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Critiques de Revue Cahiers de l`Atelier (3)
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Cahiers de l'Atelier, n°559 : Les évolutions ..

S'engager, c'est exprimer sa voix, défendre les autres. Dans la société française comment cela s'est-il traduit? Voici pour y répondre, une bonne synthèse sur l'engagement civil et religieux et son évolution.

Une synthèse qui ne passe pas sous silence les difficultés de l'engagement, mais qui invite à un engagement renouvelé dans ses formes (réduction du temps accordé, nouveaux modes de participation des jeunes...).

Un ouvrage qui présente aussi une sitographie et une bibliographie intéressantes et qui donne envie de mieux connaître les autres parutions des Cahiers de l'Atelier comme: "tisser les liens de demain en milieu rural", "migrations: construire des ponts , pas des murs"etc...

Merci à Babelio de m'avoir fait découvrir cette nouvelle ressource, avec Masse Critique!
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Cahiers de l'Atelier, n°559 : Les évolutions ..

LES EVOLUTIONS DE L’ENGAGEMENT

Cahiers de l’Atelier N°559



Dans ce « cahier » sont regroupés diverses recherches, entretiens et témoignages questionnant sur les formes et les modalités de l’engagement au sein de la société.

Ainsi sont posées les questions de l’évolution des engagements, des nouvelles pratiques qui se font jour et des réformes à mettre en place par les organisations.



L’engagement auprès d’organisations syndicales, mutuelles ou associatives n’a pas disparu. Il a tout simplement changé et demande encore à être transformé pour attirer de plus en plus de jeunes engagés et militants.



Nous sommes passés d’un engagement sacrificiel à un engagement « épanouissement personnel » lié à une cause et en recherche de sens.

Les jeunes veulent aussi agir de manière plus ponctuelle, moins permanente.

Les organisations doivent ainsi se réinventer pour attirer de nouveaux militants afin que l’engagement ne devienne ni une imposition ni une contrainte et s’adapter à leurs demandes proches de leur quotidien (pétition, rassemblement, boycott...)



Les temps de rencontre doivent être conviviaux et permettre l’apprentissage de nouvelles compétences et connaissances dans une société où accéder à un CDI devient de plus en plus compliqué.



J’ai trouvé ces enquêtes et témoignages vraiment très intéressants, malgré tout les sujets sont trop portés sur les syndicats et pas assez sur les associations, organisations qui m’intéressent davantage.

Les thèmes sont abordés de manière claire et sont classés en chapitres de 3 ou 4 pages.



Une lecture enrichissante et éclairante sur l’évolution de l’engagement de nos jours.
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Cahiers de l'Atelier, n°559 : Les évolutions ..

[Je voulais faire cette critique avant de partir en vacances, mais je ne suis pas très content de moi, je la reprendrai peut-être plus tard]



Je voudrais dans un premier temps remercier Babelio et les éditions de l’atelier pour cet envoi. Si j’ai choisi de critiquer ce numéro des cahiers de l’Atelier, c’est avant tout parce que l’engagement, qu’il soit politique ou syndical, a contribué à me forger. C’est cependant la première fois que je me frotte à la critique d’un numéro de revue. Je vais donc essayer de procéder sans confondre les différents éléments.



Je dois cependant parler du tout, une vingtaine de contributions partagées en trois parties sans compter celles qui relèvent du domaine éditorial. Dans un premier temps, l’édito m’a conduit à considérer l’engagement dans les évolutions récentes qu’elles concernent la société ou la numérisation de celle-ci. Mais ensuite, je me suis rendu compte d’un manque. J’ai conscience de la vocation de la revue comme de la maison d’édition, pour autant j’aurais apprécié de voir apparaitre quelques références à l’engagement politique. Tout tourne finalement autour de l’engagement associatif et syndical ce qui garde cependant son intérêt.



La première partie parle des contours de l’engagement hier et aujourd’hui. Elle comporte cinq contributions qui sont assez différentes. La première est centrée sur le Maitron, le dictionnaire biographique du mouvement ouvrier. Présenté par un chercheur, il permet de prendre conscience de tous ces noms et ces parcours qui n’apparaissent pas nécessairement dans la société actuelle (mon arrière-grand-père possède sa fiche :-)). Les autres textes présentent des parcours militants dans les mouvements des mutualités, Solidaire ou une association Cobaye. Ils décrivent les nouvelles formes de l’engagement, ce qui a poussé les auteurs à se lancer dans le militantisme et les formes que cela peut prendre. L’idée générale des deux premiers textes est de critiquer une forme antérieure d’engagement sacrificiel au profit d’une forme plus élastique. Je dois dire que je ne suis pas convaincu par ces textes, peut-être un côté vieillot, mais je pense au contraire que l’engagement pour avoir du sens doit être plus qu’un loisir ou un passetemps. Cette évolution me semble se faire au détriment des causes. Les deux derniers textes, qui font référence à un travail de la JOC au profit des chômeurs et à la construction de journées intersyndicales des femmes, me semblent plus intéressants. Ils mettent en valeur des causes que nous avons trop longtemps laissées de côté. La pérennité d’un lieu pour les femmes dans le mouvement syndical est particulièrement enthousiasmante tant il est vrai que persiste une dimension machiste dans de nombreuses organisations.



La deuxième partie aborde les mutations de l’engagement actuel. Ses quatre contributions donnent des visions assez larges des formes de l’engagement, des modifications qu’il peut connaitre. Le premier texte aborde ainsi les évolutions d’un engagement chrétien de gauche qui va à l’encontre des prises de position réactionnaires mises en avant notamment autour de la manif pour tous ou du soutien à Fillon lors de la dernière présidentielle. Le second texte aborde la professionnalisation du mouvement syndical et le rôle que peuvent jouer les permanents dans l’organisation. Je dois reconnaitre que l’auteur m’a conduit à m’interroger sur ses arguments. Je dois bien reconnaitre qu’un temps plein permet de libérer du temps pour d’autres actions. Edwy Plenel est l’auteur du troisième texte dans lequel il aborde l’aspect messianique qui peut exister dans le militantisme en s’appuyant en partie du Lamennais et sur Bensaïd. Il interroge alors l’aspect religieux qui existe dans les mouvements. Le dernier texte revient sur les formes de l’engagement à travers la disparition du sacrifice de soi. Cette évolution apparait pour l’auteur comme une conséquence de l’évolution de la société et des acquis antérieurs. Il souhaite montrer que les jeunes générations ne sont pas plus égoïstes que les anciennes, mais répondent à une volonté de mieux vivre, notamment leurs engagements. À nouveau, il s’agit d’une position avec laquelle j’ai un peu de mal.



La troisième partie « la diversité des nouvelles pratiques » quitte la forme de l’engagement pour visiter ce qui se réalise réellement en son sein. Je ne suis pas certain de comprendre la cohérence de la partie. D’un côté, nous avons quelques textes qui relatent un parcours, comme celui d’une jeune enseignante syndiquée qui explique les raisons de son choix, d’un autre, nous avons la présentation d’outils de l’engagement, Diffuz d’une part et la page Facebook des travailleurs d’Orange. Dans ces deux derniers cas, il s’agit d’outil qui permet une horizontalité de l’engagement. Les textes ne sont pas pour autant inintéressants, ils offrent la possibilité de comprendre les engagements de chacun et la raison d’épanouissement de nouveaux outils. Le dernier texte qui présente un bénévole de la Croix-Rouge qui a la possibilité de construire son engagement à côté de ses autres obligations.

Pour quelqu’un comme moi, qui n’ai pas nécessairement le temps d’en faire autant qu’il le voudrait, cet aspect apparait particulièrement inspirant.



Le numéro se termine sur un « mode d’emploi » et quelques conseils de lectures pouvant compléter les thèmes abordés dans le numéro.



Je suis un peu déçu par cette lecture. Je n’ai pas trouvé ce que j’attendais, mais je pense que je ne me trouve pas dans cette ligne éditoriale. Les témoignages comme les quelques réflexions plus distanciées offrent tout de même la possibilité d’un certain travail de réflexivité sur sa propre pratique.



Je conseille cette lecture à ceux qui veulent précisément interroger leurs engagements, mais je le déconseille aux militants comme moi qui pourraient en ressortir avec une certaine frustration et l’envie d’en débattre.



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