René Mouriaux

Confédération générale du Travail,



Ce livre retrace l'histoire de la CGT, après une préface et une introduction rédigées par Elyane Bressol et René Mouriaux.



Les trois parties sont complètement différentes et présentées selon un ordre chronologique :

Avec une première partie retraçant les expériences collectives ouvrières avant 1884.

La deuxième partie plus dense relatant la vie du syndicat de 1885 à 1975.

La troisième partie développe les crises et le renouvellement de la CGT de 1976 à nos jours.





Ce livre est fort bien illustré et resitue le syndicat à travers l'Histoire générale, les luttes des ouvriers et les différentes manifestations importantes.



Il présente les éléments par des chapitres courts ;

j'ai regretté l'érudition des auteurs et leur peu de pédagogie…

"Le syndicalisme en France depuis 1945" est un ouvrage passionnant.

Dans un style simple, concis et efficace, l'auteur, l'historien René Mouriaux nous apprend ce qu'a été le rôle des syndicats dans l'Histoire de la France durant, grosso modo, la seconde moitié du XXème siècle.

Cet ouvrage permet d'en apprendre énormément sur les relations complexes qu'ont entretenus les syndicats entre eux, ainsi qu'avec certains partis politiques.

L'auteur expose en toute impartialité les crises qu'ont rencontrés les différents syndicats, les luttes sociales, toujours dans toute leur complexité.

L'ouvrage est très instructif et a le mérite de faire le tour de la question. En peu de pages, nous avons un bon texte pour comprendre les tensions inter et intrasyndicales qui ont marquées la période concernée par cette histoire du syndicalisme.

J'en suis ressorti avec l'impression que les syndicats avaient globalement permis le progrès, en France, depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, mais on peut avoir, je pense, d'autres impressions en terminant le texte, car, comme je l'ai dit, l'auteur est tout à fait impartial.

Ce titre était déjà pris par Merleau-Ponty, René Mouriaux s’est rabattu sur « La dialectique d’Héraclite à Marx », une sorte de programme. Du passé faut-il faire table rase ? Les philosophes du passé sont-ils toujours dépassé ? Ces questions se posent aujourd’hui comme elles se sont posé dans le passé. La réponse se trouve dans le parcours de la philosophie. Pour éclairer la méthode utilisée par Marx, la dialectique, qu’il emprunte à Hegel « en la remettant sur ses pieds » et en l’incluant dans le « matérialisme historique ». Sur cette route de la connaissance, chaque jalon devient un moment pour construire un raisonnement en lien avec la réalité. La prise de conscience, l’explication du monde est loin d’être évidente. Il faut conceptualiser pour arriver à des « abstractions réelles », pour reprendre le terme de Marx. Si l’on voulait résumer cette thèse – qui est aussi une introduction à une histoire raisonnée de la philosophie – il faudrait dire que l’auteur nous incite à critiquer le monde tel qu’il est pour en voir la réalité de ses fonctionnements.