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4.1/5 (sur 92 notes)

Nationalité : Australie
Biographie :

Renae Kaye est une autrice australienne de romances gay et lesbienne, elle habite à Perth.


site : http://www.renaekaye.weebly.com

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On dit que le courage n’a rien à voir avec le manque de peur. Le courage se mesure à la quantité de peur que l’on surmonte.

Comment qualifierait-on quelqu’un qui, submergé par la peur, trouverait un moyen d’éviter ses meilleurs amis afin de ne pas être mis dans l’embarras ? Lâche ? Sournois ? Malin ? Serpentard ?

Il me fallut cinq bonnes minutes pour dégonfler le pneu de ma voiture. J’avais envisagé de le crever, cependant je ne voulais pas que cela me coûte inutilement de l’argent. Dégonfler ma roue de secours s’était révélé légèrement plus sournois. Je dus m’asseoir sur le pneu pour forcer l’air à sortir. Puis je dus monter la voiture sur cric et retirer le pneu à plat pour donner l’impression que j’avais commencé à le changer lorsque je m’étais rendu compte à mi-chemin que ma roue de secours était dégonflée aussi.

Le problème était que je n’avais jamais changé un pneu auparavant. Ouais. J’entendais déjà les rires moqueurs et les blagues sur l’âge adulte. Ce n’était pas parce que j’étais gay et pas assez viril, ou parce que je n’étais pas assez intelligent pour comprendre, mais tout simplement parce que j’étais intelligent et que j’avais payé pour une assurance dépannage. Je sortis les instructions venant avec la roue et le cric, essayai de les suivre, me coinçai les doigts, m’écorchai les articulations, et décidai finalement de battre en retraite dans la maison pour regarder des vidéos sur le sujet sur YouTube et tenter de comprendre ce qu’il fallait faire.

J’avais perdu une heure de ma vie. Enfin, une fois que tout fut mis en place, je me mis à converser avec le seul mec que j’essayais d’éviter.
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Il sourit tout en se séchant avec sa serviette. Son érection n’allait pas partir tout de suite, et si un autre type était dans les douches à cette heure de la nuit, il n’aurait qu’à supporter la vue de son énorme sexe qui le saluait. Il était tard, son vol avait été retardé et n’avait atterri à l’aéroport de Perth que bien après vingt-deux heures trente. La majorité de la communauté de caravaniers et de campeurs s’était retirée pour la nuit, puisque les règles stipulaient qu’il ne fallait plus faire de bruit à partir de vingt-deux heures.

Lon ouvrit la porte et s’approcha des lavabos, nu et sans honte. Tout était grand chez lui, de sa taille à son sexe, en passant par son buste. Maman avait fait son garçon en version XXL. Son torse était volumineux et bien formé, vu tout le temps qu’il passait à la salle de sport quand il était en repos. Était assortie la large circonférence de ses cuisses musclées. Il était recouvert d’une couche de fourrure vigoureuse qui en faisait baver certains, désirant qu’il devienne leur « maître ». Il répondait non à ceux-là. Il ne faisait pas dans ce genre de connerie. S’ils voulaient quelqu’un pour leur donner des ordres et leur dire quoi faire, ils n’avaient qu’à retourner chez leurs parents.
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J’avais soupiré avant de reprendre.

— Dis-moi. Si je venais te voir à l’heure du déjeuner devant tous tes amis et que je te disais, « Salut Ambrose. Est-ce que je peux te parler ? Je viens juste de découvrir quelque chose, et j’ai besoin d’en parler à un ami », est-ce que tu viendrais ? Dirais-tu à tes amis que tu ne peux pas traîner avec eux un samedi matin parce que tu es avec moi ? Est-ce que tu m’inviterais à venir avec toi à la prochaine fête où tu irais ?

Il avait baissé un peu plus la tête.

— Ce n’est pas de ta faute, avais-je poursuivi, osant poser ma main sur son mollet dénudé. Il portait rarement des pantalons parce qu’il grandissait trop vite et que les shorts étaient bien plus pratiques pour son mode de vie actif.

— J’ai laissé faire sans jamais m’en plaindre. Mais il faut que tu comprennes que je veux quelqu’un dans ma vie qui sera là pour moi malgré tout, pas seulement quand personne aux alentours ne peut le voir en train de me parler.

— Ce n’est pas comme ça, avait-il marmonné. Je ne veux juste pas qu’ils pensent…

Sa phrase était restée en suspens, et il avait eu l’air tellement mal à l’aise que je lui avais pardonné. Comme toujours.
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Il bougea si brusquement que, plus tard, je ne m’en souviendrais même pas. J’étais en train d’essayer de lui transmettre tous les conseils que mon cerveau de presque vingt ans avait en stock, et l’instant d’après, il était sur moi, en train de m’embrasser.

Ce n’était pas du tout comme je l’avais rêvé.

C’était plus fort. Plus chaud. Plus humide. Et infiniment plus beau. Je restai immobile un moment, sous le choc, ce qui donna l’opportunité à Ambrose d’écarter mes jambes et de s’installer entre elles, me plaquant sur le lit d’une nouvelle manière avant que je n’aie eu la chance de protester – non pas que je veuille protester. Bon sang. C’était Ambrose.

Il m’embrassait presque fiévreusement, comme si s’arrêter pour reprendre sa respiration laisserait la raison reprendre le dessus et que tout ceci disparaîtrait. Peut-être qu’il avait raison. Je n’allais pas autoriser la raison à ne serait-ce que montrer le bout de son nez. J’enroulai mes bras autour de ses épaules et l’embrassai encore plus fort en retour. Un gémissement monta du fond de sa gorge, comme si mes bras autour de lui rendaient le baiser encore meilleur.
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Ce n’était pas exactement la réponse que je cherchais. Je restai silencieux, ne sachant pas vraiment quoi lui dire. J’étais conscient des obstacles à franchir. Si nous nous affichions en public, il faudrait qu’il fasse son coming out, et dans un environnement viril comme le football, cela pouvait être brutal. L’attention des médias serait intense et je ne voulais pas m’engager là-dedans non plus.

Toutefois, il était l’homme que j’aimais depuis que j’avais seize ans. Cet amour n’avait fait que se renforcer au cours des treize dernières années. Il ne s’était pas atténué malgré la distance qui nous séparait. C’était pour cela que je n’avais jamais pu tomber amoureux de quelqu’un d’autre.

J’avais donc un choix à faire : laisser tomber et être seul et malheureux pour ce qui serait probablement le reste de ma vie, ou me mettre en selle et voir où mènerait le voyage.

— Il faut que j’y réfléchisse, Ambrose, répondis-je honnêtement. Et nous devons être sûrs que nous sommes sur la même longueur d’onde.

— D’accord. Je sais que ce n’est pas rien.

Il semblait compréhensif.
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C’était à ce moment-là que j’avais admis pour la première fois que je ressentais peut-être quelque chose pour Ambrose qui ne devrait pas être là. Il faut que vous compreniez mon état d’esprit à l’époque. Je commençais tout juste à accepter que j’étais gay. Je le savais depuis longtemps, toutefois l’accepter est une tout autre chose. Jamie m’avait beaucoup aidé avec tout ça. J’étais donc en train de me détendre, de m’autoriser à laisser mes yeux vagabonder un peu plus loin que d’habitude, et ils s’étaient arrêtés sur le grand corps athlétique, magnifique et bien entretenu du mec qui était dans mon espace personnel quasiment tous les jours.

Ambrose Jakoby.

À quatorze ans, il s’était mis à pousser et à s’étoffer d’un coup. Il m’avait rapidement dominé en taille et avait commencé à se raser une fois par semaine. Ses gènes étaient environ un huitième aborigènes, et à mes yeux, il était magnifique. Il avait une peau cuivrée, lisse et douce, et de grands yeux marron foncé.
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— Salut, lançai-je d’un ton qui se voulait décontracté. Que fais-tu ici ? Je croyais que tu sortais faire la fête une dernière fois avec les gars ?

Ambrose traversa la chambre à grandes enjambées. Sa démarche m’était si familière. Il se jeta sur ma chaise de bureau et souleva la boule à neige qu’il m’avait offerte à Noël. C’était ringard. C’était de la camelote. J’allais la chérir.

— Je leur ai dit d’aller se faire mettre.

S’il y avait bien une chose dont il ne fallait pas parler à un jeune homosexuel de dix-neuf ans qui était désespérément amoureux de vous et qui était loin de recevoir assez d’action pour satisfaire sa libido, c’était « d’aller se faire mettre ».

Je plaçai délibérément mon livre sur mes genoux.

— Les chanceux ! Combien de temps penses-tu que ça leur a pris ? Tu aurais peut-être dû aller les aider.
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Bro-Jak hors-jeu pour la saison

Les caractères noirs criaient leur message, ou peut-être étais-je le seul à le ressentir ainsi, car je me sentis soudain faible et m’arrêtai sans raison apparente pour les gens qui m’entouraient. Mon regard était rivé sur le quotidien, et un nœud s’était formé dans mon estomac. Un léger sifflement envahissait mes oreilles, mais j’étais incapable de me retourner pour voir d’où venait ce bruit.

Non. Il ne pouvait pas être blessé. Néanmoins, s’il l’était, il reviendrait probablement à la maison. Cela voudrait dire que…

J’avais du mal à respirer, mes espoirs et mes craintes bataillant à l’intérieur de moi. Je m’étais dit que j’en avais fini avec lui, mais il suffisait d’un gros titre pour que je me demande s’il allait appeler, s’il allait venir me voir, et si…
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— J’avais un peu le béguin pour Ambrose au lycée, d’accord ? Il se peut que je suive sa carrière de près à cause de ça. Ce n’est pas comme si j’avais un petit ami pour occuper mon temps.

Je détournais le sujet, comme il me l’avait déjà reproché plus tôt, mais à mon grand soulagement, cela fonctionna. Vinnie se mit à glousser et me serra dans ses bras. Il était câlin.

— Oh, mon chou. Tu trouveras quelqu’un. Au moment où tu t’y attendras le moins, tu verras. Regarde Aaron et moi. Je cherchais un petit ami, et lui une petite amie. Au lieu de quoi, nous nous sommes trouvés. Liam et Jamie se sont rencontrés dans un train. C’est tellement romantique ! Tu devrais chercher ton homme sur ton trajet quotidien.

Vinnie n’avait de toute évidence jamais été une sardine auparavant. Personne ne cherchait un rencard sur son trajet jusqu’au boulot.

— Je pensais essayer Grindr.

Ce n’était pas un mensonge. Le soir, après avoir posé mon livre, je passais généralement quinze minutes à me demander si l’application était faite pour moi avant de m’endormir.

Malheureusement – ou heureusement en fait, puisque j’essayais de détourner son attention – Vinnie eut l’air horrifié.

— Oh non non. Nous ne pouvons pas laisser un de nos amis chercher l’âme sœur sur Grindr. Surtout pas toi. Tu ne vas pas être capable de gérer le genre de mecs qui traînent là-dessus. C’est comme…

Il s’interrompit et essaya de me trouver une comparaison appropriée.

— C’est comme laisser des forces rebelles vagabonder autour de l’Étoile Noire. Ils se révéleront être toujours dans le placard ou finiront à la poubelle. Laisse-moi faire passer le message, et nous allons te trouver un beau jeune homme avec qui sortir.

Je fus encore plus horrifié que Vinnie quelques secondes plus tôt.

— Quoi ? Non !

— Tu sais quoi ? dit-il d’un air songeur. Je ne sais même pas quel est ton genre d’homme. Qu’est-ce que tu aimes ? Les ours ? Les minets ? Les dominateurs ?

— Euh…

Il me jeta un regard perçant.

— Ou peut-être les sportifs ?
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Au moment de partir, il avait dix-huit ans mais il n’avait pas mûri. Il avait couché avec moi et s’était enfui avant que je ne me réveille. Dire que cet épisode m’avait troublé était un euphémisme.

Lorsqu’il était rentré à la fin de sa première saison, nous avions couché une nouvelle fois ensemble… jusqu’à ce que je réalise que ça ne voulait rien dire pour lui. Il n’allait pas me présenter à ses amis. C’était exactement comme au lycée et cela m’avait brisé le cœur. J’avais protégé mes sentiments et les avais cachés.

Durant les sept années suivantes, j’avais gardé mes pensées secrètes. J’étais heureux pour lui sur le terrain et je lui envoyais des messages de soutien ou de félicitations. Quand il rentrait entre chaque saison, je trouvais du temps pour lui. Et si, certains jours, nous finissions par avoir des relations sexuelles, alors je prenais ce que je pouvais avec plaisir. Je n’avais pas l’impression qu’il se sentait tenu de le faire, et il était libre de fréquenter qui il voulait. J’étais libre d’en faire de même, et je l’avais fait.

Cependant, au fond de moi, je savais que je n’en avais pas fini avec lui. Pourquoi ? Parce qu’il pouvait se montrer vraiment attentionné. Ces derniers mois, nous avions été en froid, car je pensais qu’il avait perdu cette part de lui. Je pensais qu’il avait pris la grosse tête et qu’il croyait que Shane serait à sa disposition quand il en aurait envie parce que je l’avais toujours été auparavant.

Je resserrai donc mes bras autour de lui et sus que nous étions en train d’entrer dans une nouvelle phase de notre relation. Je ne savais pas laquelle, mais j’oubliai mes dernières réserves et le laissai entrer.
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