Révérien Rurangwa est un écrivain rwandais d'expression française.
En avril 1994, lors du génocide des TUTSI Rwandais, par Les HUTU "Bantou", il fut grièvement blessé, mais fut en fin de compte le seul rescapé d'une famille de 44 personnes.
Grièvement blessé, Révérien est recueilli par l’association « Sentinelles » d’Edmond Kaiser alors qu’il gît sur un tas de cadavres. Sa main droite est coupée ainsi que son nez et il a une grave blessure derrière la tête. Il est opéré d’urgence sans anesthésie avant d’être rapatrié en Suisse où il passe trois mois au CHUV.
En 1996, de retour au Rwanda pour tenter de retrouver d’éventuels survivants de sa famille, il apprend que ses agresseurs, qu’il avait dénoncés auprès de la justice, sont toujours en liberté. Il reçoit plusieurs menaces de mort et est agressé dans la rue.
Il a publié, en avril 2006, un livre au titre sans détours, Génocidé.
Par pitié, un simple coup de machette, s’il vous plait, vous pouvez bien faire ça pour moi? voyez, le travail est bien commencé, il suffit de le finir. Un petit coup derrière l’oreille, et hop.
Je voudrais mettre 5 étoiles pour la première partie du livre, où l'on ressent le témoignage authentique de ce jeune homme, mais les derniers chapîtres de bondieuseries - probablement écrits par Luc Adrian et/ou Alain Noël - m'ont été particulièrement pénibles et je les ai même trouvés insupportables. La brève chronologie aurait par contre mérité d'être développée pour montrer les effets pervers du colonialisme et du post-colonialisme et de la religion chrétienne qui est toujours infantile lorsqu'il s'agit de vendre la vie de l'au-delà et qui se défausse de ses responsabilités séculières face à l'innommable.