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Citations de Renee Ahdieh (80)


«Khalid ibn al-Rashid, le calife du Khorassan.

Le Roi des rois.

Un monstre qui hante mes cauchemars.

Au fur et à mesure qu’elle s’en rapprochait, Shéhérazade sentait sa haine bouillonner et raviver une inextinguible soif de vengeance.

Elle marchait sur le calife dont elle distinguait déjà les traits, car il avait un port de tête altier et le regard qui portait loin. Il était également grand, mince et musclé, et avait l’air martial. Ses cheveux sombres et raides étaient coiffés à la perfection.

Une fois sous le dais, elle resta bien droite, le front hautain. Il était roi ? Qu’à cela ne tienne, elle refusait de courber le front.

Donc elle le dévisagea. Ses yeux d’un brun clair aux reflets jaunes rappelaient l’or et l’étrangeté des prunelles des tigres et, pour l’heure, étincelaient sous ses sourcils sombres froncés par la perplexité.

Il la scrutait aussi, gardant une immobilité de statue. Dans son visage d’une fascinante beauté, ce regard étrange aux reflets d’ambre transperçait.

Enfin, il tendit la main. Shéhérazade l’imita et se souvint, à temps, qu’elle devait s’incliner.

Ainsi fit-elle, empourprée par la rage.

Mais elle se redressa vite.

Face à sa superbe, ostensible, il ne put réprimer un mouvement de surprise.

— Mon épouse.

— Mon roi.

Je vivrai ! Je verrai le soleil se coucher demain. Je le jure. Je garderai la vie sauve, je reverrai l’aube et le crépuscule, tant que je vivrai.

Longtemps ! Mais toi… toi, je te tuerai.

De mes propres mains. »
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...Chacun a en soi un potentiel merveilleux qu'il ne peut déployer sans magnifier l'ammour. Car ainsi en est-il, Shéhérazade : nous ne sommes pas destinés à vivre seuls.
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- Est-ce de l'arrogance que de vouloir la constance contre vents et marées ? La permanence malgré l'adversité ?
- Tu désires l'impossible !
- Non, je désire l'absolu. Une femme capable de voir au travers, au-delà des apparences. Qui me complète. Soit mon égale.
- Et comment sauras-tu que tu as trouvé cette perle rare ?
- Elle sera comme l'air que je respire. Mon souffle de vie.
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"Telle est la punition d'un monstre sans coeur: désirer un trésor comme sa vie, l'avoir à portée de main et en même temps savoir, sans l'ombre d'un doute, que jamais il ne le méritera ni ne le possédera..."
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Il était incrusté des plus belles pierres précieuses, mais son poids l’accablait, l’étranglait. Que ne pouvait-elle le retirer d’un coup sec ! Si précieux ait-il été, il n’en était pas moins un symbole de soumission.
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- Je ne sais peut-être pas grand-chose, mais j'en sais plus que toi, Khalid-jan. Je sais par exemple que l'amour est fragile. Que t'aimer tient de l'impossible; C'est comme marcher dans le pire vent de sable avec le plus fragile des trésors. Si tu veux qu'elle t'aime, protège-la de cette tempête.
[...]
- Assure-toi de ne pas être la tempête de sable qui balaie tout sur son passge.
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Chacun de ses mots brisait davantage les remparts et les murailles dont elle s'était fortifiée le coeur [...]. La voie de la raison protestait en silence et lui soufflait de résister tandis que son coeur, cet insensé, accueillait l'intrusion et cette conquête comme un chant d'alouette saluant la victoire de l'aube.
Comme un condamné à qui grâce est faite.
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Ils doivent s'exercer avant le combat, hasarda Despina.
- L'intelligence thébaine me surprend !
- Si je vous pousse dans le sable, vous n'aurez plus l'air d'une reine, mais d'une souillon.
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- Et comment sauras-tu que tu as trouvé cette perle rare?
- Elle sera comme l'air que je respire. Mon souffle de vie.
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Telle est la punition d'un monstre sans coeur : désirer un trésor comme sa vie, l'avoir à portée de main et en même temps savoir, sans l'ombre d'un doute, que jamais il ne le méritera ni ne le possèdera...
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- On ne peut pas prévoir l'avenir, et il n'y a rien qu'on puisse faire pour changer le passé.
- Mais du passé on peut tirer les leçons... [...] Pour que plus jamais le passé ne se répète !
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Jamais aube ne fut plus triste et ciel matinal plus sinistre.
A l'est le petit jour argenté n'exprimait que de la tristesse.
Sur la terrasse du toit de leur palais, un père et son fils observaient ce spectacle de toute éternité.
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- Où as-tu appris cela ? lui demanda Shéhérazade avec une admiration mêlée d’envie.

Despina mit ses mains sur ses hanches et leva un sourcil perplexe.

- Je veux parler de tes vêtements, de tes cheveux… de… de tout ça ! reprit Shéhérazade en passant ses doigts en peigne dans son abondante chevelure.

- Chez moi, à Thèbes en Grèce. C’est ma mère qui me l’a appris. Sa beauté était réputée dans toute la Cadmée. Et même dans toutes les Cyclades.
- Oh !… s’exclama Shéhérazade en étudiant les boucles lustrées de Despina pour rejeter en arrière sa propre crinière désordonnée.
- Je n’essaierais même pas, à votre place, continua Despina.
- Essayer quoi ?
- De m’appâter.
- Pardon ?
- Je sais quel genre de femme vous êtes ! J’en ai déjà rencontré de pareilles. Belles et charmantes sans lever le petit doigt. Elles séduisent les hommes sans paraître conscientes de leur charme et veulent en être aimées. Comme nous toutes. Ce n’est pas parce que vous ignorez comment mettre votre beauté en valeur qu’elle passe inaperçue, Shéhérazade. Mais je vous apprendrai cet art, si tel est votre désir. Et même si, a priori, vous n’avez pas besoin de mon aide, ajouta-t-elle avec un clin d’oeil. Car le calife vous apprécie telle que vous êtes.

- Et alors ? Il n’a rien d’exceptionnel. Combien d’épouses a-t-il eues au cours de ces trois derniers mois ? Soixante ? Soixante-quinze ?

Despina lui adressa un sourire ironique.

- Il ne leur rendait pas visite la nuit.
- Comment ça ?
- D’habitude, ses fiancées sont choisies au hasard. Il les épouse et puis… Enfin, bon, bref, vous savez ce qui arrive à l’aube.
- Ne mens pas, Despina !
- Mais je ne mens pas ! Vous êtes la première dont il recherche la compagnie après les noces !
- Je ne la crois pas !
- Au cas où vous vous poseriez la question, je n’étais pas censée vous le confier, ajouta Despina.
- Alors pourquoi me le racontes-tu ?
- Aucune idée.

Despina haussa les épaules.

- Peut-être pour que vous m’aimiez bien ?

Shéhérazade la jaugea longuement.

- Si tel est ton désir, aide-moi à choisir mes vêtements. Et puis, n’as-tu rien apporté pour mon petit déjeuner ? Je meurs de faim !

Despina sourit.
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- Qu'as-tu fait de moi, infâme petite peste... reprit-il.
- Si je suis infâme et peste, je te conseille de garder tes distances, car je pourrais avoir raison de toi...
Son arc toujours en main, elle lui frappa le torse.
- Je veux...commença-t-il.
Puis il se tut et l'enlaça.
- Je veux être vaincu. Je veux que tu triomphes de moi
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- Tu vas être étonnée, mais je ressens presque de la sympathie pour lui... Disons une goutte de sympathie au milieu d'un océan de haine.
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La joue posée contre son torse, elle sentit son cœur battre avec une violence inouïe. Elle y entendait comme le son d'une promesse
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Quand j’étais petit, ma mère me disait que le meilleur de la vie, c’est de savoir que l’histoire n’est pas finie. Notre histoire a peut-être touché à sa fin, mais la tienne reste à raconter. Fais-en l’histoire la plus belle et la plus précieuse.
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"And the infinite captivates us because it allows us to believe all things are possible. That true love can last beyond time."
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Quand j'étais petit, ma mère me disait que le meilleur de la vie, c'est de savoir que l'histoire n'est pas finie. Notre histoire a peut-être touché à sa fin, mais la tienne reste à raconter. Fais-en l'histoire la plus belle et la plus précieuse.
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Shéhérazade était redoutable. Quelle petite peste ! Montagne d'Aimant qui, par son pouvoir d'attraction, arrachait l'acier des navires afin qu'ils sombrent. Le magnétisant d'un seul sourire. D'un froncement de nez.
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