AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Raymond Queneau (553)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le Dimanche de la vie

Mais dans quelle aventure nous entraîne encore Raymond Queneau? Le lecteur se perd un peu dans la narration, car bien des surprises l'attendent en suivant Valentin Brû. Beaucoup de fantaisie, un langage fleuri, des situations cocasses et improbables, tout cela se passe un peu avant la seconde guerre mondiale et au tout début du conflit, avec une "évolution de carrière" surprenante de la part du protagoniste principal. Tout le génie de Raymond Queneau se manifeste une nouvelle fois dans ce roman, écrit dans un langage populaire, parfois totalement décalé et par des scènes surprenantes. Livre divertissant, même si des thèmes sérieux sont abordés, la mobilisation, la guerre, l'exode, le nazisme, la défaite...

Je n'ai cependant pas eu de coup de coeur comme pour "Exercices de style" ou "Les fleurs bleues", mais ce texte reste une lecture agréable.
Commenter  J’apprécie          210
Zazie dans le métro

Partant avec l’intuition que la version audio de Zazie dans le métro, lue par plusieurs comédien(ne)s, enrichirait considérablement l’expérience de ce livre tout entier dédié à la langue orale, je l’ai écouté en suivant le texte à l’écrit, et j’y ai pris beaucoup de plaisir, probablement plus, effectivement, que si j’en avais fait une simple lecture. Jeanne Lalochère, qui vient voir « son Jules » à Paris, confie pour deux jours sa fille Zazie, qui a environ dix ou onze ans, à son frère Gabriel. C’est avec beaucoup de colère qu’elle apprend que le métro, qu’elle ne pourra prendre, est en grève: c’est un affront qui lui est fait; pour autant, et contrairement à ce que le titre évoque, elle se remettra bien vite de sa déconvenue, pour partir explorer les rues de la ville… au mépris de sa sécurité. Mais comme on est bien loin de la « petite fille modèle », on ne s’en fait pas trop pour elle, plus pour les autres qu’elle enguirlande sans aucun complexe. Zazie, Gabriel, Marceline, Trouscaillon: le roman tourne beaucoup autour de la notion d’identité, et critique des institutions jugées archaïques, en ce début des années soixante. À lire (ou à écouter) pour la plume de Queneau qui s’est amusé avec beaucoup d’inventivité à jouer avec la langue, ce qui donne un résultat plus complexe qu’il n’y paraît.
Commenter  J’apprécie          211
Zazie dans le métro

Raymond Queneau signe ici l'histoire sympathique d'une jeune provinciale, Zazie, qui rend visite à son oncle à Paris et qui veut par-dessus tout, découvrir le métro.

Elle en sera pour ses frais puisque le métro ne FO actionné pas et que son oncle la déçoit beaucoup.

Une intrigue assez mince sous-tend ce roman rédigé en dehors de toutes les règles grammaticales communément admises, ce que l'auteur a voulu.

On lit avec plaisir ce livre, même si on n'en garde guère qu'un souvenir aussi léger que l'intrigue.

Commenter  J’apprécie          213
Exercices de style

Un amateur de jeux de mots professionnel entre dans un bus. L'exercice de style nous propose plusieurs façons sans façons de dire et de voir la vie et on se laisse entraîner par cet autobus linguistique. Qu'est-ce qui se passe entre ces contribuables plus qu'imbuvables qui se prennent la tête pour une place plus confortable ?

Je me suis amusée à réinterroger les évènements, parce que les multiples versions d'une même histoire font que l'histoire n'est jamais la même. Néanmoins, les petites coïncidences de la vie font qu'on recroise à peu de temps d'intervalle le même petit détail, le même chapeau, la même personne dessous, qui avait justement retenu notre attention un peu plus tôt. C'est l'éternel retour du même. C'est métaphysique l'exercice stylistique.
Commenter  J’apprécie          202
Exercices de style

Ce petit livre, je devais avoir dix ans quand je l'ai dévoré pour la première fois. Et je l'ai encore relu au CDI de mon lycée juste pour le plaisir.



Certes si vous aimé un intrigue longue et complexe ce livre n'est pas pour vous. Mais si vous aimez savourer les extraordinaire possibilité du langage, alors vous frappez à la bonne porte.



Queneau nous montre qu'on peu avec une histoire courte et banale, en s'infligeant juste une petite consigne, jouer sur des variation infinie, qui font que le lecteur redécouvre avec le sourire chaque nouvelle version.



Peut-être à ne pas lire d'un trait de peur d'une overdose, mais cinq par-ci, cinq par-là... ou dix-douze si on est gourmand.



Bref à découvrir pour les amateurs de notre belle langue,
Commenter  J’apprécie          200
Zazie dans le métro

Enfin je l'ai lu ! Je l'avais depuis un tout petit moment dans ma PAL et il m'appelait tellement fort...

Et je suis bien contente de l'avoir lu, d'autant qu'il ne se laisse pas facilement avoir ! Si l'intrigue semble relativement simple (un oncle doit garder sa nièce), ladite nièce ne lui simplifie pas la tache. Curieuse, un peu menteuse, un peu roublarde, elle possède en outre un langage fleuri.

Et ledit langage et sa retranscription sont bien dans la recherche oulipienne de l'auteur. Céline avait déjà fait un premier pas dans l'écriture de l'oralité, Queneau y saute à pieds joints ! La syntaxe, l'orthographe, tout y passe ! Le roman, pas uniquement les dialogues (trop facile). Et il faut parfois effectivement prononcer à haute voix et plusieurs fois pour tout bien saisir. Et tout cela ne s'essouffle pas du début à la fin (étrange d'ailleurs celle-ci...)

Bonne lekturàvou !
Commenter  J’apprécie          200
Exercices de style

Ecrire une chronique sur ce titre relève pour moi de la gageure, surtout qu’en ce moment j’ai beaucoup de mal à écrire des chroniques mais quand il s’agit en plus d’un livre qui n’est pas un roman mais plutôt comme son titre l’indique un ensemble d’exercices stylistiques, eh bien je soupire de découragement.

Qu’est-ce que je peux bien vous dire que vous ne sachiez déjà ? Je vais quand même tenter de me plier à … l’exercice.



Exercices de style décline une même histoire mais, à chaque fois, dans un style différent, du plus classique au plus surprenant. Une histoire toute simple, d’une banalité affligeante, une scène du quotidien comme on pourrait la vivre nous-mêmes.



La prouesse est remarquable et on admire là tout le talent d’écrivain de Raymond Queneau car chaque exemplaire de cette histoire est unique et original. On se rend compte à quel point le style est important dans la retranscription d’une atmosphère, de l’état psychologique des personnages. Bref le style est un incroyable vecteur de sentiments et d’informations et j’avoue avoir été bluffée.

Une même histoire peut ainsi à la fois être dramatique ou tourner au burlesque rien qu’en la racontant d’une façon différente.

Exercices de style est un incontournable pour tous les amoureux de la littérature et pour tous ceux qui se destinent à l’écriture.

On pourrait penser que cette lecture soit un peu rébarbative mais il suffit de la déguster petit à petit et non d’une traite afin d’en mieux apprécier la richesse et de garder l’effet de surprise.

Commenter  J’apprécie          200
Exercices de style

C'est l'histoire d'un mec….

Non, en fait c'est 99 versions différentes de l'histoire de ce mec.

Et ça fonctionne, et même très bien, alors que l'histoire en elle-même est tout à fait quelconque.

Mais la voilà racontée de toutes les manières possibles au présent, au passé, en alexandrins, en vers libres, en mode télégraphique, en javanais…..

On sent que l'auteur s'est amusé, et le lecteur en prend d'autant plus plaisir à le lire, et à le relire.

A déguster sans modération.

Commenter  J’apprécie          190
Exercices de style

Un livre très original que j'avais lu à l'adolescence, je l'ai retrouvé dans la bibliothèque de ma mère et du coup hop une relecture.



Quel plaisir de lire un auteur qui manie si bien les différents styles et la langue française. Certes lire plusieurs fois la même histoire peut sembler farfelu mais cela permet vraiment de se concentrer sur l'écriture, sur la forme.



Quelques styles sont complètement loufoques mais dans l'ensemble c'est une très belle réussite avec de belles pépites !



Bonne découverte.
Commenter  J’apprécie          190
Zazie dans le métro

Zazie dans le métro, c'est un souvenir d'adolescence extrêmement fort. Peu de temps auparavant, j'avais découvert la langue de Boris Vian et je m'étais émerveillée de la loufoquerie de l'auteur et de son imagination. Habituée à la lecture de « classiques », je n'imaginais pas qu'il fut possible d'écrire comme Vian.



Et voilà que ma sœur me file son exemplaire de Zazie dans le métro et j'en ai eu le sifflet coupé. Le langage des personnages, le style de l'auteur, le rythme du roman... tout m'a enchantée et remuée. C'était un nouveau tremblement intellectuel après celui causé par Vian. J'étais stupéfaite par ce que je lisais. Ce texte a été libérateur, l'auteur me disait ceci : on a le droit de parler comme on veut, d'écrire comme on veut, de penser ce que l'on veut.



Je relis de temps à autre Zazie dans le métro car sa magie opère toujours sur moi. C'est ma madeleine.

J'aime la gouaille de Zazie, ses imperfections, sa rudesse. J'aime Gabriel et sa fragilité. J'aime l'humour des personnages et leurs blagues à deux balles. J'aime que Zazie ne prenne pas le métro. Et plus que tout j'aime avoir vingt ans de moins quand je lis ce bouquin.
Commenter  J’apprécie          191
Zazie dans le métro

Zazie débarque à Paris comme si c’était le Pays des Merveilles et ne s’étonne qu’à moitié d’y trouver la Cour des Miracles. Elle décharge dès son arrivée ses mots-valises pour faire l’éducation (sexuelle) des adultes. Elle n’a pas sa langue dans sa poche ; elle est indécente et tout le monde s’étonne que la gamine soit si mal élevée. Mais la gamine, ce qu’elle fait, c’est de la non-éducation. En même temps, elle a une drôle de famille, son oncle est une tante (passe encore) ; elle raconte que son père l’a violer (même s’il s’appelle pas Omar, j’ai envie de l’écrire comme ça), que sa mère l’a tuer. Elle a dû regarder Faites entrer l’Accusé à la télé la gosse, parce qu’elle ne manque pas d’idées sordides la gosse, on se dit qu’elle doit raconter des conneries plus grosses qu’elle parce qu’enfin, on se dit que sa famille ne peut pas être si kassos que ça. Mais on se pose des questions quand même parce que les enfants ne racontent pas que des mensonges, faut pas croire, et la vérité sort parfois par leur bouche car elle y entre, Enfin, des fois. Sinon, elle a un rêve Zazie et son rêve c’est pas celui de toutes les petites filles, non, elle ne veut pas devenir chanteuse de variété française notre Zazie, ce qu’elle veut, c’est visiter le métro, le terrier du lapin blanc parisien … Et vu que les adultes veulent pas l’emmener visiter cette attraction, ce zoo des bas-fonds, bah, elle fugue … Une gosse qui se promène seul dans Paris, ça peut faire flipper … (Oui, ça fait peur les enfants c’est comme les monstres, ça fait peur aussi). Doit-on ajouter la petite Zazie à la liste des enfants disparus ou parviendra-t-elle à se débrouiller dans ce monde d’adultes ? … Moi je parie sur la gamine, elle est dégourdie, et elle en a vu d’autres.





PS : Qu’est-ce qu’ils en font de la pub pour le Fernet-Branca dans le bouquin, c’est dégueulasse !
Commenter  J’apprécie          187
Les Fleurs bleues

On a un gars qui vit sur une péniche, Cidrolin, qui rêve ? du duc d'Auge, qui possède un cheval qui parle, Démosthène...

Est-ce réellement un rêve? qui rêve de qui ?



En tout cas je me suis régalée de la plume unique de Raymond Queneau, que je connaissais pour Zazie bien sûr et ses exercices de styles.



J'ai éclaté de rire plusieurs fois, c'est un bouquin anti morosité !



Commenter  J’apprécie          180
Exercices de style

C'est après une très belle soirée théâtrale adaptée de ce livre que je me suis plongée dans Exercices de style de Raymond Queneau, à la fois pour retrouver les textes interprétés par les acteurs et découvrir les autres.



De cet auteur surréaliste, je ne connaissais que Zazie dans le métro, roman que j'avais beaucoup apprécié il y a de longues années. Je gardais le souvenir d'un style oral peu conventionnel appelé « langage-objet » fondé au sein même de l'action.

Ces Exercices de style, publiés en 1947, soit une douzaine d'années avant Zazie, ressemblent bien à une expérimentation ; il s'agit de raconter une anecdote sans grand intérêt, mais de quatre-vingt-dix-neuf manières différentes.

Le thème de base est le suivant : le narrateur prend le bus S à une heure d'affluence. Sur la plate-forme, il remarque un jeune homme avec un drôle de chapeau et un cou trop long qui s'énerve contre son voisin qui, selon lui, le bouscule chaque fois que quelqu'un monte ou descend. Voyant une place libre, le jeune homme finit par aller s'asseoir. Deux heures plus tard, le narrateur revoit le même individu place Saint-Lazare en grande conversation avec un ami au sujet de l'un des boutons de son pardessus…



Un discours littéraire ne se contente pas seulement de signifier, il fait ressentir, il exprime. Et c'est exactement le propos de ce livre : agir sur la syntaxe, le lexique et les registres pour organiser les récits de manière à nous les faire ressentir selon l'humeur et la personnalité du narrateur qui va incarner toutes les postures. La petite histoire nous est servie sur tous les tons, du plus soutenu au plus vulgaire, en passant par le plus poétique jusqu'au plus grossier sans oublier tous les degrés de précision et de flou ou d'objectivité et de subjectivité, chaque version trouvant ses corollaires jusqu'à son pire contraire.

Certains textes sont comiques, parodiques, ironiques… d'autres lyriques, rythmés, poétiques ou encore philosophiques, tragiques, polémiques, emphatiques… Raymond Queneau s'amuse avec tout l'éventail subjectif et toutes les figures de styles, même les plus improbables pour aboutir parfois à des résultats plus ou moins convaincants. Il lui arrive même d'être d'une précision et d'une méticulosité qui dénaturent complètement le propos…

J'ignore si cet auteur est étudié au collège ou au lycée et si des séminaires universitaires lui sont consacrés. Ce serait vraiment dommage de l'oublier car un tel ouvrage me paraît un excellent outil de travail pour aborder l'étude de la stylistique à tous les niveaux.



Un moment de lecture inhabituel, pour les curieux et amateurs de jeux de langages.

À connaître.



Commenter  J’apprécie          185
On est toujours trop bon avec les femmes : ..

Placer un roman absurde dans L’Irlande révolutionnaire de 1916, c'était osé.

Mais c'est sacrément réussi ! Voilà un roman de haut vol qui mélange politique, humour forcené et noir, et critique sociétale.

Le titre à lui seul est une belle provocation dont l'explication ne vient évidemment qu'à la fin.

Le caractère et l'intelligence des révolutionnaires sont tout bonnement excellents et tellement comiques !

Même si leur combat semble juste, on le sait voué d'avance à l'échec, et eux même se préparent à mourir même s'ils en ont en fin de compte assez peu envie. Il devront leur longue survie à un capitaine de navire amoureux.

Queneau réussit donc un tour de force, faire rire avec une tragédie, aux dépends des femmes mais sans être misogyne, en se moquant des hommes mais sans cynisme, avec un langage cru, des situations burlesques, un comique de situation parfait.

Un très bon petit livre qui se dévore !
Commenter  J’apprécie          182
Exercices de style

Cet ouvrage, digne représentant de l'OuLiPo, ou Ouvroir de Littérature Potentielle, porte bien son nom. L'exercice en question consiste à raconter une histoire banale au possible de 99 façons différentes.



Si certains styles sont difficiles à lire (Javanais) voire illisibles (Syncopes), d'autres sont drôles (Paysan) et parfois poétiques (Fantomatique) ; la plupart sont simplement surprenants. L'ensemble se lit très rapidement, la plupart des histoires faisant moins d'une page.



Exercices de style est le seul livre acheté pour des raisons scolaires que j'ai encore dans ma bibliothèque. Bien que je ne le considère guère plus que comme une curiosité amusante, j'y reviens de temps en temps avec plaisir.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
Commenter  J’apprécie          182
Zazie dans le métro

Deux jours à Paris d'une gamine délurée et pleine d'énergie et une plongée dans le surréalisme délirant. Le langage tient une place importante dans cette histoire toute simple.



Zazie est laissée par sa mère à la garde de son oncle Gabriel qui habite Paris. Dans ce Paris des années 50 avec ses cafés, ses taxis, ses cabarets, son métro, ses touristes. Pendant ce séjour, elle découvrira surtout des personnages tous plus originaux les uns que les autres. Alors les dialogues s'engagent et l'auteur s'en donne à cœur joie.



L'utilisation que fait Queneau de la langue française est une merveille d'invention et d'humour. C'est superbe.



Toute une atmosphère littéraire à savourer.
Lien : http://animallecteur.canalbl..
Commenter  J’apprécie          180
Le Vol d'Icare

Le personnage principal (Icare) d’une ébauche de roman disparait du manuscrit, le romancier-propriétaire soupçonne qu’on le lui a dérobé et lance un détective privé à sa recherche.

Pièce de théâtre plus que roman, aux dialogues improbables et savoureux.

Fantaisie, moquerie, loufoquerie, avec jeux de mots inattendus et calembours parfois piteux.

Ce qu’il me fallait pour avaler un bol d’air léger - avec Icare, c’était prévisible - après les rues de Prague et leur Pleurante obsédante.

Commenter  J’apprécie          171
Exercices de style

Raymond Queneau nous démontre avec brio, qu'une petite histoire sans grand intérêt, peut se raconter de 99 façons différentes. Il maîtrise à la perfection la langue française.



Certes, il y en a qui sont tirées par les cheveux, d'autres sont pleines d'humour. Je connais maintenant l'histoire par cœur !



J'ai lu 4 à 5 histoires à chaque fois, afin de savourer ma lecture. Rêve, Analyse logique, Tactile et Botanique sont mes préférées.



Commenter  J’apprécie          170
Zazie dans le métro

Ce livre est la gaieté même et pourrait être une prescription à la bonne humeur. Raymond Queneau , ce monument du mouvement OULIPO , il cause, il cause, pour ne rien dire…ou tout dire d’un rien ou le rien qui dit tout… ou peut-être tout ça finalement ! Visez l’artiste.



On peut rester sur la réserve en lisant ce livre mais personnellement j’ai bien crouté, la recette des jeux de mots et du burlesque des personnages m’ont mise en appétit. Je vais donc cajoler le saugrenu, me faire tendre avec la gramme-aire… douce et papouillante envers ce roman.



Un puissant humour, une morale derrière tout ca ? évidemment ! Zazie débarque dans le monde adulte et met en exergue les contradictions de ses aînés. Une double lecture donc pour cet ovni littéraire , une double dimension. Qu'on y reste en surface ou pas, la singularité prime et c'est avec délectation que j'ai décortiqué le sens profond et me suis régalée du truculent.

Je ne serais donc pas la flicarde de la rhétorique mais bien l’arsouille cautionnant l’anticonformisme et récidiviste pourquoi pas !

L’éclatade lors des carambolages de mots offre une voie plutôt jouissive à la trame.



Zazie dans le métro qui n’aura trouvé que la grève mais une bonne rame de loufoques.



La grève mon cul …



« J’ai vieilli »





Commenter  J’apprécie          173
Exercices de style

Avez-vous un ou plusieurs livres fétiches?

Vous voyez? Ceux que l’on connaît déjà et qui font tant de bien!

Ce livre que l’on feuillette dès qu’un moment nous le permet car il nous remonte le moral, parce qu’il est ancré en nous depuis longtemps, qui nous rappelle avec nostalgie des souvenirs heureux, l’allégresse des années d’étude par exemple.



J’ai deux livres fétiches. Ou plutôt deux auteurs. Prévert, dont je vous parlerai plus tard, et Queneau.

Prévert & Queneau : mes « madeleines » finalement!



Le Surréalisme a été une révélation. Lors de ma première année de lycée, ce mouvement m’a tellement transportée que je ne me suis plus jamais arrêtée de vouloir le découvrir encore et encore.

Et Oulipo, quel joli mot!



« Exercices de style » a voyagé avec moi partout, a connu tous mes sacs à main, s’est posé sur maintes tables de cafés, a senti l’odeur de bon nombre de thés, a certainement reçu des miettes de biscuits à l’heure du goûter… Je ne l’ai pas ménagé. Pourtant, notre séparation n’est pas envisageable!



Litotes. Rêve. Ignorance. Syncopes. Philosophique. Télégraphique. Anglicismes. Macaronique. Médical. Gastronomique. Précieux.



Une histoire. Quatre-vingt-dix-neuf fois. Quatre-vingt-dix-neuf manières.

Cent-cinquante pages d’un bonheur exquis. Dont le parfum vous suit…
Commenter  J’apprécie          171




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Raymond Queneau Voir plus

Quiz Voir plus

Tout, tout, tout, vous saurez tout sur Zazie

A quel groupe appartenait Raymond Queneau ?

Celui des Naturalistes
Celui des Romantiques
Celui de l'OuLiPo
Celui des Existentialistes

12 questions
203 lecteurs ont répondu
Thème : Zazie dans le métro de Raymond QueneauCréer un quiz sur cet auteur

{* *}