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Citations de Ray Celestin (225)


Quand Costello était jeune, il aimait voir New York se transformer en permanence, faire de la place pour s'agrandir. Maintenant qu'il n'était plus aussi jeune, il aurait aimé que ça s'arrête. Plus les choses changeaient vite, plus le passé se battait avec le présent et plus les frictions avec l'avenir se faisaient sentir.
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Alors Ida avait décidé de regarder dans l'autre sens et s'était réfugiée dans le passé. Car le passé possède une grande qualité : on en connaît déjà l'issue. Même s'il est terrible, il a l'avantage d'être certain, et dans les moments d'indécision il apporte du réconfort et met du baume au cœur des désespérés.
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Gabriel se retrouva seul. Comme un homme qui tombe.
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Si cette ville était une personne, ce serait une pute sur le déclin. Avec du rouge à lèvres mal étalé et des dents jaunes, souriante et minaudante, enveloppée dans des vêtements en soie française défraîchie. La coquetterie et les falbalas pour masquer la déchéance. (p94)
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Lewis n'avait jamais rien vu de pareil. La ville entière était submergée de jazz. Depuis les honky tonks de Back o'Town jusqu'aux cabarets de Tango Belt, en passant par les demeures et les cafés qui étaient normalement silencieux, des centaines de morceaux se déversaient dans les rues. sur le chemin qui l'avait amené de chez Mayann au cabaret où il devait jouer, il avait dû voir à peu près tous les moyens possibles et imaginables de faire de la musique là où il n'y avait pas d'orchestre.
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Kerry avait compris qu'à La Nouvelle-Orléans rien ne pouvait avoir lieu sans musique, qu'il s'agisse de manifestations ou d'enterrements, de carrioles publicitaires ou de camelots écoulant leurs marchandises dans les rues. Les habitants de La Nouvelle-Orleans n'étaient heureux que quand il y avait de la musique.
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Que faisait-on des débris de rêves ? Est-ce qu’on les ramassait pour les recoller et en faire quelque chose d’autre ou bien est-ce qu’on laissait les éclats joncher le sol pour s’écorcher les pieds dessus jusqu’au sang ?
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Je pensais que nous n’avons peut-être pas découvert la vérité, c’est la vérité qui nous a trouvés
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Ils étaient des milliers à arriver à La Nouvelle-Orléans chaque mois. Beaucoup venaient de la campagne, ils étaient pour la plupart noirs et pauvres, tous en quête d’une vie meilleure. Il était probablement déjà trop tard quand ils se rendaient compte qu’ils n’avaient fait qu’échanger une forme de pauvreté contre une autre. Ils passaient d’une cabane au sol en terre battue à des taudis dans des quartiers violents
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Tout le monde s’en fout de ce que je pense. Les gens croient ce qu’ils veulent croire
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Kerry avait compris qu'à La Nouvelle Orléans rien ne pouvait avoir lieu sans musique, qu'il s'agisse de manifestations ou d'enterrements, de carrioles publicitaires ou de camelots écoulant leurs marchandises dans les rues. Les habitants de La Nouvelle Orléans n'étaient heureux que quand il y avait de la musique.
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Il adorait la Nouvelle-Orléans, mais il ne se faisait aucune illusion : il savait que c’était une ville de ségrégation et de racisme. Il travaillait sur un bateau pour les Blancs mais tout le monde écarquillerait des yeux furieux si jamais il s’avisait de mettre un pied sur la piste de danse.
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C'était différent du temps des Français, vous savez. Y avait même des fois où des Noirs étaient propriétaires d'esclaves noirs ! C'est le monde à l'envers, hein ?
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Mettons que le tueur attaque sans raison particulière: il est logique de changer de quartier puisque nos patrouilles se concentrent sur Little Italy en ce moment. Mais pourquoi cet appartement précis? Dans un immeuble au quatrième étage? S'il procédait vraiment au hasard, il aurait pu choisir plus facile. Vu les risques qu'il a courus, c'est qu'il visait quelqu'un pour une bonne raison. Ce qui veut dire que ces meurtres ont été planifiés, et que ce ne sont pas des massacres perpétrés au hasard par un dément.
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Ray Celestin
Elle ne voyait pas pourquoi elle devrait se contenter d'une carrière au bas de l'échelle juste parce que les gens considéraient que son sexe et la couleur de sa peau étaient un problème.
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La Nouvelle-Orléans était à part, elle était comme la face obscure du pays. Entre la population francophone, les frontières raciales floues et le climat tropical, la Nouvelle-Orléans était considérée par le reste de l'Amérique comme un lieu exotique, une enclave étrangère, cachée au cœur du Sud profond. C'est une ville qui ressemblait plus aux ports moites et ténébreux des Caraïbes qu'aux cités puritaines du Nord.
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On lui avait dit un jour que La Nouvelle-Orléans était une ville capable de transformer les moines en prédateurs gloutons et les saints en meurtriers, et il se demandait si ça ne valait pas aussi pour les gens sains d’esprit qui devenaient dingues.
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J'aime beaucoup le jazz. Aussi je jure par tous les diables résidant dans les Enfers, que seront épargnés tous ceux dont la demeure dansera au rythme d'un groupe de jazz. Si tout le monde écoute des orchestres de jazz, tant mieux pour vous. Ce qui est certain, c'est que, parmi ceux qui ne swingueront pas mardi prochain, certains seront exécutés.
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Venez voir tous ces vampires. Regardez-les traîner sur Times Square. Regardez ce grouillement empressé sous l’orbe des étoiles. Les putes, les macs et les junkies, les dealers, les vendeurs à la sauvette, les arnaqueurs, ceux qui jouent des coudes et du couteau, les grandes gueules, les poules dépouilleuses de poivrots, les détrousseurs d’ivrognes, les fugueurs, les flâneurs et les clodos, ceux qui claquent leur pognon et les pouilleux qui n’en ont pas. Ils se retrouvaient tous là, attirés comme des mouches jusqu’au coeur de la plus grande ville du monde par l’éclat des néons, la frénésie du jazz, l’appât du gain.
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John Riley entra dans les locaux du New Orleans Times –Picayune d’un pas incertain. Il avait une heure et demie de retard. Il s’installa à son bureau, poussa un long et lent soupir avant de lever la tête pour regarder autour de lui. Il avait beau avoir l’esprit embrouillé, il se rendait bien compte que ses collègues l’examinaient du coin de l’œil, au point qu’il se demanda s’il paraissait vraiment négligé. Il était sorti la nuit dernière, sur Elysian Fields Avenue, au même endroit que d’habitude, et il porta la main à son visage pour s’assurer qu’il ne transpirait plus. Ses doigts rencontrèrent une barbe d’au moins deux jours. Il aurait quand même du se regarder dans un miroir avant de venir travailler.
En tournant la tête vers son bureau, son regard tomba sur sa machine à écrire. Avec son cadre métallique noir, le croissant des barres de caractères, ses leviers et ses touches, elle lui parut menaçante. Son air froid et rebutant lui donnait un aspect presque surnaturel. Il se rendit copte qu’il n’était pas en état de se mettre à écrire. Il lui faudrait un certain nombre de cafés, un paquet de cigarettes, peut-être même un petit cognac du midi avant d’être capable de s’attaquer à une activité nécessitant un cerveau en état de marche.
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