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3.78/5 (sur 8 notes)

Nationalité : France
Biographie :

"Critique" est une revue littéraire, philosophique et artistique mensuelle créée en 1946 par Georges Bataille, puis dirigée par son ami Jean Piel de 1962 à 1996.

Depuis 1996, elle est dirigée par Philippe Roger et par un Conseil de rédaction qui comprend Marc Augé, Françoise Balibar, Pierre Birnbaum, Antoine Compagnon, Danièle Cohn, Pedro Cordoba, Élie During, Yves Hersant et Alain de Libera.

Elle propose chaque année à ses lecteurs neuf numéros, dont trois doubles.

site : https://www.cairn.info/revue-critique.htm

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Avec Barbara Polla pour son livre "Le Nouveau Feminisme" aux editions Editions Odile Jacob. Au Salon du livre, Genève Palexpo qui se tient du 1er au 5 mai, pour sa 33e edition ! REMERCIEMENTS SALON DU LIVRE DE GENEVE @salondulivregeneve http://www.salondulivre.ch Laurence Brenner, Maud Couturier CLUB DU LIVRE @clublivreswiss https://www.club-livre.ch Manuela Nathan , Aurelie Garcia @aurelieautheatre , Williams Mouriere, Yves Jaques, Michael Bouvard Interview de Barbara Polla, Prod/Post-prod : @Michael_Bouvard A PROPOS DE L'AUTEUR Fille de la peintre AMI (Anne-Marie Imhoof) et d?un philhellène passionné (Rodolphe Imhoof), elle grandit à Genève, puis passe une année en Grèce à l?âge de 17 ans. Au cours de cette année, premier contact avec une dictature et avec la prison. Mère de quatre filles (Ada Salomé, Cyrille Zoé, Rachel Isadora et Roxane Selana) mais opposée au mariage, elle épouse le père de ses filles afin que celles-ci portent toutes le même nom. Elle divorce en 2013. Elle a fait ses études de médecine à Genève et obtient son diplôme avec une spécialisation en médecine interne, pneumologie et immuno-allergologie. Elle poursuit ensuite ses recherches à Harvard Medical School, Massachusetts General Hospital à Boston Elle rentre en Suisse en 1989 et prend la tête de l'unité d'allergologie de l'Hôpital Cantonal Universitaire. Elle dirige également le laboratoire de physiologie respiratoire de la Faculté de médecine de l'hôpital Cochin (Université Paris V) de 1993 à 2000 en qualité de directeur de recherche INSERM. Elle devient spécialiste des protéines de stress (HSP) et des radicaux libres de l'oxygène3. Elle est auteur et coauteur d'une centaine d'articles de recherche originaux [archive] publiés dans des revues à politique éditoriale, notamment Proceedings of the National Academy of Science USA, The Journal of Clinical Investigation, The American Journal of Physiology, ainsi que de très nombreux chapitres de revues dans les domaines des protéines de stress, les oxydants et les antioxydants3. Impliquée dans la politique nationale suisse depuis 19914, elle est d'abord conseillère municipale à Genève de 1991 à 1993, puis députée au grand conseil du canton de Genève de 1993 à 19995, et enfin conseillère nationale de 1999 à 20036. Elle quitte le Parti libéral genevois en 2007. Elle est présidente de Forever Laser Institut (Institut d'esthétique médicale créé par Luigi Polla) jusqu?en 2014 et cocréatrice de la gamme de soins Alchimie Forever(skin care) dont la présidente est sa fille Ada Polla (basée à Washington DC). Elle poursuit depuis 1991 une activité de galeriste à Genève. Programme international d?artistes hyper-contemporains, intérêt pour tous les domaines de l?art et tous les mediums, collaborations multiples avec des critiques d?art et commissaires extérieurs à la galerie, publications sur l?art, sont quelques-unes de caractéristiques de Analix Forever. Depuis 2011, Barbara Polla organise de façon nomade et régulière des expositions de la galerie Analix Forever à Paris. Depuis 2008, Barbara Polla collabore avec Paul Ardenne (expositions, conférences, livres). Elle est commissaire associée pour l?exposition ?Motopoétique? (MAC Lyon, 2014) et pour ?Économie Humaine? présentée à HEC Paris (2014-2015). Barbara Polla & Paul Ardenne sont co-commissaires de la double exposition consacrée à l'artiste australien Shaun Gladwell à l'UNSW et à la SCAF (Sherman Contemporary Art Foundation) à Sydney en 2015. Elle enseigne sur les rapports entre l?art et la mode à l?IFM7 à Paris, la HEAD8 à Genève. Depuis 2010 elle tient un séminaire mensuel aux étudiants de la HEAD, sur le thème de la créativité. Depuis 2014, elle est professeure d'écriture créative et critique à la HEAD. Barbara Polla est écrivain et chroniqueuse pour de nombreux journaux dont Les Quotidiennes9 (La Tribune de Genève et 24 heures) et L'Agefi en Suisse romande, PME Magazine, Citizen K10, Nuke10, Blast10, Crash [archive], Bariqaldana (Kuwait)10, Drome10, Art And, Roots & Routes [archive], Kunst Magazine. Barbara Polla a été la cofondatrice et rédacteur en chef du magazine Londerzeel11 et a créé, en mai 2013, avec les étudiants et le soutien de la HEAD Genève, le numéro zéro de la Revue Critique de Mode1 Elle a fondé l'Association suisse pour l'architecture émotionnelle et

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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
le codex mit quatre siècles à s'imposer en dehors des communautés chrétiennes. Les scribes n'étaient sans doute pas prêts à faire face à la nouvelle organisation matérielle qu'impliquait la page et il est probable que les habitudes des lettrés ralentirent sa diffusion. En outre, à chaque support est attaché un certain nombre de représentations et donc de valeurs: c'est ce qui explique la coexistence de formats concurrents aux époques charnières et dans les aires culturelles très différentes.(...)
Par ailleurs, les technologies nécessaires à l'exploitation optimale du codex n'étaient pas encore prêtes. Certes, dès le VIe siècle, des initiales ornées indiquent les divisions du texte; et dans la seconde moitié du VIIIè siècle sont fixées les habitudes typographiques qui prévaudront durant tout le moyen âge - point, virgule, majuscule. Mais c'est au XIIè siècle seulement qu’apparaissent les index, les catalogues, les tables des matières et les concordances permettant de tirer les profit de ces avancées graphiques, comme l'a bien montré Ivan Illich dans un ouvrage daté mais important, Du lisible au visible. "Avec l'essor des ordres monastiques", écrit Anthony Grafton, "les écoles se multiplient et les scriptoria peuvent produire des ouvrages de plus en plus complexes" menées sur l'espace de la page (alphabétisation des index, chapitrage, rythmique du blanc, lettrines, découpage, etc.), si bien qu'elle peut être consultée plus facilement pour trouver un passage. Elle rencontre alors de nouvelles exigences universitaires, qui imposent de lire rapidement. Ainsi, à la fin du XIIe siècle, les étudiants parisiens exploitent cette nouvelle organisation de la page par divisions.
Dès lors, le texte se dissocie du livre: il ne fait plus strictement corps avec la page; il plane, écrit Ivan Illich, comme une ombre au-dessus du livre; il devient un objet reproductible selon des normes et des standards. La multiplication des compilations d'extraits de livres illustre bien cette dissociation: les étudiants ont alors la possibilité de ne consulter que les parties des ouvrages qu'ils jugent les plus utiles. L'imprimerie, en somme, ne fit qu'accentuer une tendance amorcée et mise au point dans les monastères du XIIe. Du XVe au XVIIIe siècle s'intensifia ainsi la "culture anthologique" qui consistait à recopier des passages de livres et parfois à les classer dans des carnets. "Cette pratique", écrit Darnton, "se répandit partout en Angleterre au début de l'ère moderne, chez les simples lecteurs, mais aussi chez les écrivains célèbres" (Robert Darnton, Apologie du livre, p. 25). Or elle est bien une manière d'interpréter le monde en extrayant, dans la masse des signes disponibles, ceux qui sont digne d'intérêt.
Ce que l'on appelle la "révolution numérique" s'inscrit dans ce long processus. "Percutant de plein fouet le lire, l'écrire et le publier", écrit Emmanuel Souchier dans "La Grande Aventure du livre, "la 'révolution numérique' entérine le passage du livre au texte, de l’œuvre achevée au fragment, de l'opus au fragmentum" ("Le livre numérique ou écrit de réseau?", in La Grande Aventure du livre, p. 36).

Marc Jahjah, Protée ou les mutations du livre.
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Alexander Galloway a montré ce que la pensée philosophique continentale contemporaine - notamment celle d'Alain Badiou - pouvait avoir en commun avec les systèmes algorithmiques et les logiciels, en particulier les langages informatiques "orienté objet" qui occupent une place importante dans l'infrastructure industrielle globale. Il ne s'agit pas de voir un "noyau cybercapitaliste secret" dans l'Être et l’Événement de Badiou mais plutôt une "similarité entre la façon dont Badiou et Java ou C++ [deux langages de programmation] parlent du monde" (A; Galloway, Les Nouveaux Réalistes, p. 93). Au-delà de la surprise d'un tel rapprochement - et à notre connaissance, Badiou ne s'est jamais intéressé à la programmation informatique -, cette homologie entre les langages informatiques et les outils de l'infrastructure post-fordiste contemporaine entrelace les champs d'ordre industriel et d'ordre socio-sémio-technique. Elle conduit à s'interroger sur la distance à adopter à l'égard du langage même: que faire pour que notre compréhension du monde ne coïncide pas purement et simplement avec l'esprit du capitalisme?

Stéphan-Éloïse Gras, Éthique computationnelle et matérialisme numérique: l'apport des Software Studies.
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"Le rire a toutes les qualités, il croise l'ironie, le dépit, la joie, le plaisir, il rencontre l'émotion, la colère, la compassion, la tristesse, la fantaisie, mais il est vrai que tout ce que j'écris aspire à ce soulagement, à cette délivrance.
(...)"
Eric CHEVILLARD, Critique n° 767, "La littérature commence avec le refus de se plier aux faits", Avril 2011 (p. 311).
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