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Critiques de Renaud De Vriendt (58)
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Justices, tome 1 : Les deux ligues

J'ai reçu ce roman dans le cadre d'une opération Masse Critique et je viens de passer un excellent moment à le lire! C'est une belle découverte à la fois de la maison d'édition Kennes et de l'auteur, Renaud De Vriendt.

La couverture ne fait pas penser à un roman mais plutôt à une BD avec les différents personnages représentés par Gihef, qui propose également plusieurs pages d'illustrations au cours du roman. Au centre de la couverture, le jeune héros marche à notre rencontre d'un pas décidé et on a aussitôt envie de le connaître...il n'y a plus qu'à ouvrir le livre… !



Camille est un jeune garçon qui s'inquiète de disparitions autour de lui. Personne ne l'écoute à l'école, sauf le petit Maximilien qui l'accompagne dans sa recherche. Deviendra-t-il son ami? Camille a perdu ses parents et vit depuis avec trois adultes particuliers de la ligue Justice Pour Tous, des super-héros qui ne maîtrisent pas tout à fait leur pouvoir.

Ils vivent à Nova City, une immense ville, capitale des Etats-Unis d'Europe (rien que ça!) aux quartiers très divers où des supers-vilains et parfois des super-méchants font les 400 coups. Auparavant PowerStone, le super super-héros veillait mais il a lui-aussi disparu et les autres super-héros ne sont pas vraiment à la hauteur. Camille et Maximilien sont fans de PowerStone et ils décident d'agir puisque personne ne le fait.



Ce roman est une pure parodie des Comics dans lesquels les habitants d'une grande ville côtoient des supers-héros quotidiennement et comptent sur eux pour rétablir l'ordre et la justice. Cependant ici les pouvoirs ne sont pas maîtrisés, certains super-héros ne pensent qu'à signer des autographes, et leurs noms sont très amusants. De toute évidence l'auteur s'amuse à grossir, voire déformer les caractéristiques des personnages, décors et situations de Comics. On nage en pleine imagination débordante et délirante, dans une langue inventive créant un humour qui sort de l'ordinaire, qui déride, et où l'auteur lui-même ne se prend pas au sérieux.

Un pied-de-nez à l'univers américain des Comics...



Le récit fourmille de détails, cependant rien n'est écrit au hasard et on verra au fil de la lecture que chaque détail compte ! L'écriture est très habile, précise et fluide donc très agréable à lire. J'ai vraiment apprécié cet humour singulier et si particulier. Pour tout dire j'ai franchement ri sur certaines phrases… mais je n'en dévoilerai pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte aux prochains lecteurs ! car effectivement j'en recommande la lecture au plus vite !!



Je remercie Babelio pour cette Masse Critique et les éditions Kennes pour ce bel envoi!



Masse Critique spéciale.

Challenge Petits Plaisirs 2016

Challenge 1mot, 1livre

Challenge Multi Défis 2016 (item: un livre d'une maison d'édition peu connue).
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Justices, tome 1 : Les deux ligues

Je remercie très chaleureusement Masse Critique de Babelio, ainsi que les éditions Kennes, de m'avoir fait découvrir Justices, 1. Les deux ligues, de Renaud de Vriendt, dont je viens de faire la critique.



Il s'agit d'un petit ouvrage, à la couverture très colorée. Au centre, un jeune garçon d'une dizaine d'année, Camille, s'avance d'un pas décidé, la mèche au vent. Ses yeux verts pétillent, il sourit. Il est entouré de six personnages bien étranges. Qui sont-ils ? Et où Camille, notre héros, se dirige-t-il ?



Camille est un jeune garçon qui habite Nova City, la ville des Super-Héros : ses parents ont disparu et il a été recueilli par Justice pour Tous, un groupe de trois super-héros pleins de bonne volonté, mais aux pouvoirs spéciaux limités. Depuis quelque temps, il a remarqué que de plus en plus d'habitants de Nova-City disparaissaient… Derniers en date, l'institutrice de Camille, Mme Francotte, ainsi que le gardien de S.T.O.N.E., l'hôpital spécialisé de Nova City, qui traite des Traumatismes Originaux de la Nation Européenne, les blessures causées par les Super-Vilains.

Car c'est bien de cela dont il s'agit : Nova-City est devenu le lieu d'affrontement des Super Héros et de leurs ennemis, les Super Vilains….

Dès le début du roman, nous faisons la connaissance de Camille, puis de Maximilien, et les deux camarades nous entraînent avec eux à la découverte de Nova City, du quartier général de Justice pour tous. Nous y retrouvons M. Grenat, LadyWood et Boingman, les amis de Camille. Puis l'action se déplace à Luminoland, au parc d'attractions désaffecté. On sent tout le plaisir que l'auteur s'est régalé à dépeindre le Labrillerinthe, un labyrinthe qui scintille, les pédaloves, pédalos en forme de coeurs. Alors que les vilains sont déguisés en clown, lapin, pandas et orang-outang, Camille et Maximilien peuvent compter sur l'aide de P.L., ours en peluche « bipolaire».

Mais attention ! au pays des super-héros, les apparences peuvent se révéler trompeuses, et Camille va en faire l'expérience.



Je dois avouer que j'ai lu Justices 1. Les deux ligues, plusieurs fois, et chaque fois le plaisir a été le même. Justices 1. Les deux ligues est un roman facile à lire, vraiment bien écrit. Sans être recherché, le vocabulaire est choisi, et la description des plantes et des pierres pleine de saveur.



Les « notes de bas de page » rédigées par Camille sont pleines d'humour : on a l'impression que c'est bien le jeune garçon qui commente le récit, et nous fournit des explications indispensables à la bonne compréhension de l'histoire.



L'auteur fait la part belle à l'imaginaire, Nova-City, ville des Super-Héros, l'hôpital S.T.O.N.E., les super-pouvoirs nous rappellent les comics américains… Par ailleurs, tout au long du récit, d'une manière subtile, il nous montre l' importance qu'il accorde à l'esprit d'entraide, à la persévérance, la modestie. Les Super-Héros qui gagnent sont ceux qui savent rester dans l'ombre et continuer un combat quotidien contre les Vilains.



La couverture du livre, ainsi que les illustrations de Gihef, sont précises ; elles mettent en valeur le texte qu'elles complètent. Ainsi, chaque début de chapitre est illustré par des branches, les feuilles et les fruits du ginko-biloba, arbre qui joue un rôle central dans l'histoire. Les dessins en pleine page, en noir et blanc, sont réussis. J'aime particulièrement le dernier dessin qui représente Camille, tenant un grenat. Son regard en dit long sur les aventures que vient de vivre notre mini-héros.



En conclusion, vous l'avez compris, un roman qui prend déjà une place toute particulière dans le rayon « jeunesse» de ma bibliothèque.





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Justices, tome 1 : Les deux ligues

Depuis la disparition de ses parents, Camille, jeune garçon plutôt solitaire, vit avec les membres de Justice Pour Tous, une ligue de super-héros qui ne maitrisent pas tout à fait leurs pouvoirs. Pourtant, Camille, qui n'a aucun pouvoir, est le seul à suspecter que l'épidémie de grippe qui sévit à Nova City n'est pas normale. Aidé par Maximilien, son tout nouvel et seul ami, Camille décide de mener l'enquête...

J'ai reçu ce roman jeunesse dans le cadre de masse critique et je tiens à remercier Babelio et les éditions Kennes pour cela car j'ai vraiment adoré cette lecture.

J'ai trouvé que Justice était un savant mélange de parodie de comics (avec des super-héros plutôt malhabiles ou imbus de leur personne et des super-vilains vraiment stéréotypés à souhait), d'humour (dans les notes de Camille pour expliquer les mots difficiles) et d'aventures.

Camille est un garçon très attachant avec ses défauts et ses qualités. Il est susceptible mais tenace, il est espiègle mais fonce tête baissée quand il juge que la situation le nécessite.

J'ai apprécié aussi que ce ne soit pas les plus forts qui gagnent à la fin mais que l'entraide et la solidarité soient le message véhiculé.

Je trouve que l'idée que l'histoire se passe presque essentiellement dans un parc d'attraction abandonné, avec tout ce que cela implique de sordide normalement, était vraiment allégé par les noms des attractions elles-mêmes (les pédaloves, le labrillerinthe, le jeu du marteau...) ainsi que par les nombreuses trappes présentent et le cinéma 3D...

Les quelques illustrations en noir et blanc, en double page, qui ponctuent les moments forts du récit sont les bienvenues, donnant à voir de nombreux détails.

J'ai hâte de lire la suite de ses aventures et de découvrir l'adaptation de ce premier volet en BD.

Un très chouette roman qui devrait ravir les lecteurs à partir de 9 ans.

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Justices, tome 1 : Les deux ligues

Camille est un garçon de dix ans, il habite à Nova City. Depuis quelques temps, une curieuse épidémie de grippe sévit et Camille est le seul à trouver cela bizarre… Et même si ses amis, les membres de Justice Pour Tous, ne veulent pas l’aider, qu’à cela ne tienne, il fera sans !

Une bonne surprise, ce livre ! Au début, j’ai craint l’histoire un peu trop légère mais finalement, l’auteur a conçu une bonne intrigue dans un univers un peu burlesque, avec des rebondissements auxquels je ne m’attendais pas vraiment. Beaucoup d’humour dans ce premier tome, comme ces super-héros qui ont des pouvoirs surprenants : LadyWood avec sa magie qui fait pousser des plantes ou Boing Man, l’homme qui rebondit partout... Les dessins de Gihef sont très agréables et illustrent parfaitement l’histoire. J’ai hâte de lire le format BD et la suite des aventures de Camille et Justices Pour Tous dans les tomes suivants. J’ai bien ri en lisant ce premier tome (dévoré en une soirée). Je pense que ces super-héros plairont sûrement à mon garçon de 8 ans.

Je remercie Masse Critique et les éditions Kennes pour ce bon moment !

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Justices, tome 1 : Les deux ligues

Merci à Babelio et aux éditions Kennes pour ce partenariat.

Ce roman plaira aux jeunes lecteurs, j’en suis certaine ! Et il est hautement recommandable, même si je suis presque certaine que des grincheux n’aimeront pas toujours la syntaxe utilisée par Camille. Je ne ferai pas un débat là, maintenant, tout de suite, mais il est dommage de se laisser arrêter pour si peu !

Camille est un petit garçon, comme il est parfois obligé de le répéter, tant certains camarades de classe sont lourds. Il serait temps de leur enseigner ce qu’est un prénom épicène ! Et oui, c’est parfaitement le moment, puisque Camille ne manque pas de nous informer de l’enrichissement de son vocabulaire, la preuve avec sa définition de « s’époumoner », dans une note de bas de page particulièrement instructive :

Alors, s’époumoner, c’est pas compliquer à comprendre. Bon, vous avez déjà entendu crier ?… Oui ! Hurler ?… Aussi ! S’époumoner, c’est mille fois plus fort que ça ! C’est crier tellement fort que les sourds, les morts et même les extraterrestres peuvent vous entendre. Donc autant vous dire que, vu que j’étais vachement prêt de la bouche de Max… ben j’ai eu très mal aux tympans !

Les parents de Camille ont disparu, et ses tuteurs sont un peu particuliers : deux super héros qui ne maîtrisent pas leur super pouvoirs. Certes, il y a bien un vieux majordome, à croire que tous les super héros ou presque en ont un, mis peuvent-ils vraiment empêcher Camille de n’en faire qu’à sa guise ? Note personnelle : au moins, cela évite au jeune héros de devoir trouver des prétextes pour se livrer à ses folles aventures avec Max, son tout nouveau meilleur ami (mais que font ses parents, à celui-ci ? ).

Et pour vivre de folles aventures, il va en vivre, permettant ainsi à son lecteur de ne jamais s’ennuyer. Si l’inventivité est toujours présente, la violence ne l’est pas nécessairement : les « victimes » se relèvent après une bagarre…

Les deux ligues invite aussi le jeune lecteur à aller au-delà des apparences : la leçon n’est pas aussi banale qu’elle le paraît, puisque, justement, beaucoup trop de personnes s’attachent au paraître.

Je suivrai avec plaisir les prochaines aventures de Camille et des siens.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Justices, tome 1 : Les deux ligues

Avant de commencer ma critique, je remercie Babelio pour son opération « Masse critique » et les éditions Kennes pour l'envoi de « Les deux ligues », le premier tome de la série « Justices » écrit par Renaud de Virendt et illustré par Gihef.



Le récit se déroule à Nova City, la capitale des Etats-Unis d'Europe (USE). Camille est un petit garçon normal qui va à l'école, se fait embêter par certains élèves notamment Jason, apprécie plus ou moins sa remplaçante Mlle Pêlemêle, … Il a donc un quotidien comme les autres enfants de son âge… Ou presque ! En effet Camille a la chance de vivre auprès de super-héros ! Alors, quand il découvre que des personnes disparaissent mystérieusement à cause de la grippe, il ne pense qu'à une chose : c'est un super-vilain qui enlève les gens ! Hélas, personne ne le croit… Seul le petit nouveau, Maximilien, ne met pas sa parole en doute. Flatté et souhaitant avoir un ami, Camille décide de l'emmener à S. T. O. N. E., un lieu où on soigne les personnes blessées par des super-vilains.

Aux côtés de Camille, Maximilien va faire la rencontre de BoingMan (un héros qui fait d'énormes bonds mais qui ne sait pas se contrôler), LadyWood (une belle héroïne qui a un certain talent avec la nature mais qui, dès qu'elle panique, fait n'importe quoi) et M. Grenat (un gentil vieillard qui fait parfois peur lorsqu'il est mal luné ou lorsqu'il est en désaccord avec Camille). Ces trois personnes font partie de la guilde « Justice pour tous » qui a pour but de ne pas se battre mais plutôt de rendre service aux autres ou faire du bénévolat au sein de S. T. O. N. E.. M. Grenat refuse que son groupe se batte car ses comparses ne se maîtrisent pas assez et ont fait des erreurs par le passé comme l'affaire « Ginkgo Biloba »… Cependant, Camille ne l'entend pas de cette oreille. Ainsi, quand il apprend que le diabolique M. le Mystère a pour but d'enlever tout le monde et de détruire tous les super-héros, il passe à l'action ! Entraînant Maximilien avec lui, il file en direction de Luminoland, un parc d'attraction à l'abandon qui est surtout le repaire de tous les méchants…



Ma lecture s'est agréablement bien passée. Je ne m'attendais pas à découvrir un tel univers dans ce roman jeunesse. Le monde de Camille est complexe, mais on prend plaisir à le découvrir au fil des pages. En outre, le fait que l'enseignante aborde la thématique des super-héros dans son cours permet au lecteur de découvrir l'univers de Renaud de Virendt. On apprend ainsi que PowerStone, un héros contrôlant avec brio la Terre, a créé la Justice Elite, une ligue de héros hors du communs dont le but est de protéger la ville ainsi que ses habitants. Malheureusement, PowerStone a disparu… Or, Camille est un grand fan de PowerStone au point de ne penser qu'à lui et de faire la collection de pierres comme son idole… Sa perte l'affectionne beaucoup…

Le parc « Luminoland » est un véritable régal pour le lecteur. On y trouve plusieurs attractions comme les « Pédaloves », le « Labrillerinthe », le jeu du marteau, … Ainsi que des créatures étranges comme « P-L », un ours rose en peluche qui parle. Ce dernier est un personnage amusant car il a une double personnalité assez étonnante (le lecteur en connaîtra la raison plus tard dans le récit). Il peut enlacer les deux enfants et vouloir les tuer avec un couteau juste après ! Ce n'est vraiment pas évident d'être à ses côtés, car il peut devenir agressif à tout moment... Son côté bipolaire ressort également grâce à son physique : il est tout mignon et rose, mais porte quelques déchirures un peu partout… le personnage de P-L est donc très intéressant, surtout dans un roman pour enfants où ces derniers ont l'habitude de rencontrer des personnages manichéens.



En revanche, les personnages ne sont pas forcément bien exploités. On sent que c'est un livre pour les jeunes lecteurs car les personnages les plus développés sont le héros et le méchant. Les autres sont simplement décrits par leurs actions ou leurs dialogues. On en apprend finalement peu sur BoingMan, LadyWood ou la famille de PowerStone (ThunderDad, AquaGirl et FireBoy que l'on aperçoit à droite sur la couverture). Les membres de la famille de PowerStone ne pensent finalement qu'à signer des autographes et n'auront pas une grande utilité (si ce n'est de faire rire à cause de leur caractère hautain… alors qu'ils ne font rien !) Je trouve cela dommage et espère en savoir davantage dans un autre tome. En revanche, j'ai bien aimé le méchant. En effet, M. Mystère est l'archétype du super-vilain : il ricane méchamment sans arrêt, a des sbires qui font tout son boulot, explique ses desseins diaboliques au lieu de passer à l'action, aime les trappes et la technologie, n'a que la vengeance en tête, … Bien qu'il réunisse tous les clichés, l'auteur ne manque jamais d'humour avec lui.

Et de l'humour, il y en a très souvent ! Sans trop en dire, je vais tout de même énumérer les deux choses qui m'ont fait le plus sourire. Tout d'abord, il y a l'absurde. En effet, à plusieurs reprises certaines scènes m'auront amusée pour leur côté burlesque : il y a par exemple la scène avec le sbire qui s'excuse d'interrompre un moment de retrouvailles mais il ne faut pas pousser : il est payé pour combattre ; il y a également la remarque avec les lunettes 3D qu'il faudra rendre après le visionnage du film révélateur, ... Ensuite, il y a les notes de bas de page de Camille. Lorsqu'un mot est compliqué, notre petit narrateur l'explique en se basant sur son expérience ou son ressenti. C'est souvent très drôle et cela apporte un petit plus au fil de la lecture.



Le protagoniste est un personnage auquel on s'attache. C'est un garçon courageux, plein de malice et d'espoir. Même lorsque le danger est là, il se bat et fonce. Je pense qu'un enfant peut aisément s'identifier à lui, d'autant plus que Camille est crédible : il a des qualités et des défauts. En effet, il est par exemple assez susceptible : il n'aime pas qu'on dise qu'il est une fille à cause de son prénom ou de son comportement. Son petit complexe le fait souvent démarrer au quart de tour. Malheureusement pour lui, Jason (un camarade de classe) aime le ridiculiser avec ça… Camille est également têtu puisqu'il n'écoute pas les adultes et leurs conseils. Il n'en fait qu'à sa tête et, dans un sens, c'est tant mieux car sinon il n'y aurait pas d'aventure à Luminoland !

Vous l'aurez compris : dans ce livre, le lecteur plonge dans une incroyable mission « infiltration / sauvetage » avec du suspense, de l'action et de l'humour. (Quand je parle de suspense, je m'adapte au niveau des jeunes lecteurs. Il est évident qu'un ado ou un adulte va deviner ce qu'il se trame de A à Z...) La lecture est à la fois légère, simple et fluide, si bien qu'il est difficile de s'ennuyer. de plus, l'histoire peut plaire aux filles comme aux garçons (surtout ceux qui sont adeptes des comics ou des Avengers) ! Il est également plaisant de retrouver des moments clefs en illustration puisque, de temps à autre, on distingue des dessins en double page. Ces derniers sont en noir et blanc, toutefois ils sont bourrés de détails, ce qui est très agréable. (Au passage, l'adaptation BD que l'on aperçoit à la fin du livre doit être vraiment fun.) Ce fut donc un moment de lecture divertissant que je recommande à tous les parents dont les enfants aiment les super-héros. E. C.

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Justices, tome 1 : Les deux ligues

Reçu dans le cadre d'une masse critique privilège, ce petit livre se lit vraiment très très bien. Nous rencontrons une ligue de super-héros qui vont combattre des super-vilains. L'histoire est bien racontée et facilement compréhensible, nos héros vont être confronté à plusieurs situations où ils vont devoir faire preuve de courage, ces scènes sont courtes et bien présentées, les personnages sont plaisants et restent crédibles malgré leurs super pouvoirs. Je recommande donc ce petit livre à qui veut passer un agréable moment de lecture avec son enfant.
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Justices, tome 1 : Les deux ligues

Un petit roman vraiment très sympa.

Ce n'est pas tout à fait mon type de lecture, je lis surtout de la jeunesse, mais assez peu de fantastique.

C'était donc pour moi l'occasion d'une découverte, et je me suis régalée.

Un monde où l'on rencontre, presque à chaque coin de rue, justiciers, super héros, et ... super vilains.

Mais un roman agréable à lire, drôle, sans détails horribles ni éléments trop tristes, même s'il y a de l'action, du suspens et de l'aventure.

Une très jolie façon d'aborder la fiction pour les plus jeunes.

On y rencontre des gens qui essaient d'aider les autres. Des super héros avec des pouvoirs pas évidents à utiliser, timides ou qui "tombent" un peu à côté. Bref, beaucoup d'humour, sans se prendre au sérieux.

Le jeune héros est sympathique, pas prétentieux, courageux mais non téméraire, avec les soucis et les réactions de son âge.

Une grande partie de l'aventure se déroule dans un parc de loisirs, désaffecté et en triste état, mais avec les restes des attractions, ce qui donne un côté très original. Il y a à la fois du fantastique, et un monde, des lieux connus, ressemblant à notre monde.

J'ai aimé la présence pour accompagner notre héros, d'un gros nounours en peluche, oscillant sans cesse entre gentillesse et méchanceté, montrant que tout n'est pas forcément tout blanc ou tout noir. Ce n'est pas évident dans ce genre de roman où souvent on n'a que des bons et des méchants face à face. Ça donne vraiment une densité à l’histoire.



Et j'ai particulièrement apprécié que les mots un peu difficiles, au lieu d'être simplement expliqués, fassent l'objet de notes de bas de page présentés comme des réflexions de Camille, ou parfois d'un autre. Et qui mine de rien, tout en réfléchissant en quelque sorte, explique et désamorce la difficulté en douceur. C'est fort drôle et très agréable.



J'avais déjà eu la chance d'apprécier Fairy Oaks, du même éditeur, qui bien que très différent, était aussi une bonne façon d'aborder le fantastique pour les plus jeunes.

Celui-ci, s'il est moins somptueux comme présentation, a l'avantage d'être plus adapté aux garçons comme aux filles, le précédent m'ayant paru intéresser plus particulièrement les demoiselles !



Je remercie donc Babelio Masse Critique et les Editions Kennes, que je vais suivre de près, leurs livres me paraissent vraiment intéressants, sur un créneau assez peu courant finalement.

J'ai vu qu'ils reprennent aussi l'édition de l'excellente collection L'envers des contes, qui était épuisée chez Goelette.



Je poste ma critique avant de proposer ce livre à ma petite-fille, mais je la compléterais avec son avis (si du moins elle m'en dit un peu plus que "j'ai beaucoup aimé" !!)



J'ai passé un bien agréable moment avec cette petite lecture pleine d'humour. Vivement le tome deux !
Lien : http://livresjeunessejangeli..
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Justices, tome 1 : Les deux ligues

Camille, 11 ans, vit à Nova City capitale des Etats-Unis d'Europe où supers-vilains et super-méchants combattent au vu et au su de tous. A l'école, notre jeune héros est souvent en but aux moqueries des autres. Depuis quelques temps, il constate que de nombreuses personnes sont officiellement malades mais de fait disparaissent. Il décide d'enquêter aidé de Maximilien, un petit nouveau de l'école qui semble moins méchant que les autres.

Camille s'adresse tout d'abord à la ligue justice pour tous, une ligue composée de trois super-héros qui l'a recueilli depuis la disparition de ses parents. Mais la ligue de la justice regroupe un super-héros vieillissant, un autre bondissant mais maîtrisant mal son pouvoir et une super-héroïne qui fait pousser fleur et arbres. Ils ne se sentent pas de taille pour agir alors Camille se lance avec Maximilien.



Je suis facilement rentrée dans le roman. Camille est un héros intelligent et attachant. Cette ville de super héros est plutôt sympa à découvrir.

Il y a beaucoup d'humour. Je me suis amusée de l'incompétence de BoingMan et LadyWood, les deux super-héros aux pouvoirs saugrenus et mal contrôlée. Camille, qui n'est pas le narrateur, intervient dans des notes en bas de pages. C'est l'occasion pour lui de mettre son grain de sel dans l'histoire, de préciser comment il a vécu les choses mais aussi d'expliquer certains terme de vocabulaire un peu difficile. Ça se fait tout en douceur. Les notes m'ont bien amusées mais il y en a peut-être un peu trop.

Lorsqu'on entre vraiment dans l'action, j'ai perdu un peu d’intérêt pour l'histoire. Il y a beaucoup de rebondissements, de bagarres... c'est presque trop. Cela dit je m'attendais à certaines choses, j'ai été surprises par d'autres.

Je dirais que ce roman est une lecture plaisante, avec une ambiance très proche de la bande dessinée. Ce n'est pas un coup de cœur pour moi mais je pense que ça plaira aux enfants. En bibliothèque, on a souvent des enfants qui demandent des histoires avec des super-héros. En voilà une que je conseillerais volontiers !



Merci aux éditions Kennes et à Masse critique pour ce masse critique.


Lien : http://bloguiblogas.blogspot..
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Justices, tome 1 : Les deux ligues

Résumé : Camille est un petit garçon qui vit avec Justice Pour Tous, une ligue de super héros, depuis que ses parents ont disparu. Il commence à penser que l’épidémie de grippe qui sévit pourrait être due à un super vilain, et non pas simplement à un virus. Il décide d’en avoir le cœur net, accompagné de Maximilien, petit garçon de son école, qui lui a dit qu’il était aussi fan des supers héros…



Mon avis : Ce roman fait entrer de plein pied dans un univers de supers héros, qui devrait plutôt intéresser les enfants de primaire.



L’histoire est racontée d’un point de vue externe, ce qui permet à Camille, héros de l’histoire, d’ajouter des notes pour expliquer avec humour les mots les plus difficiles.



L’histoire est assez classique : un garçon dont les parents ont disparu est recueilli chez des supers héros très gentils, mais parfois franchement maladroits. Tous se retrouvent confrontés à un super vilain qui a enlevé des personnes qu’on pensait souffrant de la grippe. C’est en fait un piège démoniaque pour faire venir des supers héros et les vaincre. Et la ligue ennemie, Justice d’Elite, entre en concurrence avec Justice Pour Tous.



Ce roman devrait plaire aux jeunes à partir de 8 ans, mais je ne l’ai pas trouvé non plus mémorable, car l’histoire m’a paru trop gentille et un peu répétitive, sans grand suspense.



Merci à Babelio et son opération Masse critique, ainsi qu'aux éditions Kennes de m'avoir envoyé ce roman !
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Justices, tome 1 : Les deux ligues

Un grand merci à Babelio et aux éditions Kennes pour cette opération Masse Critique spéciale, cela m'a permis de découvrir cette maison d'édition belge que je ne connaissais pas mais qui mérite d'être mise en lumière pour sa production jeunesse.



Voici le tome 1 de cette série jeunesse intitulée Justices. Ce volume "Les deux Ligues" présente et situe l'action dans un contexte fantastique : Camille, jeune garçon cible de moqueries de la part de ses camarades de classe, vit dans un monde où les super-héros existent bel et bien. Le lecteur se trouve propulsé sur les trottoirs de Nova City, une mégalopole qui compte des millions d'habitants, capitale des Etats-Unis d'Europe. L'univers comics est omniprésent, de multiples références à ce style de la bande dessinée américaine se retrouvent tout au long de la lecture : super-héros, supers pouvoirs, un grand méchant qui menace la ville, etc. Tous les ingrédients sont là pour faire de ce roman jeunesse une réussite.



Donc nous voilà suivant Camille et son jeune compagnon Maximilien à travers les rues de Nova à la rencontre de ce monde fictionnel. Tout en se promenant, ils passent devant le STONE, le Service des Traumatismes Originaux de la Nation Européenne. Vaste programme que cet hôpital de blessés supernaturels. En effet, les super-vilains peuvent causer de gros dégâts. C'est à ce moment précis que l'on fait connaissance avec la famille adoptive de Camille, des anti héros par excellence car très peu doués et à l'aise avec leurs propres pouvoirs LadyWood et BoingMan. La première fait pousser des plantes et le second rebondit sans aucune maîtrise. Je vous laisse deviner les situations cocasses que cela peut produire.

Par conséquent, le roman est teinté d'une pointe d'humour et de tendresse qui seront présents jusqu'au bout de ce petit roman à l'orée de la science-fiction.



Après la présentation des différents personnages et du clan de Camille, tout s'obscurcit avec l'apparition du vilain super-héros qui menace la ville. Camille va alors s'embarquer dans un aventure qui, au début, le dépasse totalement mais qui lui prouvera que ce ne sont pas forcément les plus petits les plus faibles ou les moins courageux. Le jeune garçon se retrouve dans un parc d'attraction désaffecté afin de mener un combat contre les forces du mal à l'aide de tous les héros aux pouvoirs extraordinaires de Nova City.

L'ours schizophrène (aux allures de Ted, pour ceux qui ont vu le film) dont les voix se mélangent m'a bien fait rire.



En somme, un roman jeunesse léger qui mêle éléments fantastiques et humoristiques qui plaira aux plus jeunes. Un livre d'aventure qui est très proche de l'univers de la bande dessinée.



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Justices, tome 1 : Les deux ligues

Je remercie vivement Babelio et les éditions Kennes pour l'envoi de ce livre.



Après avoir terminé cet ouvrage, je me suis rendu sur Babelio pour lire les critiques des autres lecteurs de Justices, tome 1 et j'ai été absolument abasourdi par ce que j'ai lu. Je me demande même si certaines personnes ne sont pas sous influence pour écrire ce que j'ai lu. Ne vous inquiétez pas les gars, vous n'êtes pas obligés d'aimer un livre que Babelio vous a envoyé... Si vous ne mettez qu'une étoile vous ne serez pas effacés des listes de Babelio, rassurez vous on vous enverra toujours des livres ! Franchement, j'ai été épaté de voir autant de bonnes critiques sur ce livre.



Je lis beaucoup de littérature jeunesse, je travaille dans un CDI de collège et j'ai l'habitude de lire des romans pour les jeunes. Les éditions Kennes ont d'ailleurs publié des ouvrages qui plaisent et qui sont des réussites comme La vie compliquée de Léa Olivier mais là j'ai vraiment été déçu.



L'histoire en elle-même est certes très simpliste mais cela ne me dérange pas en soi si ça peut faire accrocher certains lecteurs dits "faibles". Le problème n'est pas tellement là mais plutôt dans les incohérences et dans les erreurs de l'histoire. Comment ce gamin, Maximilien, a-t-il pu devenir ce qu'il est en réalité sans que personne ne s'en aperçoive ? Si le grand méchant était en prison alors comment il pouvait déjà être dans un autre corps, à l'école ? Comment a-t-il pu réagir en direct dans la fête foraine abandonnée, par film, alors qu'il est présent aux côtés de Camille ? Les ficelles sont énormissimes et tellement ridicules. L'auteur lui-même avoue son manque d'imagination (dans la fête foraine abandonnée il y a des trappes partout, c'est bien commode pour faire sortir des objets de nulle part, l'auteur le reconnaît lui-même : "j'imagine que ça doit être sa marque de fabrique (les trappes, ndlr)... ou qu'il manque cruellement d'imagination" c'est pas moi qui le dis, vous le voyez !). Les objets ou personnages apparaissent comme par miracle, il n'y aucune logique ou aucun respect des codes d'écriture, on a l'impression d'être des neuneus, vraiment.



Très souvent l'auteur (le narrateur, certes, mais franchement c'est pareil pour le coup là) n'arrive pas à décrire quelque chose alors il s'arrête en plein milieu : "on aurait dit une espèce de... ben... ben de quoi justement ? C'est pas facile à décrire un vieil enfant... en gros, ça ressemble un peu à rien... oui, c'est cela, à rien." Et ce n'est qu'un exemple parmi des dizaines et des dizaines. Tout est simplifié à l'extrême à croire qu'un enfant ne peut pas lire une mini description un peu précise.



L'écriture n'est pas en reste avec des procédés et un style d'une grande pauvreté. A chaque mot difficile le narrateur fait une petite note de bas de page dans laquelle l'enfant (le narrateur) explique le mot. Les explications sont ridicules je vous le dis tout de suite. Pour ne pas faire ressembler ça à un dictionnaire (oulà, ça pourrait faire fuir le lecteur ça), l'auteur a voulu rendre ça humoristique mais c'est parfois à pleurer de pauvreté intellectuelle. Exemple (parmi tant d'autres) pour le mot "arsenal" : la dernière fois que la maîtresse a utilisé ce mot en classe, mon voisin de droite était persuadé qu'elle parlait du club de football d'Arsenal. On avait bien rigolé ce jour-là. Puis elle nous a expliqué que c'était une réserve d'armes".... Vous l'aviez pas vu venir celle-là, hein ??? Tout est dans ce genre là (celerité, je croyais que c'était du celeri, MHA MHA MHA MHA - ah oui, ça c'est quand le méchant rigole dans le livre, y'en a toutes les pages, je vous jure... !)

Le style de l'auteur est d'une pauvreté époustouflante, à vous dégoûter un ado de la littérature. Exemple : "P.L. se mit à courir sur ses petites pattounes roses, il trébucha contre un débris et s'écroula face contre terre. Il était très pressé, raison pour laquelle il ne se roula pas au sol plus de quinze seconde (sans s dans le texte, ndlr) en se tenant le genou. Après quoi il se redressa et continua sa course en direction de Camille"... Vous avez compris vous ? Tout est comme cela, c'est vraiment triste.



Je n'aime pas critiquer méchamment un livre, je sais tout le boulot que ça représente et je ne ferai pas mieux c'est évident. Mais la différence est là justement, c'est que moi je m'abstiendrai de le faire. Quand la littérature devient marketing et alimentaire ça ne me plaît pas du tout. On peut faire de la littérature jeunesse intelligente et riche sans être dans l'intello, sans aller dans le bouquin à 300 pages qui rebutera les plus petits lecteurs. Pour moi ce livre Justices est inutile et je ne suis même pas sûr qu'il plaira aux petits lecteurs, franchement.



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Justices, tome 1 : Les deux ligues

Merci à Babelio et aux éditions Kennes pour la découverte de ce titre.

Camile a été recueilli par un groupe de super-héros qui œuvrent sous le nom de justice pour tous. Malgré cela il continue d’aller à l’école comme les autres enfants de son âge.

Il est embarqué dans des aventures rocambolesques qui m’ont donné l’impression d’être dans un dessin animé. Tout va trop vite et finalement je n’ai pas adhéré à l’histoire. Je suis pourtant assez bon public en général. Il est prévu une sortie BD, je pense que l’histoire est plus adaptée à ce format. Mais, en roman, je me suis perdue entres les super-vilains et super-héros.

Aujourd’hui je suis plutôt côté super-vilaine…

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Justices, tome 1 : Les deux ligues

J'étais prête à faire une critique assez sévère de ce livre: je suis d'habitude très bon public pour tout ce qui est littérature jeunesse, mais je n'ai pas réussi à aller au bout de cette histoire. Je me suis un peu ennuyée, et j'avais une impression d'écriture au fur et à mesure. Certaines incohérences m'ont gênée (Maximilien: il suit le héros chez lui par admiration alors qu'ils ne se connaissent pas vraiment), des effets de style énervants (le voyou enfermé dans le nounours qui parle un peu familièrement), des explications en bas de page pour chaque mot qui semble trop compliqué (époumoner! gentleman!), les enfants qui lisent n'ont pas besoin qu'on les coupe dans leur élan pour expliquer du vocabulaire, surtout que la plupart des mots se comprennent dans le contexte. Tout va très vite et je n'ai pas eu le temps de m'attacher aux personnages. Et j'aurais aimé que ça ne se résume pas aux gentils vs les méchants, j'ai cru y voir du second degré au début, mais la suite manquait d'humour, à mon avis. Donc très déçue.

Sauf que ma fille (9 ans) l'a lu aussi, et même si elle n'avait pas envie d'en faire la critique, elle l'a lu en une fois, et elle a bien aimé, elle a trouvé certaines idées assez drôles, et elle semblait plutôt emballée par les aventures de Camille! Alors j'ai mis 3 étoiles, comme une moyenne de nos deux avis!

Merci à Babelio, à l'auteur et aux éditions Kennes pour cet envoi.
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Justices, tome 1 : Les deux ligues

Merci beaucoup à la masse critique Babelio et les édtions Kennes pour cet envoi.

L'auteur nous propose de suivre Camille un jeune homme qui se trouve dans sa classe et qui s'interroge et reste septique vis-à-vis d'une épidémie de grippe. On apprend pendant ce cours qui est le grand PowerStone. Mais je ne vous en dit pas plus car c'est à vous de découvrir qui est cet homme.



L'action se déroule à Nova City, qui est une ville de plusieurs millions d'habitants et plus particulièrement dans un parc d'attraction étrange où sbires, manèges et folie ne sont pas loin. On va suivre Camille et son ami Maximilien le long de cette aventure accompagnés de super-héros et de super-vilain.



J'ai aimé ce récit qui est un tome un, c'est un mélange de x-men et super-héros. L'auteur a décidé que le héros principal, Camille, serait un humain sans pouvoir ce qui permet de s'identifier rapidement à ce personnage.



Il a également inséré des notes, intitulé « Note de Camille » c'est extrêmement bien fait, ces notes apportent des explications sur des mots difficiles toujours avec humour. De plus, les super-héros ne sont pas forcément comme on peut se l'imaginer, je vous laisserais découvrir les particularités de BoingMan et LadyWood.



À noté les illustrations en noir et blanc qui donnent tellement envie de s’attarder et des les colorier.



J'ai hâte de découvrir la bande dessinée adaptée de ce récit et de suivre cette série.
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Justices, tome 1 : Les deux ligues

Me revoici aujourd’hui pour vous parler d’un livre que j’ai pu lire grâce à une opération "masse critique" de babelio.



C’est totalement à l’aveugle que je me suis plongée dans cette lecture. Je ne savais donc pas du tout à quoi m’attendre. L’auteur c’était-il contenté de surfer sur la vague, en choisissant un thème à la mode : "les super-héros" ? Serais-je déçue par les aventures de Camille ?



Je dois avouer que j’ai été plutôt agréablement surprise.



La couverture, qui est très colorée, attire l’œil et donne envie de découvrir ce qui peut bien se cacher derrière. Quant aux dessins, que l’on découvre au fil des pages, ils ne sont pas sans rappeler la BD. En même temps, ce n’est pas surprenant lorsque l’on sait que c’est Gihef qui les a réalisés.



Mais ce qui m’a le plus intéressé, c’est que l’auteur nous livre ici une véritable parodie des comics, n’hésitant pas pour cela à tourner en dérision de nombreux codes du genre. Entre les super-héros narcissiques, à l’affût de la moindre interview à donner ou du moindre autographe à signer, et ceux incapables de maîtriser leur pouvoir, on n’est pas sorti de l’auberge. Alors quand le super-vilain fait son apparition cela donne lieu à de nombreuses situations cocasses.



Je l’avoue parfois ça ne vole pas bien haut et les jeux de mots ne cassent pas trois pattes à un canard mais c’est aussi ce qui fait son charme. J’ai apprécié et pourtant je ne suis pas très sensible à cet humour potache.



J’ai trouvé malin, de la part de l’auteur, de faire expliquer les mots difficiles par Camille, en bas de pages. Surtout que ses explications ne manquent pas d’humour.



"Note de Camille – La dernière fois que la maîtresse a utilisé ce mot en classe, mon voisin de droite était persuadé qu’elle parlait du club de football d’Arsenal. Ha ! Ha ! On avait bien rigolé ce-jour là. Puis, elle nous a expliqué qu’un arsenal, c’était une réserve d’armes", page 64.



Mais cet humour et cette dérision ne s’arrêtent pas à l’histoire. L’auteur n’hésite pas à se moquer de lui-même aussi.



"Note de Camille – C’est fou ce que les super-vilains aiment les trappes, les trucs qui s’enfoncent dans le sol, etc. J’imagine que ça doit être sa marque de fabrique…ou qu’il manque cruellement d’imagination…moui, plutôt ça, oui !", page 93.



Pour finir, je voudrais remercier les éditions "Kennes" et Babelio de m’avoir permis de découvrir cet ouvrage.



Vous l’aurez compris j’ai passé un agréable moment avec cette lecture, qui m’a fait penser à la série Hero Corp de Simon Astier. Malgré tout, je n’ai pas été conquise. Certainement car je ne fais pas partie du public visé. Je n’hésiterai toutefois pas à le lire à ma fille.


Lien : http://magalitdeslivres.e-mo..
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Justices, tome 1 : Les deux ligues

La couverture de ce petit roman pour enfants ne manque pas de pêche ! le style n'est pas sans rappeler le graphisme de certaines BD jeunesse. Hélas, mon enthousiasme s'arrête à cette couverture ainsi que les quelques illustrations ponctuant les chapitres.



Tout comme cette lecture ne n'aura pris que peu de temps, elle ne m'aura procuré que peu de plaisir. J'ai été plus que déçue par ce roman. L'univers est très (trop) enfantin. Normal, me direz-vous, il s'agit là d'un roman jeunesse. J'admets qu'on ne peut exiger d'un roman jeunesse la même complexité qu'un roman pour adolescents ou adultes. Néanmoins, cela ne veut pas dire que l'on doit accepter de lire des romans de moindre qualité, sous prétexte qu'ils sont destinés au public Jeunesse. Il est toujours plus facile de juger que d'être jugé, j'en suis consciente. Si je me permets aussi franche, c'est que j'ai lu des romans jeunesse dans le même style qui m'ont semblé bien plus aboutis.



L'un des éléments qui m'a le plus déplu est l'aspect très manichéen du roman. Les personnages ne sont pas assez nuancés. Les gentils sont tellement gentils qu'ils frisent la niaiserie et la bêtise. Quant aux méchants, ils sont tellement méchants qu'ils en deviennent ridicules et invraisemblables. D'une manière générale, je dirais que les personnages manquent cruellement de crédibilité. Le fait qu'ils disposent de pouvoirs n'est absolument pas en cause. La présence d'éléments fantastiques ne contredit en rien le principe de crédibilité. Sauf qu'ici, tout est tellement exagéré qu'on y croit pas un seul instant. Cette exagération permanente est même présente dans l'écriture, que j'ai trouvée surchargée de ponctuations (points de suspension, points d'exclamation etc.)



Je tiens à remercier Babelio et les éditions Kennes de m'avoir fait parvenir ce roman. A défaut de l'avoir apprécié, il m'a permis d'exercer mon sens critique. Même s'il n'a pas su me convaincre, nul doute que ce roman saura plaire à d'autres !
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Justices, tome 1 : Les deux ligues

Merci à l'opération Masse critique privilégié pour l'envoi de ce livre !

Un ouvrage qui se lit avec plaisir et qui permet de se replonger dans des histoires de héros aux pouvoirs farfelus qui tentent de combattre les méchants sévissant dans la ville.

En effet, Camille est un jeune garçon vivant auprès des héros de "Justice pour tous" suite à la disparition de ses parents. Ces curieux "parents adoptifs" ne maîtrisent pas toujours et pas tout à fait leurs pouvoirs. Entre Boing man qui rebondit de façon chaotique et Lady Wood qui a des pouvoirs sur la nature mais qui crée sans le vouloir des arbres aux odeurs particulièrement désagréables, les péripéties ne manquent pas. A la suite de disparitions étranges, Camille ne veut pas croire en une simple épidémie de grippe et chercher à comprendre ce qui se passe. Un seul de ses camarades de classe, Maximilien, voudra bien croire en sa théorie et l'accompagne alors auprès de sa famille adoptive. Au cours du souper, la ville reçoit le message d'un super vilain : M le mystère qui annonce avoir pris d'assaut le parc d'attraction Luminoland où il y a enfermé les disparus de la ville. C'est là que commence alors les aventures de Camille et Maximilien.

Les personnages sont intéressants, Camille est un personnage principal rusé, intelligent et observateur. Il a le sens de la débrouille et du devoir malgré son jeune âge. Pour ce qui est des héros, Boing Man et Lady Wood sont attachants par leurs sottises. Grenat, le chef de la bande, a un caractère plus dur et plus autoritaire mais son masque finira par tomber. Je reste particulièrement marqué par la peluche « P.L » qui est un peu lunatique étant donné ses origines mais il permet des moments particulièrement hilarants.

L'intrigue rappelle un peu celles des Marvel ou des indestructibles mais avec un côté léger.

Elle transmet également des valeurs familiales et d'entraide qui permettent de dépasser le simple récit de combat etc …

La narration est captivante malgré les commentaires de Camille qui peuvent parfois couper la lecture mais qui donne une certaine oralité et spontanéité au récit.

Enfin, cet ouvrage est un premier tome qui laisse entendre encore différentes péripéties avec de nouveaux supers-vilains mais aussi une nouvelle recherche des parents de Camille.

J'ai donc apprécié la lecture de ce récit et je le recommande dès la 6e voire en CM2 pour les bons lecteurs.
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Justices, tome 1 : Les deux ligues

Un grand merci à Babelio pour m'avoir proposé Justices dans le cadre d'une opération masse critique. Cela m'a permis de découvrir une maison d'édition, Kennes, que je ne connaissais pas et l'auteur Renaud de Vriendt.

C'est avec un grand plaisir que j'ai plongé dans un univers décalé de nouveaux superhéros et de nouveaux supervilains en suivant les aventures d'un jeune garçon de 11 ans, Camille. Ce roman comporte en plus des illustrations en noir et blanc en double page ainsi qu'en début de chapitre que j'ai trouvées très sympa. Au cours de ma lecture, je me disais ça serait sympa en couleurs et en vignettes. Et bien, ce roman va être adapté en BD ! Je vais me ruer dessus car je suis sûre que mon petit garçon déjà fan de Spiderman et compagnie va adorer ces nouveaux personnages.



Camille s'inquiète de disparitions autour de lui, dont celle de sa maîtresse. Il est persuadé qu'elles sont l'œuvre d'un super vilain. A l'école, personne ne le prend au sérieux sauf le petit nouveau, Maximilien. Camille décide de partir à la recherche de ces personnes disparues. Ses propres parents qui travaillaient dans un laboratoire deux ans auparavant ont disparu ainsi que son superhéros préféré Powerstone. Camille est persuadé qu'ils sont vivants. Le jeune garçon a été recueilli par trois drôles de personnages qui appartiennent à la ligue Justice Pour Tous, des super-héros qui ont quelques problèmes à maîtriser leurs pouvoirs: un vieux monsieur sévère, une jeune femme qui peut faire jaillir des plantes mais est trop timide et panique sans cesse, un homme qui rebondit mais se contrôle pas sa trajectoire. Même eux ne croient pas aux supputations du jeune garçon. Alors qu'à la télé, un super vilain lance un message de défi, M Mystère, personne ne semble décider à agir. Camille entraîne Maximilien et tous les deux se rendent en douce au rendez vous donné par M Mystère dans une sorte de parc d'attractions.



Ce roman ne se prend pas au sérieux. On sent que l'auteur prend beaucoup de plaisir à parodier le monde des superhéros et des comics. L'auteur a beaucoup d'imagination et d'humour. Les noms sont amusants, les notes de bas de page sont vraiment drôles puisque c'est Camille en personne qui explique certains mots. J'ai bien aimé les personnages de supervilains tous plus loufoques que les autres en particulier PL, un voyou changé en peluche de 30 cm qui se démène entre deux personnalités (une brute ou un nounours). Je le recommande chaudement.



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Justices, tome 1 : Les deux ligues

Depuis peu, d’étranges cas de disparitions sont recensées. Toutes ont le même motif : La grippe. Si cette épidémie soudaine laisse les gens indifférents, ce n’est pas le cas de Camille. Le jeune garçon pense qu’il y a une autre explication. Comme il a été recueilli par des super-héros, autant demander leur aide. Sauf que rien ne se passe comme prévu.



Premier tome d’une série, Justices se situe au carrefour de plusieurs genres. On a des super-héros, de la comédie, du suspens. Tout celà ne mène pas forcement à une lecture addictive, mais c’est le cas ici. Renaud de Vriendt propose un récit dynamique et plein de surprises. Par les yeux de Camille, on découvre la naissance d’un univers (qui sera dévoiler sur d’autres tomes). A la fois fictif (les surhumains) et réel, une notion de connivence s’empare du lecteur. En effet, Camille n’a pas de pouvoir. Sa normalité et sa sympathie donne envie de s’attacher à lui. En plus, plusieurs digressions permettent d’expliquer, par la voix du garçon, quelques mots plus difficiles.

Les autres personnages ne sont pas en reste. La ligue qui a adopté Camille n’a de super-héros que le nom. Si Boingman et Ladywood ont des pouvoirs, ils ont du mal à s’en servir correctement. Quant à Monsieur Grenat, c’est un vieux monsieur autoritaire, apparemment, sans pouvoir. Cette « faiblesse » n’empêche pas Camille de croire en eux. En face, la ligue officielle, mais on s’apercevra vite que l’habit ne fait pas le moine ou que l’uniforme (et les pouvoirs) ne fait pas le super-héros. Quant au méchant de l’histoire, il garde son mystère jusqu’au bout, malgré quelques clichés.

Gihef n’est pas un inconnu. Auteur de bandes dessinées, il livre ici quelques illustrations qui permettent de donner une ambiance au roman. Une mise en bouche pour la future bande dessinée ? On espère bien.



On est vite séduit par ce roman jeunesse. Si la couverture laisse penser à un énième affrontement entre des gens de pouvoir, on s’aperçoit que l’auteur a pris une trame plus profonde. Entre l’aspect familial, l’apprentissage, le mystère, ce premier tome se laisse lire avec plaisir.
Lien : https://tempsdelivresdotcom...
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