AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Raymond Queneau (553)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Zazie dans le métro

Zazie dans le métro est un roman de Raymond Queneau, publié en 1959 ;C' est

un roman drôle, burlesque et qui permet au lecteur de se dérider un peu .

Ce roman est le plus célèbre de l' auteur et ce qui l' a rendu, encore, plus célè-

-bre et plus populaire, c' est son adaptation au cinéma par Louis Malle .

L' histoire se déroule à Paris, sur 48 heures. Zazie et sa mère viennent en visite

à Paris chez Gabriel Ce dernier est le frère de la mère de Zazie et l' oncle de

cette dernière.La mère de Zazie est venue à Paris pour son petit ami .Le jour de

leur arrivée, le métro est en grève. Zazie est une adolescente délurée, espiègle

et qui n' a pas sa langue dans sa poche. Zazie a son franc parler, le sens de la

repartie et n' est pas du genre à se laisser impressionner facilement.Voulant ,

découvrir le métro, mais comme, il y a grève alors son oncle, Gabriel, la promè-

-ne dans le taxi, de son ami, Charles. Mais, rien n' intéresse Zazie. De temps

à autre, elle fugue. Au cours de ses fugues, elle est sollicitée par des hom-

-mes mais elle déjoue ces sollicitations car elle est fort avertie.

Finalement Jeanne, la mère de Zazie, quitte son " jules", qui l' a déçue .A la

gare, la mère retrouve sa fille, qui est accompagnée d' un homme en qui,elle

reconnaît Marcel. Elle demande à sa fille, ce qu' elle a fait, et celle-ci répond :

" J' ai viellli " .

Commenter  J’apprécie          270
Cette brume insensée où s'agitent les ombres

Raymond Queneau...que de souvenirs, souvenirs de mon bac de français mais aussi souvenirs de l'atelier d'écriture que je suivais lorsque j'étais à la fac et que notre professeurs nous faisait travailler à la manière du groupe cofondé par Queneau en personne et que vous connaissez tous, j'en suis sûre, puisqu'il s'agit d'OULIPO.

Queneau, cet inconditionnel amoureux des mots et se plaisant à jouer avec eux sans jamais sans lasser !

Et pourtant, il était également (et est encore) un très grand poète pouvant s'attarder sur des sujets bien plus profonds sur l'espèce humaine, la vie mais aussi la mort. Que de thèmes que nous connaissons tous bien et sur lesquels nous avons parfois du mal à trouver les mots pour les décrire. Raymond Queneau, lui, a su les trouver et ainsi, nous les faire partager. Même si nous pensons trop souvent le contraire, surtout dans nos moments d'angoisse, la vie est belle, il suffit juste de savoir où chercher et de prendre le temps de le faire !



Bien plus que de simples poème, fort bien choisis par Télérama pour cette réédition ici et qui nous amènent à nous poser, à notre tour, nos propres questions. A découvrir !
Commenter  J’apprécie          270
Exercices de style

Le pitch est simple : « Dans l'S, à une heure d'affluence. Un type dans les vingt-six ans, chapeau mou avec cordon remplaçant le ruban, cou trop long comme si on lui avait tiré dessus. Les gens descendent. Le type en question s'irrite contre un voisin. Il lui reproche de le bousculer chaque fois qu'il passe quelqu'un. Ton pleurnichard qui se veut méchant. Comme il voit une place libre, se précipite dessus. Deux heures plus tard, je le rencontre cour de Rome, devant la gare Saint Lazare. Il est avec un camarade qui lui dit : « Tu devrais faire mettre un bouton supplémentaire à ton pardessus. » il lui montre où (à l'échancrure) et pourquoi. »



Cette histoire, dans un élan oulipien, Raymond Queneau va nous la raconter de 99 façons différentes. Un grand « exercice de style ». Une contrainte littéraire comme aimaient s’en donner les membres de l’Oulipo (Ouvroir de littérature potentielle), mouvement créé par l’auteur de « Zazie dans le métro » et par le mathématicien François Le Lionnais.



Il est impossible de reprendre ces 99 intitulés. Certaines versions de cette scénette sont poétiques ou drôles, jouent sur les mots, sur les tonalités, allant du style télégraphique à la lecture philosophique en passant par le récit intégral ou la variation de temps, sans oublier les contraintes supplémentaires que s’impose l’auteur (exemple : mots imposés à caler dans l'histoire).



Chaque morceau est un petit bonbon qui se déguste avec le même plaisir que celui que l’auteur a dû prendre à les décrire. Et il n’est pas de meilleur moyen de le découvrir que de s’emparer de ce petit recueil pour le lire et le relire pour en savourer toutes les subtilités.



Un chef-d’œuvre de l’humour et de l’absurde.

Commenter  J’apprécie          263
Zazie dans le métro

Tonton Gabriel hébergeant quelques jours la délurée Zazie lui fait découvrir le Paris de 1950, elle accro au 'cacocalo', lui à sa 'grenadine' mais pas de chance pour elle, le métro est en grève.



J'ai bien aimé ce mélange de truculents personnages, faux flics, boite 'd'hormosessuels', situations déjantées par ailleurs parfaitement rendues dans le film de Louis Malle mais qui n'ont pas le côté 'rêve' ou 'poésie' d'un 'Amélie Poulain'.

Commenter  J’apprécie          260
Exercices de style

Que dire sur l'un des livres les plus populaires de Raymond Queneau qui n'ait déjà été dit ? Assurément rien ce qui ne va pas m'empêcher d'en remettre une couche.

La première fois que j'ai lu Exercices de style, j'ai été surprise de ne pas m'ennuyer. Pourtant il y avait de quoi craindre la lassitude avec cette idée de raconter la même histoire 99 fois de suite mais de façons différentes. Histoire qui, en plus, est banale.

Et pourtant, je me suis amusée et j'ai pris du plaisir à découvrir chaque variation.

Exercices de style est un livre audacieux et fantaisiste qui ravira les mordus des mots.
Commenter  J’apprécie          260
Loin de Rueil

A Rueil, Jacques l'Aumône est un jeune garçon rêveur, tellement rêveur qu’il se croit l’enfant illégitime d’un poète, ami de son père. Une rêverie qui l’entraîne plutôt plus que de raison dans les salles obscures où se donnent des films muets…

Devenu adulte, Jacques se marie avec Suzanne et vit à la campagne en travaillant chez un vétérinaire. Arrive dans le village, une troupe de théâtre ambulant va bouleverser sa vie…



Un roman que certains disent confus, comme si Raymond Queneau cherchait à perdre le lecteur. Un roman que pour ma part je trouve foisonnant : Jacques se voit tout à tour fils d’un poète maudit, boxeur professionnel, éditeur, chimiste, saint, etc. Comme l’enfant qui rêve de devenir pompier, policier etc.

Quand il se voit pas « horlaloua » ou « coboy » dans le « farouest ». Le dessinateur Gotlib reprendra des orthographes similaires plus tard (ouane more taïme…)…



Roman foisonnant, picaresque même, dans sa forme échevelée ; mais également roman de l’amour déçu ; l’amour comme pourvoyeur de désillusions. Ce n’est pas Jacques qui démentira : marié, séparé, amant abandonné, amoureux transi…



Comme souvent chez Queneau, « Loin de Rueil » est un roman échevelé, aux trouvailles de style étonnantes. Mieux, le roman du rêve éveillé ; du rêve de l’enfance qui s’éternise.

Commenter  J’apprécie          250
Exercices de style

Tout à déjà été dit sur les Exercices de Style de Queneau. Au risque de verser dans le poncif, je vais tenter d'apporter ma modeste pierre à l'édifice. Il faut avoir lu cette oeuvre au moins une fois, pour prendre conscience ( si ce n'était pas déjà fait) de la richesse de la langue française. On la savait variée et précise, on la découvre vivante et colorée. On la connaissait vulgaire et truculente, on l'entrevoit obscure et verbeuse. Si ces variations peuvent finir par lasser, il faut tout de même saluer la performance érudite de Queneau. Le concept est en lui même génial. Cet écrivain, qui s'amusait à produire des textes sous la contrainte, moteur de sa créativité, et qui se passionnait pour la poésie combinatoire ( Cent mille milliards de poèmes) nous rappelle deux principes fondamentaux: la littérature est infinie; elle ne doit pas se prendre trop au sérieux.

Commenter  J’apprécie          250
Exercices de style

C'est avec plaisir que j'ai découvert ces sympathiques exercices de Style, où l'auteur facétieux, malicieux, nous propose de nous amuser un peu avec les règles de la langue, parfois un peu rigide. Jouant avec la langue avec désinvolture, il nous livre ici une lecture sympathique, distrayante et agréable-pas exceptionnelle, mais très agréable quand même.

Le côté ludique de ces inventifs jeux de langue permet de rompre avec tout académisme et de choisir-ça fait du bien, des fois-la pure fantaisie, hors des codes admis.

Un livre vraiment très distrayant.

Commenter  J’apprécie          240
Zazie dans le métro

Publiée en 1959 par Raymond Queneau « Zazie dans le métro » est une œuvre marquante de la littérature française qui promène le lecteur dans un univers surréaliste et décalé avec en toile de fond Paris, ses monuments et bien sur le métro !



L’action se situe dans les années cinquante. Zazie, une gamine de douze ans, est confiée par sa mère à son oncle Gabriel, travesti, qui vit à Paris, le temps d’un week-end. Arrivant de sa province, Zazie n’a qu’une idée en tête : monter dans le métro. Mais ce dernier est fermé pour cause de grève. Autour de cette idée fixe, elle visitera la capitale par des trajets inouïs, apostrophera les personnes qu’elle trouvera sur son chemin, rencontrera des personnages hors du commun et hauts-en-couleurs, s’immiscera dans leur vie de façon incongrue, vivra des situations rocambolesques, le tout avec une verve et un aplomb décoiffant ! Curieuse des ‘’choses’’ des adultes, elle leur pose des questions franches, les mettant dans l’embarras. Au terme de ce parcours initiatique dans Paris, Zazie retrouve sa mère qui l’interroge sur son séjour : « J’ai vieilli », répond Zazie.



J’ai vraiment adoré ce roman ludique, notamment grâce à l’écriture de Queneau et à l’orthographe (ou la non-orthographe, car il écrit en phonétique) qui le fait sortir du cadre traditionnel. C’est une fable fantaisiste et cruelle qui questionne notre rapport à la liberté, à l’enfance, au langage, à l’identité sexuelle à travers le regard incisif et décalé de la jeune Zazie. Un regard qui révèle les contradictions, la cruauté, les lâchetés et l’absurdité du monde des adultes. Zazie débusque les vérités avec un mélange d’ingénuité, de séduction et de malice. Incontournable !

Commenter  J’apprécie          241
Zazie dans le métro

En lisant pour le première fois ce classique je me disais que le mot classique ne convenait guère à vrai dire.

J'ai adoré le personnage de Zazie d'une grande insolence ("insolence mon cul" dirait-elle, si vous ne connaissez pas le livre ça vous met dans l'ambiance !) et en même temps le livre dit des choses très profondes sur l'adolescence, ses interrogations sur les adultes, sur soi, sur la sexualité (avec la question de "l'hormosessualité" comme le dit Zazie qui répète ce qu'elle a entendu sans avoir compris)...

Et puis il y a un charme vieillot dans le bon sens (enfin j'ai trouvé), nous sommes projetés dans les années 1950 avec ces références qui nous rappellent immanquablement le cinéma de cette époque ( la police, les rapports hommes-femmes...).

Et puis derrière ce roman sur une ado ou pour ado (je crois que c'est ou ce fut en tout cas pas mal étudié dans les classes), Queneau s'amuse à multiplier les références courtes ou plus étoffées à des grands auteurs ou à son époque. Le lecteur attentif voit ainsi défiler Juliette Gréco, mais aussi Sartre ou Pascal...Autant dire que l'on peut le lire au premier ou au second degré !

Un plaisir tout à la fois insolent, intelligent et délicieusement daté !

Commenter  J’apprécie          233
Les Fleurs bleues

Un roman historique ?

Un conte philosophique ?

Une expérience psychanalytique ?

Une étude sur les effets psychotropes de l'essence de fenouil ?

Les fleurs bleues, c'est tout ça, et bien d'autres choses encore.

Vous aimez les mots-valises ? Il y en a.

Vous aimez les canons et les bombardes ? Il y en a.

Vous aimez les chevaux ? Il y en a (et ils parlent).

Vous aimez le camping ? Il y en a.

Vous aimez les graffitis ? Il y en a.

Vous aimez l'andouillette ? Il y en a aussi.

Vous aimez l'Oulipo ? Vous êtes en plein dedans.

Merci beaucoup à Bobby_The_Rasta_Lama de m'avoir fait découvrir cette pépite !



Challenge ABC

Challenge Globe-trotter (France)
Commenter  J’apprécie          2327
Zazie dans le métro

Je ne connais rien de l'oeuvre de Raymond Queneau, alors Zazie dans le métro est le premier contact que J'ai avec son univers. Je sais qu'on en a fait un film, que je n'ai pas vu, et qui a eu beaucoup de succès. Ce que J'ai le plus aimé de ce court roman C'est l'habileté avec laquelle Queneau triture la langue française prenant des mots et des expressions d'usage courant et les transformant en jeux de mots à l'écriture souvent phonétique. Les personnages sont truculents et l'action se déplace constamment et évolue sans cesse. La petite Zazie, petite effrontee et mal embouchee est amusante . J'aime ce genre de roman loufoque et irrévérencieux et je suis certain que de grands cerveaux ( plus grands que le mien) ont tiré une infinité d'études sociales à partir de ce roman. Tant qu'à moi J'ai passé un bon mais court moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          232
Zazie dans le métro

- Keskecékselivre?, me demandai-je au bout de quelques pages.

Nous sommes à Paris, où Jeanne Lalochère dépose sa fille Zazie à tonton Gabriel, afin de passer quelques jours avec son jules. La mouflette, elle cause avec un langage de charretier et elle ne s'intéresse qu'à une seule et unique chose : le métro (ah, et peut-être aussi les bloudjinnes). Seulement, mes pov' zamis, vlàtipa qu'l'métro, eh ben yé en grève, ouais, une fois n'est pas coutume, en grève !

Alors elle est déçue, la môme, mais elle va quand même faire de jolies balades dans Paris, avec un satyre, avec son tonton Gabriel et Charles le taximan, et Fédor Balanovitch dans son bus à touristes, et la veuve Mouaque, et Trouscaillon, et... et... Au bout de deux jours, elle aura vieilli.



Bon, vous l'aurez compris, Zazie dans le métro, c'est du grand n'importe quoi. C'est écrit tantôt dans un superbe argot, tantôt dans le français le plus raffiné (raffiné mon cul, s'écrirait Zazie). L'histoire suit son drôle de cours et nous, on se mare bien (avec un seule erre, visiblement), même si on a parfois du mal à tout comprendre.

Mention spéciale à "Ltipstu", premier mot du chapitre V, que j'ai dû relire à plusieurs reprises à voix haute avant de saisir que cela signifiait "Le type se tut".

Chapeau bas, monsieur Queneau, j'ai passé un excellent moment avec ce roman !
Commenter  J’apprécie          233
Zazie dans le métro

Difficile à classifier, difficile à quantifier.



Ce n'est pas mal, c'est rigolo, de devoir lire littéralement les mots mal orthographiés. Mais pour l'histoire, que reste-t-il la dernière page achevée ? Pas grand chose finalement ... Zazie va passer un weekend chez son oncle car sa mère a un nouvel ami avec qui elle veut être sans sa fille dans les pattes, car elle est drôlement délurée la Zazie et fort mal polie. le reste, ce ne sont que des anecdotes digne d'un théâtre de boulevard. Et donc, je sors de cette lecture mi-figue, mi-raisin.



Mais certes, il faut l'avoir lu une fois, ce qui me manquait.
Commenter  J’apprécie          230
Exercices de style

Adepte de l'OuLiPo bonjour et bonne lecture !

Avec Raymond Queneau je ne suis jamais déçue. Avec ses « Exercices de style », livre paru en 1947, il est à la fois un bon élève et un bon professeur.



Un bon élève parce qu'il fait l'exercice de décrire une altercation dans un autobus de 99 manières différentes sans lasser le lecteur. C'est même le contraire, j'ai été enthousiasmée.

Et puis, l'histoire n'est pas aussi banale qu'elle en a l'air car elle montre une époque avec, comme personnage central, un Zazou à chapeau. Nous somme à Paris, près de la gare Saint-Lazare et il est question de heurt et de bouton. Et le burlesque remporte la mise !



Enfin, j'aime la leçon de français du professeur Queneau car ses mots sont un vrai régal. « Lequel Raymond retournait la langue comme une veste, la forgeait, la forait ; à force de contrepéter, d'onomatopéter, il poétait. »

A lire et relire sans modération.





Commenter  J’apprécie          232
Pierrot mon ami

Pierrot mon ami est un petit roman charmant et plein de fantaisie.

Cela se passe, en banlieue de Paname, à l'Uni-Park, une Foire du Trône imaginaire . Pierrot, un garçon lunaire, qui vit sans trop s'en faire, a trouvé un petit boulot des plus précaires au Palais de la Rigolade: il doit entraîner les jeunes clientes sur une soufflerie qui fait voler leurs jupes... Il a pour copains Paradis et Petit-Pouce qui vivotent à l'Alpinic-Railway. Il crèche dans un petit hôtel, joue au billard électrique et lit la Veine, le journal des turfistes. Il tombe bientôt amoureux d'Yvonne la fille du Patron. Celui-ci veut s'accaparer le terrain de M.Mouilleminche pour s'agrandir. Mais celui-ci refuse obstinément: il garde le tombeau d'un prince Poldève venu faire une chute équestre fatale dans son jardin...

Beaucoup de fantaisie, de charme, quelques trouvailles linguistiques mais c'est surtout une belle promenade dans un Paris populaire idéalisé ( le roman date de 1943).
Commenter  J’apprécie          222
Les Fleurs bleues

He bien ! Je suis agréablement surprise par l'écriture de Monsieur Queneau ! «Les fleurs bleues» est le premier roman que je lis de cet auteur et cela ne sera certainement pas le dernier, merci à jeeves_wilt pour sa recommandation.

Je ne m'attendais pas du tout à cet humour et surtout à ces jeux de langage ; c'est rafraichissant et j'ai souri plus d'une fois !

Bon, l'histoire semble un peu tirée par les cheveux, avec nos deux protagonistes très bourrus mais bien sympathiques quand même, le duc d'Auge et Cidrolin, qui rêvent étrangement l'un de l'autre. Je ne suis pas sûre d'avoir saisi le sens profond de cette histoire, mais y en a-t-il vraiment un et est-ce si important ? Pas pour moi en tout cas dans ce petit roman si particulier où je me suis fait plaisir à me laisser porter par le rythme du texte, des mots et calembours de Sieur Raymond.
Commenter  J’apprécie          222
Pierrot mon ami

Mon ami Pierrot pourrait bien se promener au clair de la lune, car il a le talent de pouvoir marcher sans penser à rien. Rien ne le tracasse, ni la perte d’un emploi, ni le dernier sou qui lui reste. Son seul chagrin, les amours qui ne sont pas réciproques et les femmes trop jolies auxquelles il rêve.



Dans son monde, on trouvera un parc d’attractions, un incendie, le tombeau d’un prince romantique, un regard naïf sur le grand cirque de la vie, avec ses magouilles invraisemblables et des retournements de situation improbables, mais aussi de grandes solitudes et des amitiés qui ne durent que quelques pages...



Un Pierrot sans attaches, mais dans ce cas-ci, c’est réciproque, je ne me suis pas non plus attachée à ce personnage de roman et à ses rocambolesques aventures.

Commenter  J’apprécie          220
Exercices de style

Quelle délectation ! L'auteur a dû beaucoup s'amuser à écrire ce livre et il l'a écrit d'ailleurs ("c'est tout de même agréable d'écrire"), mais le plaisir du lecteur est aussi grand. C'est goulûment que j'ai tourné les pages pour découvrir une énième manière de raconter absolument la même chose.



Une véritable découverte ! Je recommande.
Commenter  J’apprécie          221
Zazie dans le métro

Je n'ai pas du tout, mais alors pas du tout accroché à l'oeuvre !



Aucun charme ne s'est dégagé pour me séduire des échanges crus et bancals entre Zazie, cette petite fille délurée au langage de poissonnière, et les autres personnages, son oncle Gabriel en tête.



Aucune émotion ne m'a traversée pendant toute la lecture qui m'a semblé un chemin de croix bien long. L'écriture m'a vite lassée voire agacée. Je reconnais au texte une certaine beauté mais purement intellectuelle.



Vite lue, cette pièce de boulevard qui se cache derrière les pages d'une roman, n'osant avouer son nom et décliner son identité, sera vite oubliée ou, au pire, restera gravée dans ma mémoire comme un douloureux moment de lecture... absurde !



Je suis la première désolée d'avoir fait connaissance de Raymond Queneau dans ces circonstances mais j'avoue que cette première expérience ne m'encourage guère à en tenter une seconde...





Challenge ABC 2012 - 2013
Commenter  J’apprécie          222




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Raymond Queneau Voir plus

Quiz Voir plus

Tout, tout, tout, vous saurez tout sur Zazie

A quel groupe appartenait Raymond Queneau ?

Celui des Naturalistes
Celui des Romantiques
Celui de l'OuLiPo
Celui des Existentialistes

12 questions
203 lecteurs ont répondu
Thème : Zazie dans le métro de Raymond QueneauCréer un quiz sur cet auteur

{* *}