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3.27/5 (sur 13 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Les Rousses , le 15/08/1914
Mort(e) le : 23/11/1984
Biographie :

Journaliste parlementaire et historien, Jean-Raymond Tournoux est né aux Rousses (Jura) le 15 août 1914 et mort à Paris le 23 novembre 1984. Celui qu’André Passeron appelait « l’historien du secret » (Le Monde, 26 novembre 1984) « entre en journalisme à l’âge de vingt ans. » Il collabore à L’Éclair comtois et à La République de l'Est (1934-1939). Rédacteur à la radiodiffusion de 1941 à 1946, chef de service au journal Libération de 1944 à 1948 puis à Ce Matin (1949-1950), il devient éditorialiste à L'Information de 1950 à 1955, à Combat et au Progrès de Lyon (1945-1962).

À partir de 1949, il travaille à Paris-Match, dont il devient directeur des services politiques en 1964, jusqu’à son départ de l'hebdomadaire en 1976. Jean-Raymond Tournoux termine sa carrière de journaliste comme éditorialiste au Figaro, de 1976 à 1980, collaborant occasionnellement durant la même période, au Monde et à La Revue des Deux Mondes.

Parallèlement à son métier de journaliste, il accomplit une œuvre d’historien, couronnée par son entrée à l’Institut de France : en 1981, il devient membre de l’Académie des Sciences morales et politiques. En effet, après le succès de son premier ouvrage, Carnets secrets de la politique, Jean-Raymond Tournoux publie un livre tous les deux ans, treize ouvrages au total, à la Librairie Plon puis chez Flammarion.

Traduits en huit langues, ses livres sont largement chroniqués par la presse et ont un écho international (La Stampa, Wall Street Journal). Récompensés par de nombreux prix, jouissant d’un large succès public et critique, les livres que Jean-Raymond Tournoux a consacrés à l’Histoire contemporaine sont toujours considérés comme des ouvrages de référence. Son œuvre d’historien a été distinguée par de nombreuses récompenses : Prix Thiers ; Prix de l'Académie française ; Prix d’Histoire du Cercle de l’Union, de la Société d’histoire générale et de la Société d'histoire diplomatique ; Grand prix du Festival international du Livre (1969) ; Prix Historia (1980). Il est lauréat de l’Académie des Sciences morales et politiques (1967).
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Ce n'est point, évidemment, qu'il n'entre plus dans la discipline rien de ce dont, naguère, elle était pétrie. Les hommes ne changent pas si vite, ni si complètement, et la nature ne fait pas de sauts. L'empire exercé sur les autres dépend encore, pour une large part, de la consécration du grade et des services. Inversement, il y a beau temps que l'ascendant du maitre aide à la subordination. Mais, au cours d'une époque déréglée, au sein d'une société bouleversée dans ses cadres et dans ses traditions, les conventions d'obéissance vont s'affaiblissant, et le prestige personnel du chef devient le ressort du commandement. (…) Le fait que certains hommes répandent, pour ainsi dire de naissance, un fluide d'autorité, dont on ne peut discerner au juste en quoi il consiste et dont même on s'étonne parfois, tout en subissant ses effets. Et, tout d'abord, le prestige ne peut aller sans mystère, car on révère peu ce que l'on connait trop bien. Tous les cultes ont leur tabernacles et il n'y a pas de grand hommes pour ses domestiques.

Il faut donc que les projets, la manière, les mouvements de l'esprit, un élément demeure que les autres ne puissent saisir et que les intrigues, les émeuve, les tienne en haleine. Non certes, qu'on doive s'enfermer dans une tour d'ivoire, ignorer les subordonnés, leur demeurer inaccessible. Bien au contraire, l'empire sur les âmes exige qu'on les observe et que chacune puisse croire qu'on l'a distinguée. Mais à la condition qu'on joigne à cette recherche un système de ne poins se livrer, un parti pris de garder par devers soi quelque secret de surprise qui risque à toute heure d'intervenir. La foi latente des masses fait le reste. .

196 - [Pocket n°619, p. 113] Charles De Gaulle. Cité dans Pétain et De Gaulle
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Cette âme (celle de Pétain) bien née ne recule pas devant les impitoyables nécessités de sa tache. Son meilleur ami, Fayolle, le futur maréchal, écrit dans ses Carnets secrets de la grande guerre, dès le 5 novembre 1914 : ” (Pétain) n'hésite pas à casser les médiocres et à faire fusiller les lâcheurs. ” J'ai fait, dit-il aux premières rencontres, un rôle de boucher…“

Et encore Fayolle, à la date du 23 janvier 1915 :

” Réunion à Aubigny. Des 40 soldats d'une unité voisine qui se sont mutilés à une main avec un coup de fusil, Pétain voulait en faire fusiller, vingt-cinq. Aujourd'hui, il recule. Il a donné l'ordre de les lier et de les jeter de l'autre côté du parapet aux tranchées les plus rapprochées de l'ennemi. Ils y passeront la nuit. Il n'a pas dit si on les y laisserait mourir de faim. Caractère, énergie ! Où finit le caractère et où commence la férocité, la sauvagerie… “

202 - [Presses Pocket n°619, p. 61]
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(1924) De Gaulle déclare de sa voix grave et flegmatique : ” Quand à moi, par tradition de famille, je ne peux être que monarchiste.”

200 - [Presses Pocket n°619, p. 97]
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Si la France doit avoir une épée, ce doit être la sienne : "La patrie est en danger", répète de Gaulle. "Nous refusons le suicide de la France. L'armée européenne, c'est l'armée de l'Europe. Or, l'Europe n'existe pas en tant qu'entité morale et politique. Nous errons dans le domaine de la spéculation...Qui donc perçoit l'élan élémentaire et populaire qui permit à la monarchie de forger l'unité française, aux Hohenzollern de former le reich allemand, au général Washington de faire naître les Etats-Unis d'Amérique? La C.E.D, c'est le camouflage de l'abdication nationale. Songez que nous ne pourrions même pas envoyer un caporal et quatre troupiers à Dakar. Nous sommes subordonnés à la stratégie américaine et nous n'empêcherons pas, pour autant, la reconstitution de la wermacht."
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À cette époque, aucune histoire couchée sur le papier, aucune chronique authentique et méticuleuse, rédigée sur-le-champ, de visu, n’était imaginable. Sauf dans un cas : lorsqu’il s’agissait de textes tenus à jour par des Français qui, envers et contre tous, avaient lié leur sort à celui de l’envahisseur. Des journaux personnels ont donc été écrits, à cœur ouvert et sans péril, par les amis de l’ennemi, dont rien ne retenait la plume : les intéressés n’avaient pas à craindre les inquisitions de la police, ou bien les interrogatoires de la Gestapo. Ils se croyaient, au surplus, assurés de l’avenir : le Reich pour mille ans…
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De Gaulle, a prétendu quelqu'un, est un presbyte de la politique : il voit très mal de près et fort bien de loin. En prévision peut-être des lendemains incertains, il renonce désormais aux propos publics, adoptant le proverbe arabe : "La parole que tu ne prononces pas est ton esclave. Celle que tu prononces devient ta maîtresses."
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Le V, symbole de la victoire, commence, le 14 janvier, une carrière fulgurante. Lancé sur les ondes, popularisé par Churchill, adopté par de Gaulle, il franchit la Manche et se multiplie à la craie. En carton, en papier, il est épinglé dans le dos des capotes allemandes à la faveur des cohues du métro ou du cinéma.
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« Il faut décider nettement, brutalement que la Russie est considérée par nous, non comme ennemie ouverte, mais comme puissance amie de l’ennemie. Et, cela fait, rompre les relations diplomatiques, de manière à débarrasser Paris de ce centre d’espionnage qu’est l’ambassade soviétique. »
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« Oui, je suis un traître. Oui, j’ai été d’intelligence avec l’ennemi. J’ai apporté l’intelligence française à l’ennemi. Ce n’est pas ma faute si cet ennemi n’a pas été intelligent… Nous avons joué. J’ai perdu. Je réclame la mort. »
DRIEU LA ROCHELLE
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La race aryenne : « Racisme d’abord ! Racisme avant tout ! Dix mille fois racisme !… Désinfection ! Nettoyage ! Une seule race en France, l’aryenne… La France n’est latine que par hasard, en réalité, elle est celte, germanique pour les trois quarts. »
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