Une onde de douleur indicible, et puis la couronne d'épines qui ensanglante la tête, les lacérations du fouet, la faim, le corps qui se vide lentement de son sang, les coups donnés par les gardes, les blessures causées par les clous eux-même, l'affreuse contraction du diaphragme bloquant la respiration, obligeant le supplicié à à s'appuyer sur les clous enfoncés dans ses pieds pour parvenir à se redresser et délivrer la diaphragme, avoir un peu d'air, retarder l'échéance, rester en vie: continuer à voir le monde, la lumière, même humilié, terrassé, mourant.
il pouvait se marier, c'était un moindre mal.