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3.81/5 (sur 16 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Reims , le 15/10/1829
Mort(e) à : Neuilly-sur-Seine , le 10/07/1904
Biographie :

Louis-René Delmas de Pont-Jest ou Rémy Léon Delmas, dit René de Pont-Jest ou Léon Delmas, est un écrivain et journaliste français, ancien officier de marine.

Il est le grand-père de Sacha Guitry.

Son premier et principal ouvrage, intitulé la Jeunesse d'un gentilhomme (Bruxelles, 1860, 3 vol. in-8), est une sorte d'autobiographie de l'auteur et le récit de ses voyages aux Indes et en Chine ; il contient d'abondants détails sur l'extrême Orient. Il a donné ensuite : les Esprits de l'âtre (Bruxelles, 1860, in-18 ; Paris, 1864) ; le Fire-Fly (1862, in-18), autre recueil de souvenirs de l'Océan indien ; Bolino le négrier (1863, in-18), ayant pour scène principale Madagascar.

Pont-Jest a fourni des articles de voyage, des romans et des nouvelles à une multitude de journaux, le Moniteur, la France, le Pays, la Revue contemporaine, etc. C'est lui qui rédigea pour le Petit Journal le célèbre procès des Thugs, pour lequel fut inauguré un système nouveau d'affiches et de réclames murales. Collaborateur assidu du Figaro, il y fut spécialement chargé, depuis 1868, de la chronique judiciaire.
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Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_de_Pont-Jest
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Vingt-quatre heures sur quarante-huit, il y passait la journée et la nuit, seul, avec ses hôtes muets et défigurés. Son tour de veille achevé, il était libre d'aller embrasser sa femme et ses enfants, pourvu que le jour suivant, il revint ponctuellement auprès de ses morts.
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(...) Vermel et le département de Seine-et-Loire.
Ce sont là deux noms de fantaisie, créés à plaisir pour nous laisser liberté entière dans ce récit, où, tout mettant en scène des types provinciaux pris sur le vif, en faisant le procès à des abus et à des sottises judiciaires, en démasquant des lâchetés et des hypocrisies politiques, nous tenons cependant à échapper à des reproches qui pourraient nous être adressés, non sans quelque apparence de raison.
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Je me plaisais à reconnaître chaque jour que tous ces serpents, scorpions et autres visiteurs incommodes, dont sont si souvent émaillés les récits des voyageurs, n'étaient pas aussi dangereux que le souci du dramatique se plaît à les rendre dans les livres.
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Douze ou quinze jours après sa nuit à la Morgue avec William Dow, il avait livré à M. Kelly une tête en cire qui, selon tous ceux qui avaient connu Ada Ricard, était son image frappante.
Cette tête, véritable objet d'art, avait été placée par ordre dans une vitrine en dehors de la salle d'exposition, dans la grande galerie publique, et elle attirait encore chaque jour une foule considérable.
Elle devait rester là jusqu'à ce que l'affaire fût terminée, d'une façon ou d'une autre, pour prendre place ensuite dans le curieux musée où l'on conserve, à Bellevue-Hospital, les têtes des assassins et celles de leurs victimes.
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En Chine, ainsi que dans nos pays, il est défendu de toucher,
avant l’arrivée de la police, à un individu assassiné, non
seulement afin que les magistrats puissent se rendre compte,
par l’examen et la position du corps, de la façon dont le crime a
été commis, mais aussi parce que tout propriétaire sur le terrain
duquel est trouvé un mort peut être traduit devant les tribunaux
par la famille du défunt, et condamné à une forte amende, souvent
même à la prison.
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- Que vous veut-elle donc ? demanda M. Lauters, aussi surpris que sa femme.
- Elle veut que je trouve le meurtrier de Ling.
- Vous ?
- Moi-même ! Et comme je suis convaincu de l'innocence de sa fille, je suis certain que j'en fournirai la preuve.
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Si c'est le Parquet, au contraire, qui a poursuivi d'office, arraché à ses affaires et à ses affections celui qu'il croyait coupable, ses juges ne lui doivent rien autre chose que la proclamation de son innocence.
Ainsi la loi, expression suprême des intérêts de la société, ne se punit pas elle-même de cette erreur dont elle rend responsable l'un des membres de cette société qu'elle protège et défend.
S'il ne peut en être autrement, abrégeons au moins l'emprisonnement préventif, ses rigueurs et ses tortures.
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Un soir de l’hiver de 1865, il y avait grand bal au n° 17 de la 23e rue Est.

Ce mode de désignation des rues indique assez que nous sommes dans l’Amérique du Nord, où, sans doute par mesure de précaution contre les réactions politiques, on numérote presque toujours les voies de communication, au lieu de leur donner des noms de personnages qui, célèbres et bienfaiteurs de l’humanité aujourd’hui, pourraient être voués aux gémonies par leurs remplaçants de demain.
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Le hasard semble avoir placé vis-à-vis l’un de l’autre, comme par une ironie amère, le point de départ et le point d’arrivée : la misère et le vice en face de la dalle d’amphithéâtre et du lieu de détention.
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Le malheureux ne souffrait pas que dans son amour ; sa vanité était également touchée au vif, car il ne doutait pas que sa mésaventure serait connue le lendemain de tout New-York, et qu’il deviendrait l’objet de la risée publique.
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