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Citations de Revue La Déferlante (31)


À propos du droit à la vie privée des hommes politiques "Personne ne s'offusquerait de l'idée que l'on ne puisse pas être député vert ou insoumis tout en étant marchand de sommeil ou patron voyou. Cessons, collectivement, d'avoir suffisamment peu de considération pour les femmes pour penser que leur oppression est un détail que l'on peut balayer d'un revers de la main (ou d'un tweet). Manon Garcia
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Ouvrir l'oeil en rêve, c'est se retrouver soudain dans un monde où tout, absolument tout, devient possible. Question : Que va-t-on faire de ce champ infini? Que va-t-on oser ? Si on ne sait pas, on hésite, on perd sa lucidité, on se laisse embarquer dans un rêve minable m, un rêve qu'on n'a pas choisi. Comme dans la vie, quand nos rêves ne sont pas assez précis et qu'on finit malgré soi embarqué dans ceux des autres.
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Pour faire famille, il faudrait inventer d'autres rapports de fidélité et d'engagement que ceux du sang et de la généalogie, faire en sorte que l'on soit moins liés par des rapports de production biologiques que par des relations choisies dans lesquelles on s'implique sincèrement.
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(...) On demande encore aux femmes d'aujourd'hui de combler le fossé de l'ignorance masculine, et d'expliquer aux hommes nos vies et nous besoins. Accaparer les opprimés avec les préoccupations de leur maître, c'est une arme bien rodée des oppresseurs. (Audre Lorde)
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Quel sont les mots qui vous manquent encore ? Qu'avez-vous besoin de dire ? Quelles sont les tyrannies que vous avalez jour après jour et que vous essayez de faire vôtres, jusqu'à vous en rendre malade et à en crever, en silence encore ? (Audre Lorde)
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Ce qui m'intéresse dans l'égalité : Que se passe-t-il si deux personnes sont d'accord ? Qu'est-ce qu'on raconte ? Souvent, à la fin d'une comédie romantique, après toute une série de conflits, les deux personnages se mettent d'accord pour signer un contrat. Mais qu'est-ce qu'on raconte si elles sont d'accord dès le départ ? Quelle fiction on tisse ? (Céline Sciamma)
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Là où l'anthropocène rend tous les êtres humains responsables uniformément de la destruction de l'environnement, l'androcène met en lumière les rapports de domination qui ont conduit aux ravages planétaires.
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Le capitalisme ne fait pas de mal de la même manière à toutes les femmes. Il peut même être très profitable à certaines catégories de femmes, et pas seulement aux très riches. Toute la force du système capitaliste, c'est qu'il est sexy. C'est des belles marques, du loisir, du luxe, du temps, ça brille de partout. Pour certaines et certains, plutôt en grand nombre, cela signifie la santé, la beauté, une espérance de vie plus élevée, etc. Le capitalisme, quand on en profite, c'est quelque chose de vicieux, qui rentre dans nos intimités, nos goûts, nos choix. C'est difficile de proposer une alternative convaincante face à une telle puissance.
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[V. Springora à propos de Matzneff] je ne suis pas pour donner la parole à un pédocriminel au nom de la liberté d'expression, tout simplement parce qu'il faut s'aligner avec la loi. De la même manière qu'un éditeur est responsable devant la loi de la publication d'un texte relevant de l'incitation à la haine raciale, il est aussi responsable de l'apologie de crimes.
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Ce que je critique, c'est l'idée d'une justice en amour : si je donne telle quantité d'amour, je dois recevoir l'équivalent en retour. Ce raisonnement marche au travail - je produis tant, tu me payes en conséquence - , mais je ne crois pas que nos relations - amicales, filiales ou romantiques - fonctionnent ainsi. Bien sûr, l'égalité est nécessaire dans l'aide mutuelle, le ménage, le soin - c'est le minimum. Mais, par exemple, aimer un enfant, ça ne peut jamais être à égalité. Il me semble fou de décrire l'amour sacrificiel comme une oppression, parce qu'il peut aussi être créatif. Peut-être même qu'il crée tout.
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Je ne les aime ni les déteste [...] Je leur en veux d'avoir fait beaucoup de mal aux femmes. Ce sont des adversaires politiques que je me plais à injurier pour les besoins de la cause. Hors du champ de bataille des idées, ils me sont inconnus et indifférents. (Renée Vivien - en parlant des hommes)
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Moi qui suis si prudente, je ne me suis pas rendu compte que je plongeais, tête la première, dans cette rivière en forme de toi.
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[Corinne Masiero] La prolophobie, c'est la peur des prolos. Ce mot, j'ai d'abord cru que je l'avais vu quelque part. Et, pour en revenir å mon psy, avec qui je parle souvent, il me dit un jour: "Mais c'est quoi ce truc de prolophobie ? C'est vous qui l'avez inventé ?" Bah peut-être, je ne sais pas. C'est la peur et le mépris des pauvres par les riches. Au début, on a parlé de transfuges de classe. Moi ce que j'ai remarqué chez les transfuges de classe, c'est qu'ils parlent souvent de comment c'était avant, commnent c'est devenu après, comment ils s'en sont sortis. Se sortir de quoi? Se sortir de la merde, oui, ça peut arriver même à un bourge qui a une difficulté, qui fait faillite ou whatever. Mais se sortir du milieu prolo, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que le milieu des prolos, des pauvres, c'est un milieu de merde ? Ben moi, je ne suis pas d'accord.
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[Rachel Kéké] À l'Assemblée, je me sens à l'aise pour en parler. Pendant les débats sur le pouvoir d'achat, en juillet dernier, les élus de droite trouvaient normal de vivre avec 800 euros. Là, j'ai sorti mon truc de rebelle pour leur demander : "Mais qui ici a déjà touché 800 euros par mois, 900 euros, 1000 euros ? Qui? Ici, personne." Voilà. Ces députés ne connaissent pas la réalité. Je les appelle parfois "les extraterrestres", ils ne vivent pas sur la Terre.
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Un coït impliquant un pénis dans un vagin, accompagné de vagues caresses, débouchant sur une éjaculation. Le tout, environ deux fois par semaine, toujours avec la même personne, qui soit de préférence d'un genre différent du sien. Voici l'une des représentations dominantes, dans nos sociétés occidentales, de ce à quoi devrait ressembler une sexualité dite "normale".
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Moi, je crois qu'il peut y avoir une gouvernance féministe du monde. Nous avons soufflé pendant un siècle et demi sur les feux du virilisme, en épuisant les ressources naturelles et en accroissant les inégalités. l'exemple absolu, c'est la conquête de l'espace que se disputent les grands pays et qui est maintenant devenue un concours de b*tes entre milliardaires. ça nous emmène dans le mur, collectivement. (...) Nous devons prendre conscience qu'un système de domination conduit à sa propre perte, car le dominant est incapable de se fixer des limites.
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En tant que femme , vous êtes tout le temps désavantagée. Si vous vous battez pour vos droit, vous êtes agressive ; si vous vous taisez, vous êtes faible.
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Plus que d'un clivage partisan et d'une récupération politique, la défense de la "liberté d'expression" relève d'un fondement universaliste et républicain dont se réclament fièrement des personnalités comme Alain Finkielkraut ou Éric Zemmour, héritières autoproclamées du siècle des lumières. Selon cette conception universaliste de la liberté, les citoyennes et les citoyens sont égales et égaux en droit, à l'exception de celles et ceux qui sont en dehors du contrat social, comme l'écrivait Jean-Jacques Rousseau. Autrement dit : "les sujets, les étrangers, les femmes, les enfants, les esclaves" n'ont pas accès aux droits fondamentaux du citoyen. Ainsi, la liberté d'expression est avant tout celle des personnes qui l'ont théorisée : les hommes bourgeois et le tenant.es de l'universalisme. Car dire - et pouvoir le faire publiquement - est un privilège. Et une formule comme "on ne peut plus rien dire" est paradoxalement le symptôme d'une inégalité dans l'accès à la liberté d'expression, mais aussi la trace d'un privilège.
Il n'est pas surprenant que cette formule soit répétée chaque fois que l'on parle d'enjeux de libération de la parole : tout en se réclamant de la liberté d'expression, ce type de discours contribue à silencier les opinions émanant de groupes marginalisés. Aussi, il est toujours bon de porter attention au statut des personnes qui convoquent cette formule magique.
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Je pense que la colère est intrinsèque au féminisme. Si vous n'êtes pas en colère dans ce monde, c'est que vous vous y prenez mal. Il y a tellement de raisons d'être en colère. Mais la colère n'est pas constructive en soi. Ce n'est pas une fin, c'est un début...
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Je pense qu'on peut rire de tout. Mais également que c'est drôle de faire remarquer aux réactionnaires qu'ils sont nuls de rire de certains sujets. Ce n'est pas moi qui casse l'ambiance, ils peuvent s'amuser tant qu'ils veulent. Mais en réalité, ce qui leur pose problème, c'est qu'on leur dise que l'humour peut être destructeur.
Faire des blagues n'est pas sans conséquence. Vous êtes responsables de ce que vous dites. Et je ne pense pas que la fin justifie les moyens. Si la seule raison pour laquelle on dit quelque chose, c'est d'en tirer un rire, c'est qu'on n'a rien à dire. (Annah Gadsby)
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