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Citations de Raymond Devos (184)


Excusez-moi, je suis un peu essoufflé ! Je viens de traverser une ville où tout le monde
courait…
Je ne peux pas vous dire laquelle… je l’ai traversée en courant.
Lorsque j’y suis entré, je marchais normalement, mais quand j’ai vu que tout le monde
courait… je me suis mis à courir comme tout le monde, sans raison !
À un moment je courais au coude à coude avec un monsieur…
Je lui dis : Dites-moi, pourquoi tous ces gens-là courent-ils comme des fous ?”
Il me dit : – Parce qu’ils le sont !
Il me dit : Vous êtes dans une ville de fous ici. Vous n’êtes pas au courant ?
Je lui dis : – Si, si, des bruits ont couru !
Il me dit : – Ils courent toujours !
Je lui dis : – Qu’est-ce qui fait courir tous ces fous ?
Il me dit : – Tout ! Tout ! Il y en a qui courent au plus pressé. D’autres qui courent
après les honneurs.
Celui-ci court pour la gloire… Celui-là court à sa perte !
Je lui dis : -Mais pourquoi courent-ils si vite ?
Il me dit : – Pour gagner du temps ! Comme le temps, c’est de l’argent, plus ils courent
vite, plus ils en gagnent !
Je lui dis : – Mais où courent-ils ?
Il me dit : – À la banque ! Le temps de déposer l’argent qu’ils ont gagné sur un compte
courant… et ils repartent toujours courant, en gagner d’autre !
Je lui dis : – Et le reste du temps ?
Il me dit : – Ils courent faire leurs courses… au marché !
Je lui dis : – Pourquoi font-ils leurs courses en courant ?
Il me dit : – Je vous l’ai dit… parce qu’ils sont fous !
Je lui dis : – Il pourraient tout aussi bien faire leur marché en marchant… tout en
restant fous !
Je lui dis : – On voit bien que vous ne les connaissez pas ! D’abord le fou n’aime pas
la marche…
Je lui dis : – Pourquoi ?
Il me dit : – Parce qu’il la rate !
Je lui dis : – Pourtant, j’en vois un qui marche !?
Il me dit : – Oui, c’est un contestataire ! Il en avait assez de courir comme un fou. Alors
il a organisé une marche de protestation !
Je lui dis : – Il n’a pas l’air d’être suivi ?
Il me dit : – Si, mais comme tous ceux qui le suivent courent, il est dépassé.
Je lui dis : – Et vous, peut-on savoir ce que vous faites dans cette ville ?
Il me dit : – Oui ! Moi j’expédie les affaires courantes. Parce que même ici, les affaires ne marchent pas !
Je lui dis : – Et où courez-vous là ?
Il me dit : – Je cours à la banque !
Je lui dis : – Ah… pour y déposer votre argent ?
Il me dit : – Non ! Pour le retirer ! Moi je ne suis pas fou !
Je lui dis : – Mais si vous n’êtes pas fou, pourquoi restez-vous dans une ville où tout le monde l’est ?
Il me dit : – Parce que j’y gagne un argent fou !… C’est moi le banquier !!!”
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Si ma femme doit être veuve un jour, j'aimerais mieux que ce soit de mon vivant.
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Je hais les haies

Je hais les haies
qui sont des murs.
Je hais les haies
et les mûriers
qui font la haie
le long des murs.
Je hais les haies
qu'elles soient de mûres
qu'elles soient de houx!
Je hais les murs
qu'ils soient en durs
qu'ils soient en mou!
Je hais les haies
qui nous emmurent.
Je hais les murs
qui sont en nous!
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IMMORTALITÉ
Je crois à l'immortalité mais je crains fort de mourir avant de la connaître !
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Je déteste les regards intelligents
Ça me gêne !
Un regard intelligent, ça me fait peur !
Je n'aime que les regards naïfs
Les regards d'enfants,
ce sont de merveilleux regards.
Récemment,,,
nous nous trouvions entre gens
du même regard – que des candides...-
lorsqu'un type est entré avec un regard intelligent,
qu'il a braqué sur nous.
C'était comme une agression !
Nous ? Nous nous regardions naïvement
dans le blanc des yeux !
Nous étions aux anges.
Et tout à coup, ce type qui s'immisçait
avec son regard intelligent dans notre naïveté !
Quand il a vu que nous le regardions
Tous avec des yeux ronds,
Il s'est senti désarmé.
Il a bien compris que sa vue dérangeait tout le monde,
intelligent comme il était.
Il a dit :
- Excusez-moi, j'ai oublié mes lunettes !
Et il est sorti.
Nous nous sommes regardés,
et je crois bien
Que dans nos yeux étonnés,
Il y avait comme une petite lueur d’intelligence !
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Raymond Devos
Se coucher tard ... nuit.
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Hier soir en sortant de scène un monsieur me dit : - Je me félicite de votre succès ! - Mais vous n'y êtes pour rien ! Et puis à la réflexion, je me suis dit qu'il y était pour quelque chose ! Alors j'ai rectifié, je lui ai dit : - Monsieur, je vous félicite de mon succès !
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Raymond Devos
Un jeune jardinier qui massacre une pelouse est un assassin en herbe
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Si vous le permettez, je vais faire brièvement l'historique de la situation, quelle qu'elle soit !
Il y a quelques mois, souvenez-vous, la situation pour n'être pas pire que celle d'aujourd'hui n'en était pas meilleure non plus !
Déjà, nous allions vers la catastrophe et nous le savions... Nous en étions conscients !
Car il ne faudrait pas croire que les responsables d'hier étaient plus ignorants de la situation que ne le sont ceux d'aujourd'hui !
Oui ! La catastrophe, nous le pensions, était pour demain !
C'est à dire qu'en fait elle devait être pour aujourd'hui ! Si mes calculs sont justes !
Or, que voyons nous aujourd'hui ?
Qu'elle est toujours pour demain !
Alors, je vous pose la question, mesdames et messieurs :
Est-ce en remettant toujours au lendemain la catastrophe que nous pourrions faire le jour même que nous l'éviterons ? D'ailleurs, je vous signale entre parenthèses que si le gouvernement actuel n'est pas capable d'assurer la catastrophe, il est possible que l'opposition s'en empare !

[Extrait de : "Parler pour ne rien dire"]
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"Première anecdote: la main de ma sœur. Deuxième anecdote: une culotte. Troisième anecdote: un zouave. Seulement, si vous prenez la première, que vous la glissez dans la deuxième qui appartient au troisième, vous obtenez un événement sur lequel on n'a pas fini de jaser!"
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… la grosse artillerie, les porteurs de lance-pierres qui lanceront en l’air des œufs pourris pour ne blesser personne…
Il y aura des retombées…
Obligatoirement ! C’est la guerre !
Et si l’ennemi n’est pas impressionné ?
Nous allons opposer une résistance à toute épreuve…
Avec quoi, Monsieur ? Nous n’avons pas la maîtrise des airs !
Non, mais nous avons l’arme absolue : le mépris ! Nous allons faire comme si nous n’étions pas là, de sorte que s’ils nous cherchent, ils ne nous trouveront pas !
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Un matin, je me regarde dans la glace. Stupeur !
J’avais perdu une oreille !
Je les recompte.
Pas de doute ! Il m’en manquait une.
J’avais une oreille en moins.
Pourtant, cette nuit-là, je croyais bien avoir dormi sur mes deux oreilles.
Je cherche sous les draps. Pas d’oreille !
Sous l’oreiller… Pas d’oreille !
Où avais-je bien pu la perdre ?
Je n’en avais aucune idée.
Et tout à coup, je me suis souvenu que j’avais prêté l’oreille à un ami et qu’il ne me l’avait pas rendue !
Le drame, c’est que je ne savais plus à qui !
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Raymond Devos
Du moment qu’on
rit des choses,
elles ne sont plus
dangereuses
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Et je me suis dit que pour répondre honnêtement à la question:
"Objet inanimé avez-vous donc une âme ? "
Le seul moyen était de devenir objet moi-même.
Avec le dédoublement, , , c'est possible
Et c'est ce que j'ai fait. je suis devenu un peigne.
- Pourquoi un peigne ? ... parce que c'est la première chose qui me soit passée par la tète.
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Raymond Devos
ON A TOUJOURS TORT D'ESSAYER D'AVOIR RAISON DEVANT DES GENS QUI ONT TOUTES LES BONNES RAISONS DE CROIRE QU'ILS N'ONT PAS TORT !
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Raymond Devos
Si l'on savait ce qui amuse les atomes, on leur fournirait matière à rire…

Si bien qu'on ne les ferait plus éclater que de rire.

Alors, me diriez-vous, que deviendrait la fission nucléaire ? Une explosion de joie !
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-Oh ! Eh ! Attention ! dit Max. Ce n'est pas une traversée du désert "by night", avec strip-tease à chaque oasis. Entendons nous bien !
-D'accord !
-Alors, en route !
Ils se mirent à mimer la marche sur place... Il faut savoir que dans l'imaginaire, quand on marche, c'est sur place. Outre que cela raccourcit les distances, on peut donner libre cours à son imagination.
Et tout à coup. Max eut la sensation d'avancer (sur place) à reculons... Illusion d'optique... C'était le spectateur qui marchait sur place plus vite que lui !
Subrepticement, tout en donnant l'impression de ne pas avancer, il grignotait du terrain ! Il cherchait à le doubler !
De plus, il faisait des réflexions désobligeantes: "A cette allure la, on n'est pas près d'arriver !"
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« À tort ou à raison

On ne sait jamais qui a raison ou qui a tort. C’est difficile de juger. Moi, j’ai longtemps donné raison à tout le monde. Jusqu’au jour où je me suis aperçu que la plupart des gens à qui je donnais raison avaient tort ! Donc, j’avais raison ! Par conséquent, j’avais tort ! Tort de donner raison à des gens qui avaient le tort de croire qu’ils avaient raison. C’est-à-dire que moi qui n’avais pas tort, je n’avais aucune raison de ne pas donner tort à des gens qui prétendaient avoir raison, alors qu’ils avaient tort. J’ai raison, non ? Puisqu’ils avaient tort ! Et sans raison, encore ! Là, j’insiste, parce que… moi aussi, il arrive que j’aie tort. Mais quand j’ai tort, j’ai mes raisons, que je ne donne pas. Ce serait reconnaître mes torts !!! J’ai raison, non ? Remarquez… il m’arrive aussi de donner raison à des gens qui ont raison aussi. Mais, là encore, c’est un tort. C’est comme si je donnais tort à des gens qui ont tort. Il n’y a pas de raison ! En résumé, je crois qu’on a toujours tort d’essayer d’avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons[…] »

Extrait de: Raymond Devos. « Matière à rire. » iBooks.
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Est-ce l'œuf le père de la poule ou la poule la mère de l'œuf ?
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Raymond Devos
“Si tu étais plus belle, je me serais déjà lassé. Tandis que là, je ne m'y suis pas encore habitué !”
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