penser, ils auront le sentiment du mouvement tout en faisant du sur-place. Et ils seront heureux parce que de tels faits ne changent pas.
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La politique ? Une colonne, deux phrases, un gros titre ! Et tout se volatilise ! La tête finit par vous tourner à un tel rythme sous le matraquage des éditeurs, diffuseurs, présentateurs, que la force centrifuge fait s’envoler toute pensée inutile, donc toute perte de temps !
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Gavez les hommes de données inoffensives, incombustibles, qu'ils se sentent bourrés de "faits" à éclater, renseignés sur tout. Ensuite, ils s'imagineront qu'ils pensent, ils auront le sentiment du mouvement tout en piétinant.
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Toutes choses ont leur temps. Oui. Temps d’abattre et temps de bâtir. Oui. Temps de se taire et temps de parler.
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La différence entre l'homme qui tond simplement le gazon et le vrai jardinier réside dans la façon de toucher aux choses, disait-il. L'homme qui pousse sa tondeuse aurait pu n'être jamais là ; le jardinier y sera présent toute sa vie.
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Nous sommes trop nombreux, songea-t-il. Nous sommes des milliards et c'est beaucoup trop. Personne ne connaît. Des inconnus viennent vous violer. Des inconnus viennent vous arracher le coeur. Des inconnus viennent vous prendre votre sang.
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Je ne parle pas des choses, avait dit Faber. je parle du sens des choses. Là, je sais que je suis vivant
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Le téléviseur est "réel". Il est là, il a de la dimension. Il vous dit
quoi penser, vous le hurle à la figure. Il doit avoir raison, tant il paraît avoir raison. Il vous précipite si vite vers ses propres conclusions que votre esprit
n'a pas le temps de se récrier : "Quelle idiotie !"
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- Je bazarde les enfants à l'école neuf jours sur dix. Je n'ai à les supporter que trois jours par mois à la maison; ce n'est pas la mer à boire. On les fourre dans le salon et on appuie sur le bouton.
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Tout ce qui sort un peu de l'ordinaire est détestable pour l'Américain moyen.

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Vous avez peur de commettre des erreurs. Il ne faut pas. Les erreurs peuvent être profitables. Sapristi, quand j'étais jeune, je jetais mon ignorance à la tête des gens. Et ça me valait des coups de bâtons. Quand j'ai atteint la quarantaine, mon instrument émoussé s'était bien aiguisé. Si vous cachez votre ignorance, vous ne recevrez pas de coups mais vous n'apprendrez rien.
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