J'étais une petite chrétienne, puis une jeune marxiste. Je faisais partie de ces étudiants qui ont pris le Paris de Mai 68 pour une planète vierge créée par un dieu gentil, gouvernée par un dictateur en peluche, pour un satellite à eux offert par un Einstein qui a force de découvrir la relativité pouvait bien leur avoir en passant décroché la lune.