Soudain on frappe à la porte. Sur le seuil, il y a ma mère, complètement nue. "Je ne retrouve plus mes vêtements, dit-elle. Où les avez-vous mis ?"
Depuis ce rêve n'est jamais revenu.
Mais maintenant que j'ai commencé à réfléchir à qui était ma mère, c'est comme si elle était de nouveau là, devant nous, complètement dévêtue. "Je ne veux plus de ces vieilles frusques, l'entends-je dire. Je voudrais juste que vous les décousiez avant de les jeter. Vous verrez alors qu'on aurait pu les coudre autrement".
Et elle sourit, libérée.