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Note moyenne 4.07 /5 (sur 114 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Toulon , le 01/10/1926
Mort(e) : 1950
Biographie :

Explorateur français, disparu en 1950 dans la jungle de Guyane.

Site dédié à Raymond Maufrais : http://www.maufrais.info/

En juillet 1946, Raymond s'embarque pour le Brésil, sans argent, ses économies et celles de ses parents n'ayant servi qu'à lui payer le voyage en bateau. À Rio, il va lier connaissance et partager la vie d'une dizaine de jeunes gens, de nationalités diverses. Un soir du début septembre, il parie 1.000 cruzeiros avec le rédacteur du Brazilia Herald qu'il se rendra dans les terres inexplorées du centre brésilien. Raymond, qui a le contact facile, fait la connaissance d'une comtesse italienne, à laquelle il confie ses projets; amie d'un ministre, elle lui ouvre des portes jusque-là fermées et lui permet d'être admis au sein de la mission de pacification auprès des Indiens Chavantes, appelés "les tueurs du Matto-Grosso" et réputés très hostiles aux Blancs. En attendant le départ de la mission, il rédige des articles, prend des notes pour le livre qu'il projette d'écrire. Pendant les semaines que dure son attente, il va à la rencontre de trafiquants de peaux, de prospecteurs d'or, de chercheurs de diamants. Il décrira dans son livre les souffrances, les espoirs et les déceptions de ces travailleurs de force, obnubilés par la découverte de la grosse pépite ou du diamant colossal qui les rendra immensément riches. Après 1.800 kilomètres de rivières, puis 900 de pampas et de forêts, la mission arrive au cœur du Matto-Grosso et débouche sur une clairière où sont découverts les restes d'une expédition disparue. Assailli par un tir de flèches d'Indiens, elle doit reculer, puis fuir. Le retour est particulièrement pénible, la troupe, déçue, souffre de la faim et de la soif

En 1947, Raymond Maufrais revient en France et commence à rédiger, à partir de son carnet de notes, son livre "Aventures au Matto-Grosso", qui ne sera publié qu'après sa mort.

En 1950, on perd sa trace mais un indien Emérillon trouve les carnets abandonnés par Raymond Maufrais.
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Dans les pas de Raymond Maufrais.


Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Et de quoi pouvions nous parler, sinon de de départ vers les terres demeurées vierges de l'intérieur brésilien :
- Mille cruseiros que tu ne pars pas, insistait Tad Schultz, rédacteur au Brazil Herald de Rio
- Mille cruseiros que je pars soutenais-je.
Ce grand garçon aux joues creuses m'ennuyait considérablement et pour rien au monde je lui aurais donné raison.
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Raymond Maufrais
J'ai horreur de la vie dite civilisée, horreur des gens qu'on y rencontre et des habitudes qu'on y prend. Je vais essayer de comprendre des hommes primitifs, je vais vivre avec eux. Je vais retrouver les vieux instincts oubliés. J'ai mis ma persévérance à partir comme d'autres la mettent à rester bourgeois.
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Avant de partir, j'extirpe quelques chiques qui commencent à se développer dans mes doigts de pied.
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-Je suis blessé à la tête, dit-il.
-Comment?
-Une flèche sans doute. .. J'étais couché dans mon hamac et soudain j'ai senti un grand choc...
On regarde. Une grosse branche épineuse gît au creux de l'étoffe. Là où reposait la tête de l'homme. Un grand éclat de rire nous délivre de l'anxiété. Les hommes se retournent, croyant à une crise de folie. On leur explique, ils rient à leur tour à grands éclats, se moquant du blessé qui, penaud, cherche à éviter les quolibets.
-Un singe, un singe lui a lancé une branche sur la tête pour le punir d'être aussi laid et il a cru que c'était une flèche.... Ouhouhouhouh, le froussard!
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Déjà les Boschs ont installé un boucan et mettent poissons et lézards sur la claie de rondins. Je crois que quitter mes nouveaux amis sera pénible. Déjà, nous avons nos habitudes, nous formons une famille perdue dans la grande nature et cet isolement nous rapproche tellement que parfois j'en arrive à trouver étrange la couleur de ma peau.
p. 178
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Nous sommes au cœur du territoire interdit, au lieu du campement établi par Pimentel Barbosa. Cet homme avait une devise: Morrer si necessario for, matar...nunca. "Mourir s'il le faut. Tuer jamais."
C'était un apôtre de la colonisation. Il a dû mourir sans se défendre. Voulant espérer jusqu'au dernier instant.
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La vie n'est pas de roses ici, étranger, dit-il en s'adressant à moi. Vous écrivez, moi, si je savais écrire, j'aurais beaucoup de choses à raconter. J'aime cette terre pourtant. on y crève facilement et sans remède...c'est un moyen de sélection comme un autre, seuls les forts ont le droit de vivre...
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Mon cafard se dissipe avec les premiers rayons qui illuminent la verrière immense de l'aérodrome. Je suis heureux, car c'est le départ, et qu'y a-t-il de plus beau au monde qu'une arrivée ou un départ? Que la fièvre qui les précède ou qui les suit?
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Allons garçon, supporte les mauvais moments dans l'attente des bons. Tu vis là la plus belle aventure de ta vie, celle que tu pourras raconter à tes petits-enfants, si un jour tu en as, en guise de conte de fées. Marche pieds nus, vêtu du simple calimbé, tanne ta peau au chaud soleil, durcis tes mains, tes pieds, allume ta pipe à la braise. Empiffre-toi quand tu le peux. Couche-toi quand tu as faim et tâche de dormir, Écoute le cri du crapaud-buffle, l'appel des singes rouges ; songe que tu es en brousse et que tu cours les bois pour vivre librement et t'instruire encore.
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Le départ est encore renvoyé à demain. Plus un sou en caisse et je dois six mille francs de restaurant. Je suis ennuyé car arrivé à Sophie, pour joindre Maripasoula et ne pas perdre de temps, je devrai payer un guide porteur durant 5 jours à cinq grammes d’or par jour et acheter un canot pour naviguer sur la crique Petit Inini : de trois à cinq mille francs.
Je pourrais partir seul mais je perdrais un temps précieux dans une région ne présentant aucun intérêt pour l’exploration. Or, je veux aller vite car je suis terriblement en retard sur mon programme. Je devrais être aux Tumuc-Humac orientales ou aux sources du Kouc suivant l’itinéraire dressé à Paris. Il est vrai que les itinéraires en brousse !… Je prends à peine le départ et quel départ ! la saison sèche est sérieusement entamée.
J’ai demandé à plusieurs personnes un prêt remboursable par « Sciences et Voyages ». – Excuses habituelles et je me retrouve gros-Jean comme devant.
Retourner ? tout lâcher ?… Pas question !
Il me faut trouver de l’argent ; je réussirai, j’en suis sûr, seulement la saison sèche m’effraie car je serai certainement bloqué par les pluies très bientôt, quelque part dans la région inexplorée.
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