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Critiques de Régis Loisel (1510)
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Un putain de salopard, tome 1 : Isabel

Max est un jeune homme qui n’a jamais connu son père. Au décès de sa mère, il découvre deux photos de lui bébé, au Brésil, avec sa mère et un homme. Problème : l’homme n’est pas le même sur les deux clichés. Il décide alors de se rendre sur place. Peut-être trouvera-t-il des gens qui ont connu sa famille et qui pourront lui donner des renseignements ? Le voyage s’annonce bien puisqu’il rencontre des infirmières en mission humanitaire qui le prennent sous leurs ailes… Mais le Brésil ne s’avère pas aussi magique qu’on pourrait le penser !



J’ai vraiment apprécié ce premier tome. D’abord pour les dessins et les couleurs, mais également pour le scénario. On plonge, au fur et à mesure, dans les bas-fonds, dans la violence et l’horreur. Cela permet, à travers 90 pages, de reprendre contact avec la réalité. Non, le Brésil des années 70 n’est pas le cliché du carnaval et du « Pain de sucre ». La violence et la prostitution y règnent et nous le découvrons à travers ce jeune personnage.



Si vous me cherchez, j’ai le nez dans le Tome 2 !
Lien : https://promenadesculturelle..
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Magasin général, Tome 1 : Marie

Régis Loisel et Jean-Louis Tripp ( qui a dit de Caen ?! , calisse ! ) , deux scénaristes dessinateurs , deux univers différents au service d'une meme envie , celle de sortir une BD vraie, authentique . Et en cela , Magasin Général répond magistralement au cahier des charges ! Si Loisel ne m'était pas inconnu , j'avouais ma totale ignorance envers son comparse . Meme si un gars ayant débuté chez Métal Hurlant partait deja avec un capital sympathie énorme !



Tout le monde se souvient de La Petite Maison Dans la Prairie ( 2368e rediff en cours ) et de son emblématique Charles Ingalls , inlassable fendeur de buches , créateur éclairé du mensuel Réponse à Tout ! Et bien transposez le petit village de Walnut Grove au Québec , rebaptisez-le Notre-Dame-Des-Lacs , imaginez la vie de ses habitants au quotidien et vous commencerez à avoir un petit aperçu du propos de cette touchante chronique sociale !



Premier opus : Marie .

Epouse de Félix Ducharme , Marie se retrouve seule à gérer le magasin général au déces de son mari . Marie sans mari se retrouva fort marri .Véritable poumon de ce petit village , ce magasin fait figure de véritable couteau Suisse ( voire Québécois ) puisque capable de fournir n'importe quoi à n'importe qui ! Partant du postulat de cette veuve désemparée se demandant si elle allait continuer à faire tourner la boutique , les auteurs nous dressent une savoureuse galerie de portraits aussi éclectique que désarmante ou chaque protagoniste nourrit ce récit en y apportant sa petite touche personnelle d'émotion . En effet , de l'idiot du village au nouveau curé , du bossu emprunté aux incontournables grenouilles de bénitier en passant par le pere Noël qui , dans sa scierie , s'est mis en tete de construire un gigantesque bateau tel Noé avant le déluge , les intervenants se démarquent par leur diversité  et les sentiments qu'ils procurent . Un récit tour à tour enjoué , bouleversant ou poétique qui sonne juste et touche le lecteur en plein cœur !

Un encrage ou clair et obscur se partagent la vedette . Un coup de crayon qui , sans etre un modele de précision , n'en demeure pas moins fortement évocateur et qui , au détour de certains personnages , nous renvoie au coup de patte tout en rondeur de Loisel . Une ode à la nature , véritable mere nourriciere et protectrice de ce sympathique petit village outre-atlantique . De plus , plutot que de se limiter à quelques noms de famille fortement suggestifs ( Félix Ducharme , Louis Laflame , Les Freres Latulippe...) , Loisel et Tripp ont joué la carte Québécoise à fonds en proposant au lecteur un jargon typiquement Canadien . Le voyage est total !

Amateurs de vampires , westerns , thrillers et autres récits guerriers , cette histoire pourrait vous surprendre de par sa simplicité , son propos épuré . Les auteurs ont tout misé sur l'émotion , l'humain et ils raflent la mise en procurant un indéniable régal de lecture ! Des villageois aux prises avec leurs états d'ame et à qui l'on s'attache méchamment ! Laissez-vous embarquer par cette balade Québécoise qui n'a absolument rien à envier à sa cousine Irlandaise évoquée par Bourvil !



Les chums , faites moi plaisir et précipitez-vous sur Magasin Général si vous ne voulez pas passer pour des maudits niaiseux !!!
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Magasin général, Tome 3 : Les Hommes

Ça faisait un p'tit bout de temps que je n'étais pas retourné à Notre-Dame-des-Lacs.

Trop longtemps, à vrai dire.



Serge semble s'être fait adopter par les femmes tandis que les hommes n'allaient pas tarder à rentrer de leur rude campagne hivernale.

Quid de leur réaction à la découverte d'un p'tit nouveau semblant faire l'unanimité au sein de le gente féminine ?

Car l'homme, j'ai ouï dire, pourrait se parer de sentiments bien peu nobles en des circonstances inhabituelles. La jalousie n'étant pas le moindre.



Rhâââââ Lovely, comme d'hab.

Un chien dans un jeu de quilles, voilà ce que le Serge personnifie aux yeux d'une populace peu encline à la nouveauté.

Et c'est un équilibre qui de stable s'en vient à se précariser au fil des jours et des rancoeurs.

Mais c'est aussi l'occasion pour les épousées de s'émanciper et de s'affirmer, nom de d'là.



Le graphisme est un petit bijou d'authenticité auquel vient se greffer une narration à l'émotion parfaitement maîtrisée.

Moult histoires dans l'histoire, le tout prend vie de la manière la plus naturelle du monde tant la force visuelle et narrative du récit en viendrait presque à nous faire oublier le support.



Place aux Confessions.

Pourvu qu'elles ne soient pas intimes !
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Un putain de salopard, tome 1 : Isabel

Un putain de salopard ou l'art de converger du chiantissime vers le brillantissime.



Première impression, comme ça, de visu, le trait se veut agréable et la colorisation chatoyante.

Le fond, par contre, se sera fait désirer.

On l'aura même touché dans les 10-15 premières planches.

Prenez un zigue, Max, fraîchement débarqué au Brésil pour cause de paternité contrariée puis associez-lui trois cop's aux retrouvailles aussi vociférantes que juvéniles, le pitch semble convenu, le plaisir aux abonnés absents.

Il aura suffi d'une balle tirée courageusement dans le dos d'une étrangère pour que mon œil droit sorte de sa léthargie et que mon palpitant frétille.

Un engouement subi qui perdurera jusqu'à la toute fin de ce premier volet.

Un opus qui aura finalement su tisser (lentement) une intrigue solide aux rebondissements inattendus et haletants.

Une réussite surprenante qui devra énormément au rendu visuel d'une faune luxuriante et sauvage harmonieusement répliquée sur papier glacé.



Garçon, la suite!
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Magasin général, tome 9 : Notre-Dame-des-Lacs

J'ai rarement eu aussi mal au coeur quand j'ai refermé la dernière page.. c'est dur de quitter des gens qui sont devenus des amis.. même les p'tites vieilles bigotes avaient fini par me devenir sympathiques... Marie me manque déjà.



J'ai franchement adoré cette BD , si simple, si vraie, si attachante. J'avoue que je n'aurais pas pensé qu'une BD avec un tel sujet aurait pu me devenir un véritable coup de coeur.



Je pense que magasin général est un incoutournable.. aussi bien pour les grands amateurs de BD que pour ceux qui n'en lisent jamais ou très peu
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Magasin général, Tome 3 : Les Hommes

Le troisième tome est pour moi le meilleur de la série pour l'instant.

On retrouve tout les habitants du village puisque les hommes sont revenus après leur saison d'hiver. Leur retour n'est pas celui qu'on attendait, ces Messieurs sont jaloux et montrent une hostilité farouche envers Serge, "l'étranger" rencontré dans le tome 2 , accueilli par Marie et ayant ouvert un restaurant français.

Dans ce tome, les expressions québécoises sont toujours très présentes et si parfois on peut douter de notre traduction ces expressions viennent vraiment agrémenter la lecture. Elles contribuent , pour notre plus grand plaisir, au dépaysement.

Les dessins sont toujours aussi beaux, l'ensemble est vraiment agréable à lire et à regarder.

C'est à chaque fois , une petite bulle de détente et de plaisir que je m'octroie en ouvrant un tome de magasin général.
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Magasin général, Tome 3 : Les Hommes

Ce tome 3 de Magasin général est celui des colères:

- Colère des hommes, retour des bois, contre les bouleversements que le beau Serge à introduit dans leur village (criss... Un restaurant icitte!).

- Colère des femmes de retrouver leurs hommes si "épais".

- Colère de Marie, qui ferme le magasin jusqu'à nouvel ordre.

- Colère du curé, contre les trois bigotes et sèches belles-soeurs.

Mais ces colères, elles vont fondre comme la neige de l'hiver...

Un bel opus, donc, qui affine encore l'ambiance et les caractères de la population pittoresque de Notre-Dame des lacs.

Un beau chapitre de la saga, où la méfiance va faire place à la confiance et la division homme-femme revenir à la bonne entente.

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Magasin général, Tome 2 : Serge

L'arrivée du charismatique Serge, au guidon de son Indian Scout 1923, en plein hiver, suscite bien des interrogations à Notre-Dame-des-Lacs. Notamment de la part de Rosa, Jeannette et Albertine, les trois bigottes attitrées de cette petite paroisse qui voient d'un très mauvais œil ce nouveau pensionnaire installé chez Marie.

Faut dire qu'il sait y faire le Serge. Y en a pas deux comme lui pour se mettre quelqu'un dans la poche ce qui ne laissera évidemment pas de marbre son adorable hôtesse, veuve de l'avant-veille au soir mais emplie d'un questionnement existentiel bien légitime.



C'est toujours avec un contentement frôlant la béatitude cosmique que l'on retrouve ces personnages découverts il y a peu.

Tout y est ravissement. L'histoire proprement dite, simple mais tellement belle. Les personnages attachants qui deviendront peu à peu, j'en suis certain au fil des tomes, de véritables compagnons de voyage. Car de voyage, il en est bien ici question. Tout y participe et ce pour la modique somme de quelques sesterces intelligemment déboursés aux vues des bienfaits ressentis à la lecture de ce nouvel opus.

Les journées s'écoulent paisiblement à Notre-Dame-des-Lacs, en cette veille de Noël, apportant leur comptant d'anecdotes.

Des historiettes épisodiques et touchantes truffées d'expressions typiquement québécoises, gages de dépaysement et d'étirement constant des zygomatiques bienheureux de se retrouver en si bonne compagnie.



Alors le Serge, vrai gentil attentionné où fourbe scélérat en mal de forfaiture ?

Le mystère reste entier...

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Peter Pan, tome 1 : Londres

Peter est jeune garçon vivant dans les bas-fonds de Londres. Entre autre occupation, il aime égayer la triste existence des enfants de l’orphelinat voisin en leur racontant des histoires merveilleuses, contes et légendes. Mais pour eux, le moment le plus merveilleux et le plus réconfortant, c’est quand Peter leur parle de sa mère. Cette mère qu’il leur décrit si tendre, douce, chaleureuse, aimante, dévouée, attentionnée, un portrait idyllique en somme… Seulement, ce portrait n’a d’idyllique que le nom, en effet, la réalité est tout autre. Peter la décrit telle qu’il aimerait qu’elle soit mais en fait, à l’opposé de ce qu’elle est…



Peter ou l’art de réinventer sa réalité pour la rendre plus belle, non pas plus belle, moins sombre plutôt, juste un peu plus tolérable peut-être… Difficile de trouver sa place et d’évoluer dans la noirceur poisseuse d’une Londres à la moiteur décadente, où la terreur et la misère sont omniprésentes. Alcoolisme, violence, prostitution, agressions sexuelles, bêtise, traitrise, loi du plus fort se répandent plus insidieusement et plus tragiquement que le brouillard londonien… Et ne comptez pas sur les adultes pour en réchapper, englués qu’ils sont à se débattre dans la fange, pour tenter de s’en sortir ou pour mieux continuer à s’y vautrer sans le moindre déplaisir…



Mais quand tout semble perdu, que l’avenir se repeint en noir, il suffit parfois d’une simple petite lueur pour retrouver l’espoir. Scintillante et phosphorescente, telle une étoile filante, surgit alors la fée Clochette qui va le conduire vers des aventures totalement dépaysantes. Un nouveau pan de l’histoire peut enfin commencer…



Loisel revisite ici de manière véritablement surprenante le mythe de Peter Pan. Le réalisme sordide de départ donne de l’ampleur à des personnages d’emblée attachants et le résultat s’avère plus que convaincant. Un album magistral à découvrir absolument !



Peter Pan, tome 1, de Régis Loisel : vite, la suite !


Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Magasin général, Tome 2 : Serge

Et Serge arrive sur sa moto. Serge qu'héberge Marie. Serge, revenu de la guerre 14-18, québecois à l'accent perdu.

La moto en panne, va faire hiverner Serge dans la bourgade isolée .

Il y a du Festin de Babette, dans cette cuisine française et raffinée offerte aux habitants de Notre-dame des Lacs pour les remercier. Tout le monde va se régaler chacun son tour, puisque la passion de Serge, c'est la cuisine.

Le lecteur en apprendra plus, d même, sur certain trio de belles-sœurs bigotes que n'aurait point renié Jacques Brel

Loisel et Tripp, compagnons de saga, continuent merveilleusement leur chemin d'étoiles et c'est un grand plaisir.
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Magasin général, Tome 1 : Marie

J'avais entendu beaucoup de bien de cette série et comme j'apprécie beaucoup Loisel, je me suis lancée dans le 1er tome de la série "Magasin général".

Cette chronique d'un village québecois de l'entre-deux guerres m'a bien plu mais j'ai été moins enthousiasmé que beaucoup de lecteurs.



C'est très dépaysant, le contexte est bien rendu. C'est indéniable, cette bande dessinée fait voyager le lecteur dans le temps et dans une région, à ma connaissance, peu visitée dans le 9ème art.

Le dessin de Loisel et Tripp est superbe. Leur symbiose est impressionnante, ils s'accordent parfaitement pour offrir des planches de toute beauté.

Le scénario est plaisant. Ces tranches de vie sont agréables à suivre. La peinture de la petite communauté est pleine de charme et de fraîcheur.



Mais tout cela manque d'enjeux, d'un véritable arc narratif. Il s'agit d'un 1er volume, donc d'un tome d'exposition. Et comme c'est prometteur, c'est avec curiosité et plaisir que je vais me lancer dans le 2ème tome.



Challenge B.D 2017
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Magasin général, tome 7 : Charleston

Marie de retour à Notre dames des Lacs a décidé de vivre comme elle l'entendait et de faire comme elle en a envie. Ce n'est pas touours facile de s'émanciper face a un village un peu coincé.. mais la peur que Marie reparte fait taire les villageoises.

Marie n'est pas rentrée seule de Montréal , elle e emporté avec elle le Charleston... et quand le village goute à cette danse c'est assez cocasse.



Toujours une très belle lecture et une immersion totale dans ce petit village.. et puis j'aime beaucoup ces petits rebondissements si simples, si faciles a deviner pourtant , mais c'est tellement simple et évident que ça nous passe sous le nez et nous bluffer complètement



Je reste conquise par cette BD, par sa simplicité, qui en fait une très grande BD
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Magasin général, Tome 8 : Les femmes

Le huitième Magasin général est en saison d'hiver.

L'hiver, comme un cocon qui isole et protège un village bien changé!

Les hommes partis, les femmes restent... sans maire et avec un curé qui prend un sacré recul! Dame, le bon Réjean fait une sorte de crise de vocation et s'en ouvre à ses amis Noêl et Serge.

Le commando des trois belles - soeurs bigotes vont même monter chez Noël tenter de ramené le curé! Drôle d'affaire!

Et pis, Alcide et Éloïse sont en amour! ils l'annoncent juste avant que Marie ne révèle qu' elle est... en famille! Mais qu'elle ne sait point qui c'est le père.

Mais, tabernouche, il y aura de même belle messe de minuit et réveillon.

Voilà. C'est l'avant-dernière étape de cette magnifique série qui jamais ne faiblit ni dans le mot, ni dans le trait ni en couleurs...

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Peter Pan, tome 6 : Destins

Regardez attentivement la couverture. Vous voyez un petit personnage féminin ailé, que vous imaginez être Clochette, qui vous regarde droit dans les yeux, le visage partiellement dans l’ombre. Cette image provoque des sensations contradictoires, des ondes d’affection liées au côté « chou » de ce que l’on a connu dans le dessin animé de Disney, mais aussi un vague tremblement d’inquiétude qui vous descend le long de la colonne vertébrale.

Voilà résumé tout l’attrait de ce tome qui conclut de manière grandiose cette remarquable série.



Toute la force de ce tome tient en quelques cases, d’une prodigieuse cruauté, à tel point que j’en ai jeté l’album de l’autre côté du lit à cette vue. C’était un déroulement tout à fait inacceptable, qui m’a donné le vertige.



Puis tout retombe. Car nous sommes sur l’île des enfants perdus, où le souvenir s’efface comme emporté par la marée. Pratique, cela simplifie l’établissement du lien de continuité avec l’histoire de Peter Pan originelle. Mais la marée n’atteint pas la mémoire du lecteur qui reste scotché. En ce qui me concerne l’image est marquée au fer rouge dans ma mémoire et ne disparaîtra que lorsque les racines de pissenlit désagrègeront mes neurones.



On retourne tout de même faire un tour à Londres, où un certain Jack the Ripper joue des coudes pour se faire une place dans cette histoire.

Bah, tout ça n’a plus d’importance après… la scène.



Un explosif cocktail de comédie, d’enfance et d’horreurs infinies.

Une sacrée BD.

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Magasin général, Tome 4 : Confessions

Opus 4, et ça ne faiblit pas, icitte à Notre-Dame des lacs!

Scénario, dessins, couleurs, c'est toujours au top pantoute.

Cette fois, va ben falloir trouver une histoire pour expliquer la cohabitation de Marie et Serge, sans mariage à l'horizon. Vas-y pour une mutilation des "gosses" qui empêcherait le beau Serge de convoler et de consommer... Ça va régler le problème au niveau des habitants, mais pas à celui de Marie qui voudrait ben...

La chute du tome est triste, et introduit les péripéties du numéro 5.

Tiens-bon, Marie!

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Magasin général, Tome 3 : Les Hommes

Les hommes sont de retour après de longues semaines passées loin du village. Et à leur retour, ils constatent que beaucoup de choses ont changé, ce qui ne leur plaît guère. Serge, à l'origine de ce vent de nouveauté, va se heurter à l'hostilité de ces hommes jaloux et plein de préjugés. Bien sûr, les femmes du village vont prendre fait et cause pour Serge.



Après un 2ème tome frais, léger et plein de fantaisie, ce 3ème volet adopte un ton moins optimiste. Beaucoup d'émotions attendent le lecteur dans ce tome. J'ai parfois eu le cœur bien lourd en partageant la peine de Marie ou le désarroi de Serge. Leur relation est traitée avec finesse et subtilité jusqu'à une révélation inattendue en fin de tome. Cette surprise finale a encore décuplé la tendresse que je ressens pour les personnages.

Décidément, une bien jolie série.



Challenge B.D 2017
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Magasin général, Tome 3 : Les Hommes

Les hommes rentrent du bucheronnage et ils découvrent avec horreur les changements intervenus au sein de Notre dame des lacs. La venue de Serge ne leur plaît pas du tout et ils le font savoir.



Encore une fois cette Bd est une vraie pépite.

Les auteurs arrivent avec talent à faire la démonstration d'un vrai village, stéréotypé dans la peur de l'étranger et de l'inconnu. Une belle analyse de l'homme, comme j'aime avec simplicité et franchise.

C'est toujours un régal de retrouver ces personnages si sympathiqueset si humains.



Cette série était prévue pour 3 tomes et quelle joie de voir qu'elle va se prolonger parce que ça en vaut plus que vraiment la peine
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Magasin général, Tome 1 : Marie

Dans la paroisse de Notre –Dame –Des –Lacs, un village de la campagne Québécoise, le magasin général est tenu par Félix et Marie. Mais Félix a cassé sa pipe ; il est parti d’l’autre bord. Nous sommes dans les années vingt. Le magasin représente le moteur du village. Alors la mort de Félix n’est pas commode pour les villageois ! Ceux-ci profitent de la bonté de Marie, la pauvre veuve. Malgré sa peine, elle tient la boutique ouverte, elle rend service à tout le monde. Elle a toujours été comme ça !



Il y a de vieilles chouettes insupportables, des gamins turbulents, un jeune homme simplet, des couples qui se bagarrent, des jeunes qui batifolent dans les fourrés, des draveurs qui reviennent des bois, un nouveau curé qui sympathise avec un vieux qui n’aime pas l’église, une fête de village très animée … et au milieu de tous , au milieu de cette vie qui fourmille ; Marie, qu’on aimerait consoler…Marie qui verse des larmes en silence, et qui sait « chauffer » aussi bien qu’un homme.



De belles images, des couleurs chaudes, des mots venus de loin, riches et savoureux, qui traduisent si bien les émotions. De la tendresse, de la détresse, de l’espoir et de l’humour…une tranche de vie dans un coin de campagne.



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Magasin général, tome 9 : Notre-Dame-des-Lacs

Voilà, toute chose a une fin, ce tome 9 vient clore en beauté cette saga québécoise. C'est une fin qui nous permet, grâce à la lumineuse idée des auteurs de faire un album photos, de quitter en douceur Marie, Serge, Réjean, Gaetan et tous les autres . La fin n'est pas abrupte, on continue à avoir des nouvelles de ceux qu'on a aimé. Nous quittons donc ce village et ses habitants progressivement, on les accompagne encore un petit peu après le point qui n'est pas complètement final.

Cet album, à l'image de toute la série est plein de bienveillance et de clin d'oeil sur les petits travers de chacun. Humour, tendresse, solidarité, un album aux multiples charme tant pour le texte que pour le graphisme.
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La Quête de l'oiseau du temps - Avant la Quête,..

Esprit d'Obi-Wan Kenobi es-tu là? Que la force soit avec toi!

La quête de l'oiseau du temps c'est comme dans Star Wars, quand c'est fini il y en a encore et là on vous raconte l'enfance des personnages dans un retour en arrière qui ferait pâlir d'envie le grand George Lucas himself!

Akbar, quelques lunes avant les guerres et les conflits, sur les hauts plateaux du Médir, vit un jeune homme que tout destine au noble métier d'agriculteur.

Enfin tout ! Il est le seul à lutter contre cet atavisme et cet héritage pesant vers lequel sa mère le pousse.

Bragon le râleur rechigne à effectuer les travaux de la ferme notamment à faire saillir la bouvrelle. Listelle la mutine rouquine a beau essayer de le motiver il n'y a pire sourd et aveugle qu'un mal emboûché dans le genre de Bragon.

Alors quand Javin, jeune aventurier croise le chemin de Bragon ça ne fait plus un pli dans l'esprit du jeune fermier!

En route pour l'aventure, c'est aussi le début d'une solide amitié virile entre les jeunes gens qui les mènera au pays des Palfangeux.

Le jour des Ch'Tines, ils rencontrent la fille du prince: la jeune et pulpeuse Mara...

Le décor est posé, les couleurs de Lidwine sont divines sans faire de mauvais jeu de mot. En me documentant, j'ai appris qu'on lui avait repproché sa lenteur d'exécution mais je trouve que c'est dans cet album que les illustrations sont les plus somptueuses et la couleur y est sans doute pour quelque chose!

Je découvre avec cet album, comme Monsieur Jourdain que j'aime l'héroïc fantasy! Et j'en profite pour remercier les amis qui m'ont mise sur cette voie, ils se reconnaîtront sans doute...

L'ami Javin, si j'avais un ami, il te ressemblerait!
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