C'est ainsi que des habitants de chaque commune ont bien souvent reçu de leurs voisins un nom imagé emprunté soit à leur caractère (ou prétendu caractère), soit à tel ou tel événement de la petite histoire locale.
Pour ne prendre nos exemples que dans le Val de Saire, nous citerons :
- les clichoux de Barfleur,
- les galochyis de Brillevast,
- les têtes d'Ourme de Canteloup,
- les queues de Carneville,
- les cocus de Cosqueville,
- les dahus de Clitourps,
- les rebelles de Gatteville,
- les grenouilles de Montfarville,
- les ogres de Néville,
- les fous de Quettehou,
- les climpins de Réthoville,
- les solards de Réville,
- les raplotins de Saint-Pierre,
- les thouins de Saint-Vaast,
- les touênots de Theurtéville,
- les chorchyis du Theil,
- les rhodins de Varouville,
- les pimpins du Vast ...
On serait deux coups jeunes, on ne serait pas deux coups niais ...
Aller à la basse-iau, c'est aller pêcher dans les rochers et dans les flaques qui se forment entre ceux-ci à marée basse.
Chés toute la pouque qui sent le Rareng
Quelque chose de très intéressant à propos de Montebourg, c'est que, traditionnellement, les habitants de cette commune sont appelés des "Cassins". Cette appellation vient du fait que l'on considère que l'ancienne abbaye de Montebourg a été fondée au XIe siècle par des moines bénédictins qui venaient de la célèbre abbaye du Mont Cassin, Monte Cassino, en Italie.
En suivant la fantaisie cotentinaise dans sa relation naturelle avec l'occulte et le sacré, on se retrouve bientôt sur les chemins de la création poétique ...
Ce qui vient de flot s'en va de jusant ...