Renji Kuriyama

Je ne sais pas pourquoi je me suis lancée dans ce nouveau cycle de King game alors que le dernier tome du premier cycle m'avait tellement agacé. Mon insatiable curiosité ? Sans doute. On est dans une nouvelle classe avec le survivant du précédent jeu. Voilà où s'arrête la nouveauté. J'ai eu l'impression d'avoir la même chose sur cinq tomes. J'exagère un peu : c'est légèrement plus gore. Et la fin, plus consternante encore que King's game. Pire : je jette un coup d'oeil à King's game origin, le cycle suivant…

Ce cinquième et ultime tome n’est pas trop mal… Il reprend le cocktail horrifique de ses prédécesseurs : une tension qui rend la lecture haletante, des sacrifices, des preuves d’amitié, des trahisons, de la cruauté et des morts affreuses. Il n’y a que le coup de crayon qui m’a un peu chiffonnée : je l’ai parfois trouvé brouillon et moins réussi qu’auparavant. La folie déforme vraiment trop certains visages au point de rendre certaines planches assez laides. Je trouvais qu’il y avait un meilleur juste milieu dans le quatrième volume… Par ailleurs, cet ultime volume est vraiment très sombre et rempli de viscères qui se répandent un peu partout… Je ne pensais pas cela possible, mais cet opus est plus sanglant que les autres… Mais bon, je suppose qu’après avoir mis mes ressentis sur cette saga, il est inutile de préciser qu’il faut avoir l’estomac bien accroché pour s’attaquer à ce survival horror en manga… De plus, on sait très bien que le Roi va tout faire pour qu’il ne reste qu’un survivant… On s’attend donc à ce que le dénouement soit tragique, violent et bourré d’émotions…



Cette fin fait d’ailleurs polémique sur la toile ou auprès des lecteurs. Certains lui reprochent d’être trop facile ou bâclée. Pour ma part, je la trouve intéressante. J’ai apprécié en apprendre plus sur l’origine de ce jeu et plus particulièrement sur la nature du Roi. Rien ne nous avait préparés à une telle révélation. Or, cela permet de mettre en place un énorme tremplin pour un nouvel arc. Cette dernière page où l’on distingue un écran de télévision est tout simplement intriguant ! Honnêtement, si j’avais eu la série suivant celle-ci sous le coude, j’aurais enchaîné ma lecture sans hésiter… Par contre, je reconnais que ce qu’il s’est passé avec les survivants était prévisible… Mais c’est aussi sacrément logique et cela colle avec le caractère des personnages que l’on a appris à cerner. Je ne ferais donc pas partie de ceux qui ont été déçus par la fin que je considère plutôt comme une bonne ouverture pour la suite.
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Ce survival horror en manga est aussi bon que ses prédécesseurs et ne perd pas en rythme. Ainsi, la tension ne baisse pas : les têtes continuent de tomber, les manipulations se poursuivent, tandis que les morts sont toutes aussi sordides les unes que les autres. D’ailleurs, l’une des scènes située vers la moitié de l’ouvrage apportera au lecteur son lot d’émotions… J’ai vraiment été très touchée, car le scénario avait fait en sorte que l’on commence à s’attacher à certains personnages alors que l’on savait d’avance que cela allait mal se terminer… Hélas, comme le héros, on ne peut pas rester insensible face à ce qu’il se trame et on espère que les choses puissent changer… Mais j’ai bien compris que c’était se leurrer : cet ouvrage est aussi sombre que trash. Il faut garder ses distances… J’ai eu la boule au ventre pour cette fois-ci et il ne faudra pas que cela se reproduise, car je sens que la fin de cet arc sera encore plus tragique que le précédent…



King’s Game avait habitué son lecteur à parfois faire du fan service en montrant quelques culottes, des morceaux de soutien-gorge, voire un peu plus au bout d’un moment… Ce troisième tome met en avant de la nudité via un gage similaire à la saison précédente sauf que, cette fois-ci, on n’est plus dans la suggestion… Ajoutons à cela quelques positions suggestives qui seront disséminées de-ci de-là… Je ne pense pas que cela puisse choquer le lecteur, car n’est pas du porno, tandis que le niveau de lecture est réservé aux grands ados (15/16 ans) et aux adultes. Ce qui est terrible, en revanche, c’est que l’un des personnages passe un coup de téléphone pendant l’acte pour narguer le héros et lui faire du mal. On comprend aisément la haine de Nobuaki ainsi que son chagrin… Enfin, l’un des temps forts de ce manga a été un jeu terrible mettant en scène des échanges de doigts que l’on doit se briser… Je n’en dis pas plus, car le principe est compliqué, gore, surprenant et répugnant. En tout cas, il m’a fait forte impression. À ce moment-là, la psychologie, les valeurs et les liens affectifs étaient au cœur des échanges entre les personnages…



Du côté des illustrations, on est toujours sur un coup de crayon intéressant qui colle bien à l’ambiance. J’aime beaucoup les traits des personnages déformés par l’horreur et la folie lorsqu’ils font preuve de propos ou d’actes inhumains. Cela renforce le sentiment d’épouvante. Cette suite est donc dans la lignée des deux autres tomes : sanglante, violente, psychologique, haletante, étonnante et sinistre. La fin est d’ailleurs surprenante, car on ne s’attend pas à ce que le récit se concentre sur l’un des protagonistes jusqu’alors assez distant et peu développé (volontairement).
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Il y a toujours autant de rythme, de tension et de sang dans cet avant-dernier tome. Le récit va mettre en avant des réflexions sur l’amitié et la loyauté. En effet, des liens se sont créés entre certains élèves qui tentent de s’entraider malgré l’horreur de la situation. Ils ont bien cerné qui étaient ceux qui étaient réellement prêts à aller jusqu’au bout, quitte à sacrifier ou à faire pression sur les autres pour sauver sa petite personne. Les survivants vont donc devoir faire des choix pour survivre et s’entraider… Or, étant donné que le volume précédent s’était arrêté en pleine session d’un gage morbide consistant à se briser les doigts, l’horreur est à son paroxysme !



Les deux tiers du manga vont ensuite mettre en scène une course haletante à laquelle tous les protagonistes vont devoir participer. Les plus lents sont condamnés à une morte affreuse. Il ne faut donc pas s’arrêter, faiblir ou baisser les bras… On sent que c’est la dernière ligne droite ! Or, plusieurs protagonistes sont blessés suites aux événements qui ont lieu… Parviendront-ils à survivre ? À travers une multitude de coups bas, de trahisons, de mensonges et de manipulation, la notion de sacrifice va être mise en avant. Enfin, comme son prédécesseur, ce quatrième tome conclue sur une scène donnant envie de se jeter sur la suite.
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Ah comme j'adore le traitement des personnages dans les trois premiers quarts du tome, que ce soit Nobuaki, Riona ou Ryo. Par contre, Natsuko me sort par les yeux vu à quel point je la trouve incohérente au possible.

Par contre, les nouvelles explications sur les origines du jeu sont bien intéressantes.

Ah, j'apprécie beaucoup plus avec cette relecture.

La manipulation mentale pour voler la place de chef que finit par prendre Nobuaki. Lui qui se pose des questions sur le bien-fondé de sa mission et qui doute.

Le voir se donner autant dans cette mission de course est follement touchant.

Nous sommes en juin 2010, dans la préfecture de Hiroshima. Hatsuki et Asami sont deux collégiennes pénétrant dans le lycée désafecté Simon. On apprend qu’un massacre s’y serait produit ; en effet, des élèves s’y seraient entre-tués… Dans cette atmosphère glauque, les deux jeunes filles trouvent un message étrange et effrayant sur l’un des murs et décident de poursuivre leur exploration tout en se filmant. C’est alors que les deux collégiennes découvrent un cahier au nom de Natsuko Honda, avec, à l’intérieur, des noms et des visages d’élèves raturés ainsi qu’un témoignage du vécu d’un Jeu du Roi…

Nous revenons alors environ un an auparavant, le lundi 16 juin 2009(à 18h32). Natsuko Honda est poursuuivie par Takeru Ishida à qui l’ordre du Roi est destiné : il doit perdre quelque chose de précieux et il est « prêt à liquider celle qu’il aime pour sauver sa peau ». Heureusement (pour Natsuko), Ishida est arrêté par l’un de ses amis, Kentaro.

Dans cette atmosphère glauque dans laquelle les ordres et les gages se suivent, comment survivre ? Comment aider ses amis ? Pouvons-nous faire confiance ? Et le tout à quel prix ?

Revient également l’histoire des lettres contenues dans des messages non-envoyés dans les portables des victimes et leur éventuelle utilité dans la quête de l’identité du Roi…



Mon avis :

Un bon premier tome qui sait reprendre les thèmes généraux de la série King’s Game ! Le suspense est présent du début à la fin, bien que certaines choses restent prévisibles (surtout pour les personnes ayant lu toute la série). Le gore est également présent, mais pas à son apogée, le tome 2 nous contentera sûrement plus de ce côté-là ! Ce tome reste accessible aux personnes ne connaissant pas les autres King’s Game !





#Cat
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Le début avec Mitsuki qui devient juste folle ne m'intéresse pas spécialement.

Par contre, le jeu avec les doigts est fantastique vu la tension dramatique accumulée jusque là et le bon retour de bâton pour Nobuaki. J'adore le personnage du coiffeur.

Donc deux parties bien distinctes et de qualité bien différentes.

Plus cru et violent que ses prédécesseurs, King's Game Spiral tétanise le lecteur par son ambiance oppressante en raison de ses scènes gore très réalistes.
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Un régal pour les amateurs du genre Survival horrifique. À éviter pour les plus jeunes.
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