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Citation de rkhettaoui


Et je caressai son dos, d’une caresse qui s’interrompit au plus tendrement rebondi des fesses, et j’enfouis mon visage dans son cou et ses cheveux et ne bougeai plus, comme redoutant l’angoisse de ne jamais assouvir l’envie que j’avais d’elle, angoisse d’une mort qui surviendrait alors, cette mort qui l’enveloppait quand sa tante m’avait montré sa photo, mais qui désormais ne voilait le plus lointain de l’horizon que pour rendre ma peur illusoire jusqu’à l’exaltation – Nathalie ne bougeait pas, paupières closes, souriante, heureuse, je me déshabillai et vins à ses côtés.

Je me penchai et posai ma bouche au centre de son corps, en un lieu où ma langue accomplit d’habiles miracles qui donnèrent à mon souffle le halètement de l’attente la plus vorace, elle gémissait et m’attira sur elle, jambes écartées, le vide laissé par cet écart sous moi créa le plus vertigineux des appels, ma chair tendue à l’extrême s’enfouit dans sa douceur et nous nous mûmes en une harmonie dont nous savourâmes l’apothéose avec des cris de ravissement.
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