Une moufle est tombée dans la neige.
Des animaux de plus en plus gros s'y glissent pour se protéger du froid.
Lequel fera craquer la moufle?
Une version moderne du célèbre conte racontée avec simplicité.
Auteure Léa Schneider Illustrateur Rémi Saillard
© ACCÈS Éditions
https://acces-editions.com/produits/la-moufle
La Mort, personne n'a jamais vu son visage. Et pourtant, elle est là, près de nous, elle guette ; elle est notre compagne de route. Nous construisons tous des maisons, mais elles se lézardent au fil du temps. Nous recevons en héritage les biens de notre père, mais un jour nous serons vieux à notre tour, et nous léguerons l'héritage à nos fils. Parce que nous ne voyons jamais son visage, et que nous n'avons jamais entendu le son de sa voix, nous oublions la Mort, et pourtant elle nous surveille. Chaque fois que nous nous endormons, nous préparons le grand sommeil qui nous prendra un jour.
— Est-ce que je vais devoir mourir, moi aussi ? J’ai vu partir mon ami très cher, celui avec qui j’ai gravi les montagnes, abattu le Géant Houmbaba et le Taureau du Ciel. Il était un autre moi-même. Et maintenant qu’il est mort, l’angoisse s’est logée comme un serpent dans mon cœur. Je ne veux plus dormir dans mon palais, je ne veux plus dormir dans la ville depuis que la Mort a su y trouver Enkidou. Je suis devenu un errant dans la nuit.
— Enkidou, tu étais ma hache, mon épée, mon bouclier, ma robe de fête. Quel sort cruel t'arrache à moi ? Toi, l'onagre, la panthère du désert, toi avec qui j'ai gravi la montagne, tué Houmbaba le Géant et coupé les cèdres, toi avec qui j'ai tué le Taureau du ciel, quel est ce lourd sommeil qui soudain t'accable ?
— Gilgamesh, Gilgamesh, pourquoi erres-tu comme un pauvre fou ? Tu poursuis un rêve irréalisable. [...] Ce rêve te ronge. Il t'a fait entreprendre un long voyage, mais il n'y a rien au bout. Rien, tu entends ! La vie-sans-mort, cherche-la partout, tu ne la trouveras pas. Quand les dieux ont créé les humains, ils leur ont fait cadeau de la mort. La vie, ils l'ont gardé pour eux. Tout ce chemin que tu viens de parcourir t'éloigne des vrais plaisirs qui conviennent aux humains. Retourne donc vite dans ta ville, mange, bois, fais la fête. Oui, jour et nuit, fais la fête, danse, danse, danse encore au son de la musique. Lave-toi, parfume-toi, prends ta femme dans tes bras et aime-la. Prends ton enfant par la main et montre-lui les oiseaux, les fleurs. C'est cela la vie d'un homme ; c'est cela le destin accordé par les dieux.
Ce jour là resta mémorable dans l'histoire d'Ourouk et dans la mémoire de ses habitants. Sans doute avec le temps, le combat d'Enkidou et de Gilgamesh prit-il des dimensions épiques. La légende s'en empara l'enjoliva. Le combat se mua presque en mythe, en événement fondateur. Ce qui est certain, c'est qu'il y eut un avant et un après ce combat. Quelques-uns disaient même:
- Un avant et un après Enkidou.
《La mort,personne n'à jamais vu son visage.Et pourtant elle est là,près de nous,elle guette,elle est notre compagne de route.》
Je pense que cela veut dire que nous ne sommes pas immortels et que tout le monde va mourir un jour, mais sans savoir quand.
Schnepp Thomas 5'2
Tu connais ?
Tu as envie de danser ?
C'est le djembé.
Dans la mer, il y a...
une étoile de mer
qui n'est pas au ciel
mais qui vit ici
presque sans rien faire
sa vie ordinaire
... Dans la mer
Il pleut et maman vient me lire une histoire.