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4/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1915
Biographie :

Le Crapouillot est un périodique satirique français, au départ journal de tranchées, créé en août 1915 par Jean Galtier-Boissière. Son dernier numéro, le no 126, a été publié en octobre 1996. Cependant, une nouvelle série voit le jour en mai 2016.

L'histoire de la revue, née dans les tranchées en 1915 et nommée Le Crapouillot, ne peut pas être dissociée du nom de son fondateur Jean Galtier-Boissière.

Le premier numéro, sorti en août 1915 avec comme sous-titre « gazette poilue — feuille de guerre », donne le ton avec comme manchette : « courage les civils ! »

Le caporal Jean Galtier-Boissière a pour relais son père, médecin resté à l'arrière du front, pour tout ce qui concerne l'édition. Le ton du Crapouillot tranche avec la plupart des autres journaux de tranchées qui sont plus destinés à distraire qu'à dépeindre la réalité de la guerre.

L'humour n'est pas négligé, l'ironie pointe à chaque page. Certains numéros sont caviardés par la censure. La paix revenue, le numéro de janvier 1919 annonce, sous le dessin d'un buste de poilu : « Et maintenant au travail ».

En avril 1919, Le Crapouillot devient une revue littéraire et artistique sous-titré « arts, lettres, spectacles » regroupant des écrivains non conformistes comme Francis Carco, Pierre Mac Orlan, Francis Delaisi, Henri Béraud, Claude Blanchard, Gus Bofa et des dessinateurs comme Dunoyer de Segonzac, André Villeboeuf, André Dignimont, Jean Oberlé, Rouveyre, Louis Touchagues, André Foy, Jean-Louis Forain, Jeanne Rosoy...

Les collaborateurs de la revue couvrent les événements des arts, lettres, spectacles (dont le cirque, le cinéma). Les engagements politiques des amis de Jean Galtier-Boissière vont du communiste engagé Jean Bernier, au maurrassien Lucien Farnoux-Reynaud, en passant par l'inclassable Lucien Mainssieux.

Certains collaborateurs et Galtier-Boissière lui-même, sont souvent très féroces dans leurs comptes rendus, leurs critiques et leurs articles. La revue est résolument un reflet de l'opinion des auteurs. Cela valut un peu plus d'une quarantaine de procès intentés au Crapouillot, en un peu plus de quarante ans sous la direction de Galtier-Boissière.

À partir de 1930, Le Crapouillot ne fait plus paraître que des numéros spéciaux bimestriels à caractère satirique ayant pour thème : « La guerre inconnue », « Histoire de la IIIe République », « Les Deux cents familles », « Vraie et fausse noblesse », « Les fusillés pour l'exemple » en août 1934, « Hitler, est-ce la Guerre
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Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Crapouillot
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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Par hérédité et par disposition spéciale, il était voué à Paris comme d'autres le sont à la navigation à voile, au célibat ou à la Vierge Marie. René Héron de Villefosse connait à fond - c'est rarissime - la géologie, l'anatomie, l'histoire et la psychologie de Paris.
Depuis 1933, il a écrit une vingtaine d'ouvrages consacrés à la capitale, entre autres : Histoire et Géographie gourmandes de Paris où la brillante sensualité de l'auteur pourrait faire croire que celui-ci, tel Saint-Amand, n'a de souci que de "passer la nuit entre deux cuisses et tout le jour entre deux vins...".
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[........................................].
Vadim a déclaré avec hauteur qu'il ne s'intéressait pas aux histoires qu'il raconte. Cela n'est que trop manifeste dans le filandreux feuilleton de Sait-on jamais ? et celui, aggravé, des Bijoutiers du clair de lune. La maladresse l'emporte d'ailleurs de loin sur la désinvolture dans ces petits récits. Il faut reconnaître à Vadim un don de paysagiste assez insolite : la Venise d'hiver de Sait-on jamais ? , l'Espagne des Bijoutiers. Mais, en cette matière, il ne faut jamais oublier tout ce qui revient à l'opérateur. Ce n'est décidément pas Vadim qui apprendra à Brigitte Bardot à jouer, mais il l'a créée, en créant du même coup ses millions d'imitatrices. On lui doit ainsi un assez notable progrès, du moins aux yeux de la plupart des mâles, sur le style Marina Vlady et le lugubre style Françoise Arnoul. La minceur de ce bagage contraste un peu trop avec la suffisance qu'étale à tout propos le jeune réalisateur, son ton de mage de la "nouvelle vague" qui prend argent comptant la publicité délirante organisé autour de lui.
Un mystère : comment se fait-il que l'admiration pour la pochade libertine de M. Vadim et ses deux mélos anodins aille obligatoirement de pair avec des sentiments progressistes ? Il faudrait demander le mot de l'énigme à un spécialiste de la psychanalyse sociale...

François Vinneuil.
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- Un libertin aux yeux baissés -

La passion joue le rôle principal dans l'oeuvre de Robert Margerit pour qui " le seul moyen pour l'homme de posséder la vie est justement la passion". Beau ténébreux libertin (Mont-Dragon), belle-mère impudique (Par un été torride), adolescent incestueux (le Dieu nu), sont les héros de ses romans qu'il ne faut pas, pour autant, confondre avec les publications vendues dans les arrière-boutiques des librairies spécialisées.[..................]
(Charles Blanchard).
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Au vrai, l'authentique lanceur de Françoise Sagan, c'est en effet Mauriac, qui par son article "épouvanté" de première page du Figaro donna à Bonjour tristesse ses 100.000 premiers lecteurs.
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Monsieur Prudhomme aristocrate

Se donne volontiers le genre gentilhomme campagnard, traditionaliste, chauvin, rude, mais distingué - les pieds dans les sabots et l'épée au côté - ennemi des nouveautés, de l'esthétisme, des jeux subtils de l'esprit.
Les pédérastes, les surréalistes, les écrivains engagés et autres métèques de la littérature sont ses bêtes noires. Il compare les merveilleux poèmes d'Henri Michaux, dont l'humour si fin lui échappe totalement, au " cri d'un orang-outang chatouillé ". En cela, il se rencontre avec les gens "de bon sens", les médiocres et la moitié des imbéciles (ceux qui ne sont pas snobs). C'est une bonne clientèle de base. Ses livres ne sont pas faits pour effrayer ces gens-là. Ce sont de solides romans de moeurs comme on en faisait il y a un demi-siècle, correctement et même assez joliment écrits, d'où toute originalité est bannie, mais témoignant d'un certain humour, parfois un peu trop appuyé (les plaisanteries des jumeaux dans les Aristocrates), d'un sens aigu de l'observation (on a dit de Michel de Saint-Pierre qu'il était "un maître voyeur" ) et de réelles dispositions pour le dialogue. [..........................]
En fait, il y a un malentendu : Michel de Saint-Pierre n'est pas un romancier, mais un chroniqueur. Le gros de la postérité l'oubliera, mais il rendra encore longtemps de menus services aux historiens.
- Charles Blanchard -
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Les histoires de Jean Orieux semblent avoir été trouvées sous une pile de draps brodés, au fond d'une armoire ancienne, dans une maison isolée, où il y a eu autrefois un drame : elles sentent la tragédie et la lavande.
Ses héros appartiennent à la vieille bourgeoisie des campagnes et des petites villes qui se refuse à admettre que le monde évolue.
Il décrit d'une plume ferme, avec précision, un souci méticuleux du détail, et beaucoup de bonheur d'expression, leurs moeurs démodées, leur amoralité hautaine et leur cruauté ingénue.
Un Balzac avec moins de santé, et mâtiné de Laclos.

Charles Blanchard.
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