Le second degré est une impasse. Nous, les lecteurs, nous sommes de bout en bout persuadés que ce que nous lisons est infiniment plus intelligent que très superficiellement il n'y paraît ; mais en fin de course nous avons tout de même la désagréable impression de n'avoir lu malgré tout qu'un petit roman d'aventures, pas particulièrement plein d'aventures, d'ailleurs ; qu'un très élégant roman policier ; qu'un trop subtil roman d'espionnage, presque exsangue à force d'être si fin. Se peut-il que la littérature ne soit que cela ?