Citations de Rebecca Zanetti (17)
-Je ne te ferai aucun mal, murmura-t-elle, émue aux larmes.
-Et toi, ne me laisse pas t’en faire, répondit-il sur le même ton.
Les vampires sont très protecteurs envers les femmes. Trop, peut-être, parfois. Jamais nous n'autoriserions mes belles-sœurs à travailler dans un bar, mais uniquement pour des raisons de sécurité.
Son père la pourchassait dans la forêt à côté de chez eux. Cette fois-ci, il avait l'intention de la tuer. Elle entendait ses pas lourds derrière elle. Il avait beau être soûl et trébucher à chaque racine, il la rattraperait s'il la repérait.
- Où tu vas ? Cria-t-il après elle.
Elle ne pouvait pas être têtue à ce point quand même.
- Je t'emmerde !
Le vent porta ses paroles jusqu'à Zane. Il sourit de toutes ses dents. Certes, il n'avait pas le temps pour ces enfantillages, mais il aimait voir la vraie Janie. Une femme audacieuse et courageuse... Sans faux semblants ni enthousiasme affecté.
Et d'un point de vue pragmatique, elle devait découvrir ce qu'il manigançait. Quelles étaient ses motivations ? Était-il un ami ou un adversaire ?
Il ressentait une envie irrépressible de la protéger. Personne ne ferait de mal à cette femme. Jamais.
Il était prêt à mourir pour ses frères. Il ne savait même plus combien d'ennemis il avait tués pour les protéger. Mais c'était la première fois qu'il ressentait une telle envie de veiller sur quelqu'un.
- Je ne me transformerai pas en vampire ?
- Non, la rassura-t-il avec un sourire cajoleur. On naît vampire, on ne le devient pas.
Il était un bon roi et savait détourner la vérité pour servir le bien commun ou pour des visées diplomatiques, mais il le faisait toujours à contrecœur et regrettait d'être devenu, par la force des choses, un tel salopard.
- Il est hors de question que je ne sais quel destin décide de mon avenir, quoi qu'en dise la marque sur mon épaule.
Lily leva les yeux au ciel en une mimique bien peu digne pour une prophétesse.
- Le destin ? C'est une blague. Dage vous aime, un point c'est tout, dit-elle en rabaissant la manche de son pull pour couvrir sa peau rougie. C'est à vous de décider de ce que vous allez faire de cette chance qui vous est offerte.
- Je ne plaisantais pas tout à l'heure, grogna-t-il, et Cara replaça vivement les mains sur ses genoux. Tu ne le sais pas, mais tu es en grand danger.
Oh que si ! elle s'en rendait très bien compte. Elle se redressa et vit qu'ils sortaient de l'autoroute à la sortie de Mercy Lake, sa rassurante petite ville dans la banlieue de Boston. Dépitée, elle comprit alors où il l'emmenait.
-Tu es charmante, Brenna, mais n’essaie pas de me sauver. Tu perdrais ton temps… Je ne veux surtout pas te faire de mal… mais ça arrivera quand même, murmura-t-il.
Elle leva les yeux au ciel malgré son petit frisson de plaisir. Il la traitait avec une condescendance plus qu’agaçante.
-Je ne suis pas aussi fragile que vous le pensez tous.
-…Bien, merci. Moins fou qu’on le pense. Et toi?
-Bien, merci. Moins bizarre qu’on le pense.
Ses genoux tremblaient, mais ce n’était pas dû qu’à sa maladie. Le vampire avait une présence très imposante, toute en masculinité et en danger…
-Je ne t’ai jamais trouvée bizarre…
- Tu ne bois pas de sang ?
- Si, dans les situations extrêmes, quand je me bats ou que je fais l'amour. Mais pour un vrai repas, je préfère un gros steak et un bon verre de vin.
Nos deux races ne produisent que des mâles. Nos compagnes sont humaines. Et toi, Cara, grommela-t-il, tu es la mienne.
« -C’est comment quand le garçon que tu aimes vraiment... t’aime aussi ?
Katie retient la réponse sarcastique qui lui vint à l’esprit. C’était une question sincère et elle devait y répondre avec franchise.
- Au début, on arrive pas à y croire, parce que c’est trop beau pour être vrai. Ensuite, on se dit que c’est un piège. Et enfin, quand on l’accepte on se rend compte que ça n’a rien à voir avec ce qu’on imaginait. »
Il savait à quoi il s'engageait et, au cours se sa longue vie, il avait toujours tenu ses promesses. Il profita de cet instant de calme pour les étudier plus amplement. Elles avaient l'une comme l'autre les cheveux d'une teinte marron dorée, de beaux yeux bleus et des traits délicats. Inconsciemment, elles lui donnaient envie de les protéger.
Il la serra contre lui.
- Pour toujours, Cara.