La conscience est un tout comparable à la lumière blanche. Le passage du mur de la lumière joue sur la conscience le même rôle que joue un prisme sur la lumière blanche. Un prisme décompose la lumière en sept couleurs, le passage du mur de la lumière et l'incarnation dans le monde souslumineux décompose la conscience totale en personnalités multiples et en vies simultanées (qui se succèdent dans le temps du point de vue sous-lumineux).
Neurochirurgien au départ, spécialiste du cerveau et de l'holographie, Karl Pribam pense que ce que nous appelons le réel n'est qu'une projection holographique d'un univers fondamental, le domaine de la fréquence où le temps et l'espace sont effondrés et où il n'existe que des ondes qu'il situe dans une autre dimension.
Tout change lorsque nous abordons la matière superlumineuse. Des propriétés nouvelles, fantastiques, apparaissent. Alors que notre espace-temps connu est représenté sous la forme d'un cône, il faut s'imaginer que l'espace-temps superlumineux est situé à l'extérieur de ce cône, dans l'Ailleurs, comme l'appellent les physiciens. La vitesse n'est plus limitée.
A notre époque, nous vivons le stade ultime de cette évolution. Nous évacuons systématiquement tout ce qui peut rappeler la mort. Ariès n'hésite pas à qualifier notre époque comme celle de «la mort interdite». La mort est devenue un sujet tabou remplaçant la sexualité.
La définition de la conscience est indissociable de celle de la réalité: c'est la conscience qui nous permet de percevoir et d'analyser la réalité. Conscience et réalité forment un couple inséparable qui se trouve au centre de tous les grands systèmes philosophiques.
La nature est la cause finale qui guide tout être vivant vers sa réalisation parfaite, vers l'acte pur. Dieu est pour Aristote l'acte pur, en qui tout est actualisé, tout est parfait, et à ce titre il est cause première et finale.
A cette époque, philosophie et recherche scientifique sont indissociables. Tous les penseurs qui ont précédé Socrate et Platon ont cherché en priorité à résoudre la difficile question de l'origine de l'univers, mêlant considérations philosophiques et scientifiques, de manière parfois fantaisiste.