AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Ray Garton (25)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Tapineuses vampires

Les tapineuses vampires... voilà un titre... dont je me serais passée. Pourquoi l'avoir lu alors? Voilà ce qui arrive quand on se retrouve prise d'insomnie chez un ami, en ayant oublié son livre et n'ayant que ce mince volume sous la main pour patienter. Alors plutôt que me retourner en vain à la recherche d'un sommeil en fuite, et bien, j'ai lu... A défaut d'autre chose, les grosses ficelles et les invraisemblances de l'intrigue ont prêté à sourire. L'auteur a voulu mêler Eros et Thanatos en une spirale vampirique et enneigée. Sauf que ça ne prend pas du tout et que l'ensemble retombe très très vite avec le "splof" du soufflé effondré. L'écriture est... à l'image de la couverture. Guère besoin d'en dire plus. Les personnages sont plats, sans recherche ni profondeur.



Une série Z littéraire comme il en existe beaucoup. Je ne recommanderai pas ce roman. Sauf à se retrouver coincé et insomniaque avec rien d'autres sous la main. Entre deux maux...
Commenter  J’apprécie          190
Tapineuses vampires

Bill Ketter est routier et se sent seul. Sa femme l'a quittée avec ses enfants, depuis plusieurs mois . Esseulé, il décide de profiter des charmes d'une fille peu farouche dans un restoroute. Mal lui en pris, la jeune femme n'en voulait pas seulement à son argent. Depuis ce temps, il se sent transformé avec des envies bizarres. Mais il a pu remarquer un semi-remorque qui semble relié à la jeune femme. Et il est bien décidé à se venger.



Des vampires qui ont trouvé le moyen de passer presque inaperçues tout en pouvant s'alimenter. Mais, une tempête se profile.



Une histoire originale de vampire avec une montée croissante vers une fin pleine d'action.



J'ai beaucoup aimé.
Commenter  J’apprécie          183
Piège pour femmes

Ah !!!! Les boîtes à livres sont pour moi de véritables mine d'or !

Et oui au détour d'une de ces boîtes j'ai trouvé ce livre.

Je ne connaissais pas du tout l'auteur, je ne pensais pas autant m'intéressait à ce livre et pourtant...

Il est génial la tension est présente des le début et ce jusqu'à la fin, les personnages sont sympathiques (bien sur d'autre son abject...)

Je ne m'attendais nullement à autant de chamboulement...



Ce qui ce passe autour de Rita et ses enfants...Une horreur des gens sans pitié, sans scrupule...

Tout n'est que manipulation, illusions, trahisons...

La fin m'a bien laissé triste par rapport à cette pauvre Colleen...



Un très bon moment, merci à la personne qui a laissé ce livre !
Commenter  J’apprécie          120
Tapineuses vampires

Il m'amuse de commenter ce livre. J'étais chez un petit bouquiniste inconnu, en voyage et devant reprendre le train quelques minutes plus tard, j'étais très fatigué, triste et , en prime, peu inspiré par ce que je voyais. Surgit ce titre improbable qui me fait sourire et m'intrigue : peut-on vraiment écrire un livre et intituler sa traduction "Tapineuses vampires" ? Je le sors du rayonnage, vois la couverture, merveilleuse elle aussi... Il est vendu, sans surprise, pour une somme dérisoire et je me laisse tenter. Je l'ai lu dans le train, parfois hilare, et prête volontiers depuis cette "petite merveille" à des ami(e)s choisi(e)s qui s'en amusent fréquemment. Ah oui, et le titre est tout à fait exact, nous parlons bien de tapineuses...vampires. La couverture est tout aussi honnête et il est difficile de lire Garton sans penser à Ed Wood.

*

Au premier degré et sauf si vous aimez un ouvrage racoleur, mêlant horreur, sexe (enfin, sexe vu par le prisme du lectorat majoritaire en Amérique du nord, donc assez convenu et peu troublant), personnages caricaturaux et écriture "appliquée" (cet écrivain est plus un bon artisan qu'un créateur de génie) vous risquez de vous ennuyer ferme et/ou de vous agacer. Mais si, comme moi, il vous arrive d'avoir des curiosités aussi loufoques qu'assumées pourquoi pas ? C'est rapide à lire et peut distraire.

*

Comment conclure sans vous offrir le lien vers l'équivalent filmique à mes yeux et sans vous proposer un petit site fort sympathique ? http://www.nanarland.com/Chroniques/chronique-plan9-plan-9-from-outer-space.html
Commenter  J’apprécie          111
Crucifax

Bien loin de l’horreur sexy et excessive de TAPINEUSES VAMPIRES, SEDUCTIONS ou EXTASE SANGLANTE, Ray Garton s’attaque ici aux sectes avec un roman bizarre, annoncé comme un récit de terreur mais qui, en réalité, prend beaucoup de temps à décoller.

Si l’inscription du roman dans la seconde moitié des eighties s’avère plaisante avec le contexte classique des groupes de hair metal, les mouvements anti-musique rock, la crainte du satanisme, etc., CRUCIFAX ne se montre pas aussi divertissant qu’il aurait pu l’être. En dépit de quelques scènes cradingues qui témoignent de son appartenance au mouvement splatterpunk, Ray Garton joue surtout la carte d’une épouvante plus mesurée et plus sérieuse. D’où un ton posé et une construction progressive de l’horreur malheureusement pas franchement passionnante tant l’intrigue semble linéaire et, surtout, déliée par de trop nombreuses digressions qui ralentissent l’action.

L’écrivain œuvre dans un genre plus social ou sociétal avec des thématiques liées à l’adolescence, l’appartenance quasi tribale, la sexualité, la drogue, etc. CRUCIFAX nous dépeint des individus qui tombent sous la coupe de personnes peu fréquentables. Nous sommes donc quasiment dans un « roman nécessaire » comme on dit. Sauf que l’amateur de fantastique pure et de terreur restera sur sa faim. Excepté quelques passages réussis le tout manque de punch pour convaincre et l’intérêt se dilue trop au fil des pages pour aboutir à autre chose qu’une déception. Un roman atypique pour Ray Garton que l’on a connu plus ramassé et plus inspiré.


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          70
Extase sanglante

Bienvenue dans les bas-fonds de Manhattan. À première vue, il s'agit d'une histoire de vampire, à première vue… Ray Garton, je ne connais pas. Une petite recherche sur l'un des mes sites préférés et j'apprends que cet écrivain à écrit un livre pour adolescentes (« Sabrina fait des mystères » de la série « Sabrina l'apprentie sorcière »). Je m’esclaffe de voir cela quand je connais le contenu du livre que j'ai entre les mains…



Que dire devant la médiocrité de son contenu ? Amateur de sexe, ce livre est fait pour vous. Et des scènes érotiques voir même pornographiques, il y en a tous les deux pages. Je ne suis pas contre l'utilisation de scènes chaudes, mais de là à saturer le roman, ça me saoule.

Tout commence lorsque la copine Devay le quitte. L'homme voyage dans les rues sombres aux enseignes alléchantes. Son choix se porte sur une devanture plus sobre « Live girl ». Cet un droit pour adulte, un peep-show.



Le premier chapitre est épouvantable, dans le sens où la lecture est difficile à lire. Aucun enchaînement, si ce n'est qu'un saut de ligne pour espacer deux histoires. Nous avons celle de Davay et celle d'un journaliste Benedek. Fort heureusement, les autres chapitres sont destinés à l'un ou à l'autre. Je note aussi un changement d'écriture. Dans le premier chapitre, donc, l'auteur emploi une multitude de répétitions.

Et puis, nous rentrons dans le vif du sujet : le sexe. Je pensais avoir à faire à une histoire de vampire ce qui à première vue ne me semblait pas le cas. On apprendra par la suite – très très loins dans le livre – que ce sont bien des vampires, mais qui tiennent un commerce. Ce sont des femmes qui vident les bourses tout en se nourrissant de sang.

Le résultat est étrange. Il a des passages divertissants avec quelques scènes marrantes comme lorsque Davay sent une odeur qui le titille chez Casey. J'ai bien aimé l'originalité de transfusion de la germe vampirique sur Davay. Toutefois, je me suis ennuyé .

Je ne sais pas si c'est moi qui suis réfractaire au vampirisme, mais je n'ai pas aimé ce livre. Cela est due aux nombreuses scènes de sexe, mais pas que.
Commenter  J’apprécie          60
Seductions

« Séductions » (« Seductions » - 1984) est l’unique roman de l’auteur américain Ray Garton publié dans la collection Gore. C’est aussi son tout premier livre sur la soixantaine qu’il a écrit.



Donald, professeur d’anglais ne dort plus depuis plusieurs jours. Il fait des cauchemars prémonitoires. Dans l’établissement scolaire où il travaille, un jeune homme au physique avantageux fait son apparition. Ce garçon, anormalement bronzé pour la saison, attire le regard des filles avec sa démarche chaloupée dans sa paire de jeans moulants. Son regard hypnotique et sa voix parfaitement modulée fait fondre la gent féminine.



Bill, le frère de Donald a rencontré une superbe femme dans des circonstances mystérieuses. Lors d’un incendie dans un bois à proximité de la ville, il l’a découverte nue avec des vêtements dans les mains…



Un peu partout dans le pays des disparitions de corps sont signalées. A chaque fois, une grosse quantité de sang est trouvée sur place.



Le récit commence lentement. Dans les premiers chapitres, l’auteur nous décrit l’état de santé de Donald qui se dégrade. Puis le rythme s’accélère dès qu’il est question des deux « mannequins » au comportement étrange. Mais le suspense est vite évincé. Dès la page 40, l’auteur parle d'une créature dans un déguisement. Ces êtres se manifestent tous les deux cents ans environ et prennent l’apparence de la femme ou de l’homme idéal de leurs victimes. Comme David Vincent dans la série TV « Les Envahisseurs », Donald est seul au début à soupçonner quelque chose d’anormal chez ces créatures. Mais il est rejoint par Freddie une jeune fille télépathe capable aussi de les reconnaître. L’arrivée de cette alliée intervient trop soudainement dans l’histoire et tout va trop vite à la fin du récit. Je pense que certains passages ont été coupés lors de la traduction. Cependant, il y a bien pire dans la collection…



Bref, rien de bien original dans cette histoire si ce n’est l’angle sexuel choisit par l’auteur pour aborder le thème archiconnu d’une invasion étrangère. Les scènes gore sont particulièrement douloureuses. En effet, le sexe des créatures est muni de crocs !



C’est un roman Gore qui se laisse lire avec plaisir malgré ses défauts.
Commenter  J’apprécie          60
Tapineuses vampires

"Tapineuses vampires" ou comment trouver un titre attracteur pour... pas grand chose.

Le vrai titre est "Lot Lizards", Lézards de Nuit, c'est à dire les prostituées spécialisées dans les aires de repos pour routiers.

(Donc ce ne sont pas des tapineuses, puisqu'elles n'arpentent pas le trottoir, mais bref...)

Ray Garton décide d'y introduire du fantastique et de la terreur en supposant que ces filles... soient des vampires.



Notre histoire commence avec un routier fraîchement séparé qui décide d'avoir recours à une fille... et les choses vont se compliquer.

Agressé, détroussé, hagard, notre héros découvre qu'en plus de tout cela, il n'est plus vraiment le même. Et il va décider de se venger.



Impossible d'éviter une comparaison (relative) avec le film "Une Nuit En Enfer", mais à dire vrai, si on pouvait imaginer que Ray Garton allait mêler sexe, prostitution et vampirisme dans un cocktail pétillant et sulfureux, il n'en est rien du tout.

Les Lézards de nuit ne sont qu'un prétexte (mal échafaudé) pour situer un lieu et des personnages et l'auteur passe complètement à côté de son sujet en nous balançant une histoire classique avec des protagonistes et un terrain interchangeables.

Si on remplace les lézards de nuit par des serveuses et le relais routier par un macdo, l'histoire ne change pas d'un poil.



Donc, une énième histoire d'horreur banale, dont on pourrait tirer un film de série B, vendu 4€99 par votre supermarché préféré pendant la période d'Halloween.
Commenter  J’apprécie          50
Entrée interdite

Le Californien Ray Garton est un des spécialistes de l'horreur très prolifique qui fut, hélas, peu publié chez nous. Il se fait connaitre par une poignée de titres assez rentre-dedans, quasiment splatter-punk, qui mélange horreur sanglante et scènes de sexe. SEDUCTIONS est ainsi publié chez Gore tandis que CRUCIFAX et EXSTASE SANGLANTE le sont chez Pocket Terreur puis TAPINEUSES VAMPIRES chez J'ai Lu et ALLIANCE MALEFIQUE chez Lefrancq. Également sorti chez J'ai Lu, cette ENTREE INTERDITE est nettement plus soft et se destine davantage aux adolescents. L'auteur a livré des novélisations de « Buffy » et « Sabrina » et ce roman court (127 pages) se rapproche de ce genre de titres pour les jeunes filles.

Quatre amies sont séparées par les circonstances à 12 ans mais promettent de se retrouver, six ans plus tard, dans le musée de cire d'une petite ville. Erika, Leslie et Lynda se réunissent mais Karin, la dernière membre du quatuor, est absente. Sa mère affirme qu'elle ne viendra pas. Tant pis, les copines décident de profiter de leur soirée pour une dernière virée dans le musée de cire complètement délabré. Mal leur en prend…

Soixante bouquins et un titre de « Grand Maitre de l'Horreur »…beau parcours pour Garton. ENTREE INTERDITE fut publié sous le pseudo de Joseph Locke et reprend toutes les conventions du slasher : des amis perdus de vue qui se retrouvent dans un lieu isolé et effrayant (un musée de cire), un maniaque costumé, un secret, des manipulations et autres « misdirections » sur l'identité du coupable,…

Rien de bien neuf mais le bouquin fait le job, comme on dit : l'auteur mélange des éléments déjà lus (et vus) précédemment pour aboutir à une tambouille plutôt nourrissante. Entre « La maison de cire », « Massacres dans le train fantôme » et « Souviens-toi l'été dernier », Garton nous confectionne un plaisant petit slasher que l'on conseillera volontiers aux adolescents qui veulent effectuer le grand saut entre « Chair de poule » et Dean Koontz.

Commenter  J’apprécie          40
Tapineuses vampires

Eclectisme, voici un mot qui convient admirablement au Californien Ray Garton. On pourrait également ajouter prolifique puisqu’il débuta sa carrière par le sympathique SEDUCTIONS (un mélange d’érotisme et d’horreur sanglante publié dans la collection « Gore ») avant d’embrayer avec une soixantaine de romans. A côté de récits d’épouvante (avec quelques rares publications françaises comme le très chaud EXTASE SANGLANTE, l’oppressif CRUCIFAX ou encore ALLIANCE MALEFIQUE), on le retrouve derrière de nombreuses novelisations (L’INVASION VIENT DE MARS, FREDDY 4 et 5, etc.) sans compter des bouquins inspirés de séries télévisées comme « Buffy » ou « Sabrina l’apprentie sorcière ». Bref, la quasi-totalité de son œuvre reste méconnue du public français alors qu’il a été couronné outre-Atlantique d’un Horror Grand Master Award.

Ecrit en 1990, TAPINEUSES VAMPIRES fut édité chez J’ai Lu dans leur collection « Epouvante » sous une couverture aussi attrayante que son titre, traduction assez racoleuse du « lot lizards » original. Cette expression argotique désigne les prostituées qui fréquentent les parkings pour routiers aux Etats-Unis.

Récemment séparé de son épouse A.J., le chauffeur de poids lourd Bill Ketter va rencontrer un de ses lézards nocturnes et passer la nuit avec elle. Malheureusement, au réveil, Bill n’est plus tout à fait le même…Il est devenu un vampire. Un an plus tard, désireux de se venger des créatures de la nuit, Bill retrouve sa femme, accompagnée de son nouveau compagnon Doug, et ses enfants, dans un relais routier. Un accident de la route et une tempête de neige oblige, en effet, la famille à s’y réfugier. Or, à l’extérieur, un mal mystérieux s’est libéré…

Classique, le roman de Garton évoque évidemment les classiques récits de sièges (les vampires remplacent ici les zombies de « La nuit des morts vivants » ou les Indiens des westerns à la « Quand les tambours s’arrêteront ») et avance à bon rythme, aidé par une pagination restreinte (250 pages). On pense aussi à des œuvres ultérieures comme « Une nuit en enfer » (pour le cadre) ou « 30 Jours de nuit » (pour l’environnement glacial). La publication chez Presse Pocket assure d’ailleurs une traduction intégrale, ce qui est appréciable, chez Gore (collection dans laquelle son mélange de sexe et de sang aurait pu le conduire), il eut fallu l’amputer d’un tiers.

Pour épaissir le récit, l’écrivain joue, classiquement, sur les rapports entre les membres d’une famille éclatée : d’un côté la mère et son nouvel amour, accompagné de ses enfants plus ou moins en crise, de l’autre le père qui aimerait renouer avec sa femme et regagner l’affection de sa progéniture. Rien d’original mais, au-delà des stéréotypes le tout demeure crédible et convaincant. Nous avons droit également à la petite fille malade qui « sent » que quelque chose de maléfique s’est libéré. Bien sûr, lorsqu’elle affirme qu’il faut « partir tout de suite » nul ne la croit et on lui rétorque d’un ton condescendant « mon poussin, ne sois pas ridicule ». On devine la suite…Avec une petite variation, sa maladie (laissons le suspense quoique l’on comprenne aisément la direction suivie par l’auteur) permettant finalement de vaincre la reine des vampires, créature monstrueuse et avide proche de la pondeuse de « Aliens ». Le dernier acte, ramassé et spectaculaire, emporte ainsi l’adhésion par son énergie en proposant un bel affrontement entre les humains et les vampires. Tradition oblige, la fin laisse la porte ouverte à une suite qui ne fut jamais écrite

Ecrit de manière efficace mais sans beaucoup de recherches ou de fioritures, plaisant à suivre mais moins sanglant ou sexy qu’on ne l’espérait, TAPINEUSES VAMPIRES ne prétend pas renouveler la littérature d’horreur ou marquer d’une pierre blanche l’histoire du vampirisme. Le livre assume son statut de divertissement, équivalent d’une bonne série B cinématographique qui se lit rapidement mais sans véritablement marquer les esprits.


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          30
Histoires de sexe et de sang

Ce que j’ai aimé : Ca m’a fait replonger dans ce type de littérature que j’avais délaissé depuis mon adolescence. Globalement, les nouvelles sont plutôt bonnes et bien prenantes.



Ce que je n’ai pas aimé : Que ça se termine. Il y a bien un volume 2, donc si je tombe dessus chez un bouquiniste…
Lien : http://wc.pressepuree.fr/his..
Commenter  J’apprécie          30
Histoires de sexe et de sang

Recueil de nouvelles ayant pour cadre le sexe et l'horreur.



1°) Graham Masterton : Réincarnations en chaine. Un homme adultère n'est pas au bout de ses surprises...



2°) Robert McCAMMON Le Mââchin : Un homme complexé par la taille de son machin va voir une vaudou...



3°) Richard Christian MATHESON, L'Homme idéal :

Une femme consulte sont médecin pour parler de son "homme" violent.
Commenter  J’apprécie          20
The X-Files : Trust No One

"Trust No One" est un recueil de quinze nouvelles dans le monde surnaturel des X-Files. Jonathan Maberry a réuni dix-sept auteurs du moment pour alimenter la mythologie déjà dense d'un univers qui ne cesse encore aujourd'hui de fasciner des millions de fans.



Comme dans toute anthologie, la qualité et l'intérêt est variable. Là où certain(e)s nagent comme un poisson dans l'eau d'autres évoluent difficilement à la surface. Les nouvelles sont les suivantes avec, précisée entre parenthèses, l'année où se déroule l'intrigue pour la resituer vis-à-vis de la chronologie de la série télévisée, ainsi qu'une petite notation individuelle :



"Catatonia" (1994)*** : Dans une petite ville du Massachusetts, des phénomènes d'une rare violence surviennent. C'est l'histoire dont je me souviens le moins bien si ce n'est que la présence d'Alec Krycek est un petit plus par rapport à ce que propose habituellement les récits hors série télé.



"The Beast of Little Hill" (1995)*** : A Little Hill dans le Missouri, un homme prétend détenir un alien prisonnier de la glace quand un autre affirme avoir un cadavre extraterrestre dans sa grange. Une attraction comme une autre pour attirer le touriste et se faire un peu de blé. Mulder, toujours à l'affût de la moindre piste le menant vers un ailleurs, s'empresse de se rendre sur place. Mais quand la glace du réfrigérateur fond et qu'une série d'attaque violente s'abat sur la petite ville, Scully a peut-être tort de se moquer de son partenaire…



"Oversight" (1994)* : Les Affaires non-classées sont une fois de plus en danger. Le directeur adjoint Walter Skinner, supérieur hiérarchique du duo Mulder et Scully, doit prouver l'utilité de la section des X-Files alors que le taux d'élucidation et d'arrestation est risible par rapport aux autres services du FBI. C'est très certainement une des plus mauvaises histoires du livre puisque, comme par hasard, la femme en charge d'évaluer l'intérêt ou non des X-Files va être directement la cible d'une étrange affaire. Le seul intérêt peut-être est que Skinner se retrouve au centre du récit.



"Dusk" (2015)***** : Pour qui a eu sa période "Twilight", cet épisode est plutôt amusant puisqu'il se base sur une parodie de la célèbre saga vampirique. Le concept du vampire a été abordé plusieurs fois dans la série télé et ce de différente manière. Cette nouvelle en est une de plus et réussie qui plus est.



"Loving the Alien" (1997)** : Avec une narration à la première personne, cette histoire nous place au plus près de la vision particulière de Dana Scully. A la recherche de son partenaire disparu, elle va remonter la piste d'un potentiel traquenard. Le twist final ne m'a pas totalement convaincu...



"Non Gratum Anus Rodentum" (1994 et 1970)* : Seconde nouvelle qui se focalise sur Walter Skinner, elle ne serait pas inintéressante si le concept de l'homme qui devient animal n'était pas vu, revu et re-revu même dans X-Files. Le rat-garou, faut pas pousser, y'a pas de quoi en faire une histoire même en y collant un background factice au cœur du Vietnam.



"Back in El Paso My Life Will be Worthless" (1994)** : J'aurais aimé que cette histoire de serial killer capable de changer d'apparence soit mieux travaillée pour pleinement l'apprécier. Déjà, cette idée de prendre l'apparence d'une autre personne est pleinement incarnée par une des factions extraterrestre au cœur de la mythologie de la série, ensuite le tueur en série qui annonce à la fin "bon, ben je crois que je vais arrêter de tuer " est un peu trop indigeste pour être acceptable. Reste quelques bonnes idées.



"Paranormal Quest" (1997)***** : Paranormal Quest est une émission de télé réalité qui suit une équipe de chasseurs de fantômes. Quand sur l'un de leur tournage, une jeune fille meurt, le cœur littéralement arrachée de sa poitrine par une force invisible, Mulder et Scully se doivent d'enquêter. Une des rares histoires de ce tome qui maitrise le concept de suspense. Un récit maitrisé pour nous plonger comme il faut dans le monde des X-Files.



"King of Watery deep" (2000)** : En Arabie Saoudite, des américains disparaissent au large d'une île. Mulder et Scully sont mandaté pour découvrir ce qu'il s'est passé. Outre le recours à la mythologie sumérienne, cette délocalisation permet surtout à l'auteur de dresser une critique de la condition féminine dans le royaume saoudien à travers ce que doit endurer Scully. Ca se laisse lire mais peut-être trop exotique pour un X-Files, sans compter la révélation finale un peu facile pour maintenir la cohérence.



"Sewers" (1963 et 1990)** : Le début de la série télévisée est marquée par l'affectation de Dana Scully aux côtés de Fox "Spooky" Mulder. Mais avant cela, Mulder travaillait déjà du côté du surnaturel. Cette histoire fait partie des premiers dossiers sur lesquels il a travaillé sous l'impulsion d'Arthur Dales, le prédécesseur de Mulder. L'occasion de revoir ce vieux monsieur reprendre du service sur les traces d'une vieille connaissance. En revanche, nous présenter un Mulder marié à une certaine Samanda (pour créer un lien avec Samantha, sa sœur disparue) c'est trop ! Pourquoi pas ajouter un chien qui fume des Morley au tableau tant qu'on y est ?!



"Clair de lune" (1994)* : Bon… Une énième histoire de lycanthropie. Inutile de s'y attarder.



"It's All in the Eyes" (2009)***** : Si l'on considère ces quinze récits comme une saison supplémentaire à la série télévisée, alors cet épisode serait un "spécial Halloween". Dans la nuit du 30 octobre, un double meurtre est perpétré dans un magasin spécialisé dans la création de mannequins et poupées horrifiques. La seule victime encore en vie prétend d'ailleurs que c'est l'une des dernières créations qui a commis le crime. Un peu facile d'accuser la poupée inerte, non ?! Mais quand en plus le cimetière non loin de là est profané, Mulder et Scully risque vivre un Halloween bien mouvementé ! Heather Graham réussit a mêler originalité et classiques de l'horreur dans cette affaire non-classée inédite.



"The House of Hickory Hill" (1997)***** : Avec une référence assumée à Amytiville, Max Allan Collins nous offre sa vision de la maison hantée. Entre lourd passé, secret de famille et légende urbaine, l'auteur nous mène à la baguette dans cette affaire d'enlèvement vraiment réussie.



"Time and Tide" (2000 et 2035 ?) **** : L'histoire n'est pas mal du tout bien qu'un peu bizarre. Dans une base militaire désaffectée, la pièce d'un bunker donnant sur la mer s'ouvre sur une étrange double fenêtre. La vue aperçue de la fenêtre de gauche n'est pas la même que celle de droite. La disparition de trois adolescents laisserait même penser que l'une des fenêtres conduisent vers le futur… Le concept se démarque de ce qui a pu se faire auparavant dans The X-Files mais est-ce pour autant dans l'esprit de la série ? Je n'en suis vraiment pas sûr. Le gros problème ici est que tout est trop facilement accepté et trop explicite. Une fenêtre qui conduit dans le futur ? Ah ben, allons jeter un œil ! La narration manque cruellement de subtilité et de scepticisme surtout face à un passage temporel. Peut-être que plus développé et mieux introduit, ça passerait mieux.



"Statues" (1995)***** : Lorsqu'un homme se calcifie littéralement en public, il y a de quoi intriguer l'agent Fox Mulder. Quand d'autres victimes statufiées sont retrouvées à la vente dans une galerie d'art, il devient urgent pour le duo du FBI de découvrir la source du phénomène. Une gorgone vivrait-elle dans la Death Valley ? A moins que ce ne soit un basilic ou une cocatrix ? Peut-être de la déshydratation spontanée…

Originale et bien menée, l'intrigue sort du lot et conclut parfaitement ce premier volume anthologique des X-Files.



De manière générale, le présent livre souffre cruellement d'une absence de soin éditorial. Bourré de coquilles, mise en page non justifiée, et j'en passe, IDW Publishing propose une édition plutôt cheap au contenu à la qualité variable. Définitivement à réserver aux fans qui veulent prolonger les aventures de Mulder et Scully.



Challenge MULTI-DÉFIS 2018 : Un livre qui compte moins de 200 lecteurs sur sa fiche Babelio
Commenter  J’apprécie          20
Tapineuses vampires

La couverture est il faut bien le dire répugnante... Le roman l'est tout autant, l'auteur a essayé de créer un huit clos grâce à la neige. Mais la sauce ne prend pas, il n'y a pas de peur ni de suspense, et le tout est entre-coupé de scène de sexe vide et d'héroïsme basiquement ridicule.

La fin nous apporte un peu de ce qui manque dans ce roman, mais trop tard.
Commenter  J’apprécie          20
Baiser mortel

Roman très court, trop court à mon goût (155 pages), où l'on est transporté dans une petite bourgade ricaine tout ce qu'il y a de plus cliché. La communauté lycéenne, le jeune lambda fils du flic qui tombe amoureux de la nouvelle étudiante aussi belle qu'énigmatique, le bellâtre boss de la "team de baseball" qui devrait normalement conquérir sans problème n'importe quelle fille, mais qui, là, échoue lamentablement, créant des petites tensions et montées de testostérone... Et la touche de fantastique / hémoglobine pour saupoudrer le tout. Et on a donc au final une petite série B fantastique plaisante bien à mon goût. Lecture qui ne restera pas dans les annales mais qui reste sympa pour les amateurs.
Commenter  J’apprécie          10
Buffy contre les vampires, tome 21 : La Résur..

Bonjour,



la série Buffy contre les vampire était pour moi une série phare si bien en série TV qu'en livre.



Je n'ai pas eu le plaisir de pouvoir en finir la lecture mais sur les tomes que j'ai lu et don je me souviens (oui 20 ans on passé depuis) j'ai adoré chacun de ces livres.



Je me souviens les avoir acheté au fur et a mesure de leur sortie.



L'intrigue reste calqué sur la série TV mais comme je l'ai dit j'étais vraiment fan donc ça me plaisais beaucoup.
Commenter  J’apprécie          10
Buffy contre les vampires, tome 21 : La Résur..

Mon ressenti: Un bon roman dérivé de la série télévisée Buffy contre les vampires, même si le thème dans ce tome là n'est pas l'un des préférés.

~ C'est le mois de la lune de sang. On nous rappelle ici que Oz est un loup-garou depuis que son cousin Jordy l'a mordu.

~ Il y a des tensions entre Buffy et Willow...

~ Des chiens de l'enfer semblent créer des problèmes dans la vie de Sunnydale. Buffy, Giles, Alex, Willow et Oz se réunissent pour découvrir ce qui se passe...

~ J'ai moins aimé les démons hindous dans ce tome là.

~ J'ai aimé le fait que l'on parle du rapport avec la magie de Willow, du fait qu'elle ai lu beaucoup de livres de magie, son évolution.

~ J'ai adoré le fait que l'on se centre un peu plus sur les personnages de Willow et d'Oz.

~ La plume de l'auteur est fluide.
Commenter  J’apprécie          10
Tapineuses vampires

Un petit roman bien sympathique si on aime le genre. 250 pages pour suivre une nuit avec quelques personnages bloqués dans une grande station service aux pieds des montagnes. L'ambiance est là, très bien retranscrite... On sent la neige, les gros diesels des camionneurs, le froid, et l'horreur n'arrive que crescendo.

Mais alors quel est cet éditeur ou traducteur qui a pondu un tel titre???? je ne pense vraiment pas que "Tapineuses Vampires" fasse honneur à ce roman. Certes, ça colle pas mal à l'histoire, mais ça fait plutôt penser à un pauvre telefilm... Le titre original "LOT LIZARDS" a beaucoup plus de classe, et aurait pu être traduit autrement........
Commenter  J’apprécie          10
Tapineuses vampires

Je collectionne depuis longtemps tous ces vieux bouquins d'horreur des collections anciennes ... quand j'ai vu le titre de celui-ci avec en plus l'auteur, j'ai su que j'avais trouvé une pépite ! Pas en termes d'écriture, hein, c'est creux, mou, complètement série Z ... du titre à la réalité ... From Dusk till Dawn en version ratée quoi ! Des vampires prostituées dirigées par une maîtresse femme et voyageant dans des camions de stations service en stations services ... ouais, bon, le scénario ne casse rien, les personnages sont ratés (certains mériteraient des baffes), les vampires ne sont pas mal torchées (on sent que l'auteur aime son ... sujet), l'action (quand il y en a) est réussie, la finale attendue depuis le tiers du bouquin ... parfois débile, mais jamais totalement ennuyeux ... je retiens cette ambiance hivernale plus ou moins réussie !
Commenter  J’apprécie          10
Tapineuses vampires

Bill Ketter est un chauffeur de poids lourd séparé depuis pas très longtemps de sa femme et de ses enfants. Tout triste, il décide de se consoler une nuit avec une mystérieuse prostituée... mais la nuit dégénère bien rapidement. A son réveil, il constate qu'il a bien changé : sa peau est plus pâle et il éprouve une étrange soif... Un an plus tard, on retrouve sa femme, l'amant de celle-ci et ses enfants victime d'un grave accident les contraignant à se terrer dans un relais routier, alors qu'une tempête de neige sévit. Sauf que malheureusement, ils se rendront bien compte que des choses affreuses les guettent à l'extérieur, avide de sang frais... Bill revient aussi, retrouvant sa famille mais tous ce beau monde devra lutter toute la nuit contre des créatures abominables...

Une couverture assez singulière et sulfureuse, un titre tapageur et le tour était joué, titillant en plus mon addiction aux vampires. Et comment ? Bien mais sans plus.

L'histoire nous rappelle sans surprise le film génial de Tarantino, Une nuit en enfer. Un groupe se claquemurant dans un endroit isolé, en compagnie de vampires bien décidés de leur vider le sang, une lutte acharnée pour la survie jusqu'à l'aube, des geysers rouges... effectivement, l'influence est grande. Même s'il subsiste des différences.

Le livre a une ambiance sombre et tendue, entrecoupé de terreurs et de suspense. On se demande qui survivra de cette nuit, qui s'en sortira au delà de la neige et des crocs des filles...

Parlons de ces vampires ! Complètement à ce que le titre affirme, ce ne sont pas vraiment des prostituées de trottoirs mais des filles de joies arpentant les routes, (donc pas vraiment des "tapins") et qui sont sensuelles... Elles vendent leurs charmes pour mordre leurs victimes et sucer leur sang. J'ai trouvé cela un peu originale, des prostituées vampires ! Il est rare de voir des vampires appâtant des clients sur leur charme... Pourtant, si elles sont expertes en caresses, elles donnent bien la mort. Et elles ne font pas dans la dentelle ! Les morsures sont sanguinolentes comme on les aimes. En revanche, elles sont assez classiques ici : les crois et l'ail sont leur faiblesses ainsi que le jour... Quoique l'auteur a rajouté une nouvelle faiblesse assez innovante et qui peut leur être fatale mais je vous laisse lire le livre...

Malheureusement, les personnages sont un peu trop stéréotypés, même si leur psychologie est légèrement poussé. On a la petit famille prise au piège, la mère tiraillée entre le souvenir de son ex-mari et la présence de son amant, le fils qui se souvient de son père et qui va servir de victime, le noir colossal qui va crever à la fin (désolé mais c'était attendu)... même Bill n'est pas très développé, ce malgré son ressenti face à sa transformation est bien exploité ainsi que son envie de vengeance.

L'écriture est pas vraiment au top hélas. Alternant des termes familiers parfois vulgaires avec un langage courant banal et si quelques phrases m'ont marqué, le reste n'est pas exceptionnel. Peut-être est-ce du à la traduction mais je n'ai pas été sensible à la plume...

Certaines scènes sont juste assez frappantes comme la rencontre avec la Reine (brr) où l'attaque finale mais beaucoup sont un peu à plat, notamment les fameuses scènes de sexe bien peu revigorantes qu'on ne le croit...

En revanche, la fin est spectaculaire, on ne s'y attend vraiment pas tant elle semble être un twist.

Voilà un livre vampirique agréable mais pas vraiment mémorable. Quelques bonnes idées mais pas assez exploités à mon goût.
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Ray Garton (247)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur l´Etranger par Albert Camus

L´Etranger s´ouvre sur cet incipit célèbre : "Aujourd´hui maman est morte...

Et je n´ai pas versé de larmes
Un testament sans héritage
Tant pis
Ou peut-être hier je ne sais pas

9 questions
4758 lecteurs ont répondu
Thème : L'étranger de Albert CamusCréer un quiz sur cet auteur

{* *}