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3.26/5 (sur 25 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Sainte-Croix-Vallée-Française , le 06/01/1915
Mort(e) à : Calvisson , le 23/10/2001
Biographie :

Raymonde Anna Rey est une romancière régionaliste.

Elle obtient le brevet supérieur et à la mort de son père, travaille à Nîmes chez un pasteur comme secrétaire. Elle fait la connaissance de celui qui deviendra son mari, aux Jeunesses Protestantes. Ils auront trois filles. Elle élève ses filles, puis reprend une activité professionnelle à la mairie de Fréjus.

Sa vie, évoquée en partie dans "Je ne te dirai jamais adieu", s'écoule avec son mari militaire, souvent en campagne, puis prisonnier, évadé et ses enfants. Puis vint le divorce. Il fallut retravailler. Mais la maladie la rattrape et elle se retrouve au sanatorium du Grau du Roi. Elle écrit un conte pour enfant "Velvet la mouette". Le médecin du centre lui offre à sa guérison un emploi de secrétaire.

Elle rencontre alors son deuxième époux, mais des problèmes de santé l'obligent à se retirer, avec son mari à la Baume, dans une petite maison des Cévennes. C'est là qu'elle écrira ses romans. Naissent alors "Douce amère" (1975) et "La Passerelle" (1976), ses deux premiers livres.

Jean Pierre Delarge, éditeur aux Presses Universitaires, lui demande de participer à la collection "Mémoire du Peuple". C'est ainsi qu'elle écrit "Augustine Rouvière, Cévenole". Le succès ne se fait pas attendre, avec un Prix de l'Académie Française, le Prix Broquette-Gonin en 1978.

La trilogie "Les sentiers du vieux Causse" (1978-1980) est également un grand succès.

Au cours des années 1980, elle revient vivre à Nages. Elle se décide, à faire éditer "La Belle Huguenote", qui dort dans un tiroir, en 1993.

En 1996, elle est lauréate du Cabri d'or de l'Académie cévenole pour "Je ne te dirai jamais adieu".
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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
«  Égrener toute une vie , la semer pour toujours entre les pages d’un livre et se dire que ,peut - être le grain ne germera jamais …..
C’est si long une vie.
C’est fait de tout et de rien.
Un long et précieux chemin ….. »
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Et ma mère aussi était rose, et jolie, et fraîche comme une truite vive. Pendant que mon père bâtissait dans le bois et faisait des meubles et des portes, elle tenait une petite auberge de l'autre côté du pont, juste en face de notre maison. Mais une auberge en ce temps-là ce n'était pas les hôtels d'aujourd'hui. Aubergiste, on pouvait être fier de l'être. Cela sonnait haut et clair. On accueillait, on offrait l'hospitalité, on donnait et en échange on recevait beaucoup plus que pièces sonnantes.
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Il est dans la vie des moments qui nous appartiennent et quand on les regarde du haut de toute une existence, seul le silence est vrai.
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Salut montagnes bien-aimées
Pays sacré de nos aïeux
Vos vertes cimes sont semées
De leur souvenir glorieux
Élevez vos têtes chenues
Espérou, Bougès, Aigoual
De leur gloire qui monte aux nues
Vous n'êtes que le piédestal.
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Quelques maigres arpents, du début à la fin... Et c'est bien suffisant. Jamais je n'ai manqué du nécessaire.
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Un rêve qu’ils faisaient tous ensemble. Le malheur peut-être était fini. Cela ne pouvait pas toujours durer. Il fallait bien qu’un jour tout recommence. Il n’était pas possible que meure tous les souvenirs. On est têtu dans ce pays, on est tenace, jamais on n’abandonne. Il n’était pas possible que disparaissent à tout jamais la foi et le travail de ceux qui avaient uni leurs mains, brisé leurs cœurs, pour construire sur des cailloux des citadelles et, entre des murailles, faire jaillir des sources.
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Ô temps, suspends ton vol.
Et vous, heures propices,
Suspendez votre cours.
Laissez-nous savourer
Les rapides délice
Des plus beaux de nos jours.
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J’ai ta main dans ma main
Qui joue avec mes doigts
J’ai tes yeux dans mes yeux
Et partout l’on ne voit
Que la nuit, belle nuit
Que le ciel merveilleux
Qui fleurit tour à tour
Tendre et mystérieux…
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Je me souviens de tes baisers, de nos étreintes,oublieux du danger, n’ayant pour nous aimer qu’un lit de feuilles sèches et le ciel merveilleux au-dessus de nos têtes.
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Plus rien n’existe que cette solitude qu’il faut essayer de surmonter jour après jour.
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