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Critiques de Régine Pascale (5)
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Nos plus grandes histoires policières, tome 35

Il est beau, il est tout frais, il contient six histoires cette fois vraiment policières puisque l'on n'y compte qu'un seul thriller, le 35e volume de la série de recueils « Nos plus grandes histoires policières » est arrivé et il est TRÈS BON.



Quatre des nouvelles sont « vintage », datant de 1979 à 82, mais pour peu, on ne s'en rendrait même pas compte si l'on ne nous le disait pas.



« Par esprit de vengeance » d'Alix Darlain, c'est le bon vieux meurtre en huis-clos. On suit le déroulement progressif de l'enquête d'une fausse piste à l'autre. C'est simple et rapide, mais bien mené.



« En milieu hostile » est une des deux histoires contemporaines et le seul thriller du volume. Mais thriller inhabituel, au premier abord davantage axé sur la survie. Avec moult détails, on s'y croirait, on partage la galère de Sandra au fond de sa crevasse... Et comme souvent avec Pierre Davoli, le plot twist des dernières lignes est absolument redoutable. Si vous cherchiez une raison pour acquérir ce volume, ne cherchez plus, vous l'avez !



« Qui est le corbeau ? » suit la quête de vérité de Pierrette à propos de la mort de sa sœur. Une intrigue moins simple qu'il n'y paraît, même si l'élément-clé permettant de dénouer l'affaire lui tombe un peu trop facilement dans les mains. Qu'importe, on se laisse balader au fil de ses découvertes !



« Le diable aussi » peine un peu à démarrer, et la quête de réponses de Pascal apparaît un peu capillotractée... C'est un peu gros, peu crédible. Ça se lit, mais c'est tout...



« OH CHOUETTE, UNE HISTOIRE DE LOUIS-JEAN LAPLACE !!! » Voilà. C'est vous dire si j'aime sa plume. L'auteur nous embarque cette fois dans le milieu du cirque, dans une enquête où tout le monde est suspect. Vingt pages au rythme parfait, où l'on ne sait plus quoi penser, et où la vérité se dessine petit à petit au fil des nouveaux éléments.

Vraiment, si quelqu'un de chez Nous Deux tombe sur ces lignes, sortez-nous un grooooos recueil consacré à l'auteur, il le mérite.



« Trop de morts suspectes » dans une maison de retraite... Si l'on devine d'entrée de jeu qu'il est question de récupérer les sous des petits vieux, qui et comment, c'est une autre histoire ! Les résidents sont drôles et attachants, apportant une fantaisie bienvenue à cette enquête certes classique, mais bien ficelée.



Vous l'aurez compris, ces petites enquêtes n'ont parfois rien à envier aux grandes. C'est encore disponible pour quelques jours (après, il faudra compter sur l'occasion et les boîtes à livres), alors n'hésitez pas à vous laisser tenter !
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Nos plus grandes histoires policières, tome 32

Avec ce 32e volume, la série « Nos plus grandes histoires policières » passe au format poche, le même que pour les romans et les recueils sexy de l'éditeur (légèrement plus petit qu'un poche standard donc). Le contenu, lui, ne change pas : six histoires précédemment parues dans le magazine Nous Deux. Cette fois, cinq des histoires sont ou penchent clairement vers le thriller, tandis que celle qui reste ne peut être réellement nommée polar. Trois sont récentes, trois vintage, mais à une exception, ça ne se sent absolument pas. Et plus important, ce volume est un sacré bon cru.



« Un scénario infernal », c'est du pur Pierre Davoli, avec un suspense redoutablement efficace et un plot twist amené de façon subtile. Certes, on le sent venir, mais dans le fond peu importe : ça se lit très bien.



« L'étrange maison » est l'un des deux textes qui justifient à eux seuls l'achat. Une ruine « banale », une tension croissante, un beau, mystérieux voir inquiétant voisin... et l'on ne devine pas une seconde la fin. Ça n'a pas pris une ride depuis 1980 et c'est un régal absolu.



« Le meilleur détective de Londres » est la fameuse histoire pas thriller et dont on sent l'âge, avec pour protagonistes un couple de bourgeois qui se vouvoie... Le suspense y est tout relatif, mais néanmoins présent, donnant à cette histoire sa place au sein du recueil.



« Une proposition irrésistible » est peut-être le texte le plus prévisible, mais se retrouver du côté « du méchant » a quelque chose de jubilatoire et l'autrice conclut son récit de façon parfaite.



Mais c'est bien « Le parapluie et la poupée » qui mérite qu'on s'y attarde, avec un scénario bieeeeen plus complexe que dans la plupart des histoires de ce format, du danger, de l'action, et le tout sans la moindre précipitation. Ça se savoure comme un bon thé (ou vin, selon vos préférences), et là encore, on ne se doute pas que ça date de 1979 !



« Mortel amour » conclut le recueil avec une chanteuse qui n'a pas l'esprit tranquille suivie par un homme mystérieux... On se doute un peu de la conclusion, mais là encore, le suspense est très bien maintenu.



Clairement, un recueil sans aucun mauvais texte, avec même deux excellents, parfait pour une courte lecture légère mais aux ambiances aussi variées qu'efficaces. C'est en vente pour encore quelques jours, foncez !
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Nos plus grandes histoires policières, tome 31

Ce 31e volume d'histoires noir et polar issues issues de vieux numéros de Nous Deux réunit trois histoires vintage et trois récentes, comprenant cinq thrillers et une histoire de détective traditionnelle. Et autant le dire direct : c'est du très très bon cru, peut-être le meilleur tome que j'ai lu jusqu'ici !



« Le moulin des Mal-Mariés » n'est pourtant pas la meilleure histoire de l'habituellement très bon Gérard Morel, avec un rythme plutôt lent et un protagoniste (volontairement) antipathique qui n'aide pas. Même si le résumé n'avait pas en plus gâché le twist final, les trop gros indices parsemés dans le texte y suffiraient. Bref, le maillon faible du recueil.



« Une étrange impression » ne trahit absolument pas son âge (1979, ce qui en fait le texte le plus ancien ici). Une grande demeure vide, un orage, des petits détails qui clochent, une atmosphère angoissante... et un chat adorable : c'est peut-être du classique dans le genre, mais c'est incroyablement bien écrit, rythmé et efficace, perpétuant dignement la lignée des meilleurs romans gothiques, version sud de la France. Un coup de cœur !



« La lettre » n'est pas le récit le plus palpitant, mais cette histoire de prof aux prises avec une élève récalcitrante n'a, là encore, pas pris une ride depuis 1981. Lucie est une « bonne prof », compréhensive, qui pense aux intérêts de son élève malgré leurs rapports plus que tendus, et bien qu'elle la soupçonne du pire ! Une protagoniste attachante, qui compense le dénouement un peu plat.



Avec « Le silence des condors », Pierre Davoli nous emmène dans les grands espaces du Pérou, sur les traces des majestueux oiseaux. Le côté thriller est discret, presque plus suggéré qu'autre chose et... c'est ce qui fait toute l'efficacité de cette histoire, tout en lui apportant une touche originale ! Car crime il y a...



« Comme une intuition » possède de nombreux points communs avec « Le moulin des Mal-Mariés » : un mari commanditant le meurtre de sa femme, une narration un peu lourde... mais ici, la conclusion est totalement inattendue !



Pour finir, « Un ennemi du doute », seul polar du recueil, nous emmène en compagnie d'un détective traditionnel, pour une enquête certes classique, mais bien troussée. Là encore, le texte, daté de 1981, n'a pas vieilli d'un poil et on pardonnera facilement la fin trop facile.



Si comme dans tout recueil certains textes sont moins bons que d'autres, rien que pour deux des histoires vintage et les paysages péruviens, ce 31e volume mérite franchement le coup d’œil. Plus dispo en neuf depuis longtemps, vous pouvez néanmoins espérer tomber dessus d'occasion.
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Nos plus grandes histoires policières, tome 29

Petit recueil par l'épaisseur certes, ce 29e opus de « Nos plus grandes histoires policières » a en effet tout d'un grand, et surtout par la qualité de ses histoires, au nombre de six, d'une vingtaine de pages chacune.



« Crime sans cadavre » ne laisse pas vraiment transparaître son âge, mis à part la mention de cabine téléphonique. Une histoire certes classique dans le fond mais fort bien menée, et dont le narrateur, commissaire de son état, ne manque pas d'humour. On a même droit à quelques rebondissements et fausses pistes ! Bref, Hélène Simart nous offre une excellente nouvelle.



Point de fantastique dans « Meurtres dans un château hanté », mais une ambiance à la Cluedo dans une vieille demeure écossaise, où l'affaire nous est narrée de l'intérieur par un majordome aussi malin qu'indiscret. La chute de l'histoire est remarquablement tordue et bien ficelée. Un régal !



Après deux polars, place au thriller avec « La rescapée », où le suspense compense une plume tantôt un peu molle, tantôt un peu lourde. L'ensemble se veut très prévisible, un peu fade (surtout après les deux coups de cœur précédents), même si ça n'est pas mauvais non plus.



« Sans remords » instaure un délicieux malaise ; aucun des protagonistes n'est là pour pour être attachant, c'est noir, c'est glauque, involontairement drôle, aussi. On se doute de certains rebondissements mais pas de tout, et de la fin encore moins ! Des crapules qu'on adore détester.



Dommage que « Le mauvais numéro » spoile le principal plot twist de l'histoire dès son titre, car sinon, l'on ne devinerait jamais ce qui attend Helena, voleuse croqueuse d'hommes de son état. Un personnage principal original, plus nuancé qu'il n'y paraît. Pas la meilleure histoire de Pierre Davoli lue jusqu'à présent, mais tout de même très agréable à lire, et la chute est parfaite.



Surprise avec « Le silence de la peur », qui nous fait carrément basculer dans la SF ! Si l'atmosphère du début est très réussie, le reste se contente de suivre à la lettre une recette de base sans le moindre assaisonnement. Bref, ça se lit, mais c'est banal à en pleurer. Dommage.



Au final, ce « Nos plus grandes histoires policières » 29e du nom est tout de même un sacré bon cru, avec des textes bien choisis qui méritent tous d'être (re)découverts.
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La poignée de cailloux blancs

Grâce à Nuage Léger, nous parcourons une nature extraordinaire, quasiment disparue. Mais ces grands espaces convoités par les hommes font l'objet de tractations, de traités, de compromis, difficiles à comprendre pour un enfant chevauchant ces monts, ces vallées, ces plateaux qui n'appartiennent à personne.

Un vrai ouvrage pédagogique qui nous explique l'histoire de la conquête des territoires au détriment des peuples Indiens. A travers une histoire singulière.

Critique et empathique, un beau récit, joliment illustré, et amenant des faits historiques imparables.
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