Biographie :
René Leboutte est titulaire, depuis septembre 2009, de la Chaire Jean Monnet (ad personam) en Histoire européenne contemporaine et professeur d’Histoire contemporaine à l’Université du Luxembourg depuis 2006. Il est Directeur des études du Master en Histoire européenne contemporaine et en charge du programme de recherches Gouvernance européenne au sein de l’unité de recherches Identités Politiques Sociétés Espaces (IPSE). Spécialisé en Histoire économique et sociale de l’Europe (19e-20E siècles) il a publié plusieurs travaux sur l’histoire de l’intégration européenne et sur l’histoire comparée des bassins d’industrie lourde en Europe, René Leboutte a été professeur d’histoire européenne contemporaine à l’Institut Universitaire Européen (Florence), puis titulaire de la chaire Jean Monnet en Histoire de la construction européenne à l’Université d’Aberdeen.
En 1985 René Leboutte a soutenu son PhD en Philosophie et Lettres, Histoire à l’Université de Liège avec la thèse: “Reconversions industrielles et transition démographique dans la Basse-Meuse liégeoise, 1750-1976”. Il a présenté sa thèse d’habilitation à diriger des recherches à l’Université Charles-de-Gaulle, Lille III, en 1997. René Leboutte est membre et administrateur de plusieurs sociétés, notamment du Musée de la Vie Wallonne (Liège), depuis 1994.
+ Voir plusRené Leboutte est titulaire, depuis septembre 2009, de la Chaire Jean Monnet (ad personam) en Histoire européenne contemporaine et professeur d’Histoire contemporaine à l’Université du Luxembourg depuis 2006. Il est Directeur des études du Master en Histoire européenne contemporaine et en charge du programme de recherches Gouvernance européenne au sein de l’unité de recherches Identités Politiques Sociétés Espaces (IPSE). Spécialisé en Histoire économique et sociale de l’Europe (19e-20E siècles) il a publié plusieurs travaux sur l’histoire de l’intégration européenne et sur l’histoire comparée des bassins d’industrie lourde en Europe, René Leboutte a été professeur d’histoire européenne contemporaine à l’Institut Universitaire Européen (Florence), puis titulaire de la chaire Jean Monnet en Histoire de la construction européenne à l’Université d’Aberdeen.
En 1985 René Leboutte a soutenu son PhD en Philosophie et Lettres, Histoire à l’Université de Liège avec la thèse: “Reconversions industrielles et transition démographique dans la Basse-Meuse liégeoise, 1750-1976”. Il a présenté sa thèse d’habilitation à diriger des recherches à l’Université Charles-de-Gaulle, Lille III, en 1997. René Leboutte est membre et administrateur de plusieurs sociétés, notamment du Musée de la Vie Wallonne (Liège), depuis 1994.
Source : Université du Luxembourg
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Dans les 140 fosses à charbon que compte le bassin industriel liégeois en 1810, la mécanisation est encore inexistante : tout repose sur la force physique. Les hommes travaillent au fond, arrachent le charbon au pic, le tirent jusqu'au bas du puits et le chargent dans des paniers. A l'aplomb du puits, des femmes actionnent le treuil, remontent les paniers qui pèsent chacun facilement 100 kilos, les déchargent dans des brouettes et le transportent sur une aire de stockage où d'autres femmes, des fillettes et des enfants enlèvent à la main les pierrailles. Ensuite, ce charbon est versé dans des hottes que d'autres femmes, les botteresses, viennent livrer à gauche ou a droite ou portent au marché.
Les dénombrements effectués par l'administration du département de l'Ourthe, nous font entrevoir ces botteresses qui sont des milliers, ombres fugaces qui s'agitent autour des fosses, qui parcourent les chemins, qui se bousculent dans les ruelles de la ville, qui s'invectivent sur la place du marché. Elles transportent de tout : du charbon bien sûr, des clous, des fusils, des légumes, des pommes de terre, des pierres, des gravats...
Les dénombrements effectués par l'administration du département de l'Ourthe, nous font entrevoir ces botteresses qui sont des milliers, ombres fugaces qui s'agitent autour des fosses, qui parcourent les chemins, qui se bousculent dans les ruelles de la ville, qui s'invectivent sur la place du marché. Elles transportent de tout : du charbon bien sûr, des clous, des fusils, des légumes, des pommes de terre, des pierres, des gravats...
Ce qui suit est toujours lié à ce qui précède.
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