Je suis sûr que le goût de la vie lui reviendra par là, par ces plaisirs élémentaires : glisser, flotter, se prendre des bons tubes, sentir le vent, les embruns, le soleil sur sa peau. S’il recommence à surfer, il cessera d’être cette araignée pâle, tapie au-dessus de nos têtes dans sa chambre sous les toits. Il cessera de diffuser ce venin dont toute la famille est insidieusement intoxiquée.