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Critiques de Richard Bessière (73)
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Déjà presque la fin

L’été dernier, j’avais lu un Fleuve Noir Anticipation (un savoureux Maurice Limat) et je m’étais alors dit que c’était vraiment des livres parfaits pour les vacances et que j’en lirai chaque année à cette période. Cette fois, j’ai jeté mon dévolu sur « Déjà presque la fin » de Richard-Bessière. Dans cette collection très inégale, « déjà presque la fin » est un très bon cru, une lecture très agréable. C’est un roman très imparfait mais attachant et très divertissant.



Le monde post-apo et dystopique dépeint par l’auteur est riche et foisonnant. Presque trop serait-on tenté de dire, il y avait de quoi écrire un pavé avec toutes ces idées qui sont ici juste survolées et servent simplement de décor. Mais je refuse de bouder mon plaisir et plutôt saluer cette générosité. Mieux vaut plein de belles promesses pas tout à fait tenues que de bonnes idées gâchées par un mauvais traitement. « Déjà presque la fin » est donc un roman très généreux. Un fourmillement d’idées et de trouvailles, de l’action non-stop, des personnages simples mais bien brossés… On ne s’ennuie jamais pendant cette lecture.



Le récit est très marqué par l’époque de son écriture (il est paru en 77) et certains verront sans doute un défaut dans le manque d’esprit visionnaire de l’auteur (le monde post-apo fait suite à la Guerre Froide et le récit est très marqué par le clivage américano-soviétique). Les mêmes seront aussi agacés par la manie de Richard-Bessière de parsemer son récit de considérations politico-philosophiques un peu datées. Moi, au contraire, j’ai trouvé que cela ajoutait un charme au roman et j’ai beaucoup aimé ce côté post-apo parfumé au patchouli.



Alors oui ça part dans tous les sens, oui tout est traité trop rapidement, oui les personnages sont un peu linéaires… je l’ai dit ce roman est très imparfait mais quel bon moment il fait passer ! « Déjà presque la fin » se lit vite et bien, toujours le sourire aux lèvres tant on ne s’ennuie jamais. Une lecture de plage idéale.



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Bang !

Il y a toujours chez Richard Bessière un style d’écriture scolaire, appliquée de premier de la classe, suranné, une influence de Jules Verne bien marquée, lourdement imitée, c’est de la science fiction qui a assez mal vieilli, on est en 1958. De plus, l’auteur n’y va pas de main morte avec les stéréotypes : le héros est l’homme actif, reporter dynamique et curieux, il fume et boit du whisky, la femme est plutôt du genre nunuche… Le début pourrait faire penser aux romans d’espionnage de cette époque, puis on part dans un délire de space opera, avec des vénusiens, des zorakiens et un ormanien et quelques théories scientifiques une peu fumeuses. Mais il y a de l’action, des retournements de situations, et j’avoue prendre un certain plaisir à me plonger dans cette science fiction kitsch, de carton pâte, avec des canons laser, une menace nucléaire, des écrans protecteurs, des plantes carnivores, un voyage dans le temps, des dimensions différentes… même si parfois j’ai eu envie de me moquer. C’est vite lu, ce n’est certainement pas un grand roman, c’est juste divertissant et l’aspect désuet involontaire de ce roman rajoute un certain charme. Je ne boude pas mon plaisir, même si ça risque d’être vite oublié.
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Alerte en galaxie

On est dans un scénario de série B assez plaisant, un peu naïf, on imagine assez bien les personnages dans des costumes à la Star Trek, de larges coursives de station spatiale avec des grandes cloisons en métal et des portes coulissante qui font un petit bruit de moteur électrique, Gzzzz ! Le récit est assez classique : un astre entre dans le système solaire et va entrer en collision avec la Terre et anéantir l'humanité toute entière, crotte alors ! Sur une base avancée au confins du système solaire, c’est la stupeur, ce petit groupe va tenter de rétablir la situation sans ébruiter la nouvelle éviter la panique sur la Terre. Le déroulé du scénario est vu des milliers de fois, les personnages manquent de consistance, mais c’est assez court, vite lu, divertissant comme peut l’être une série B des années 60, sans prétentions. On sent l’auteur imprégné de Jules Verne, le style est appliqué, académique, les relations entre les personnage teinté d’héroïsme militaire frôlent le ridicule. Ce n’est donc pas un chef d’œuvre, mais personnellement, j’aime lire ce genre de SF désuète, c’est mon côté “Cosmos 1999”.
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La Planète Géante

« La planète géante », un roman de science-fiction lu dans le cadre d’une démarche de découverte des publications « Fleuve Noir » des années 50/60 dans le genre ; une démarche entamée avec quelques Maurice Limat plutôt encourageants…

Poursuite de la démarche avec un Richard Bessière que comme tout le monde (enfin, beaucoup de monde) je croyais un auteur unique. Il n’en est rien. F. Richard Bessière sont deux : François Richard et Henri Bessière…



Tout commence avec la disparition subite de miss Grant, secrétaire au journal « New Sun », qu’on retrouvera plus tard à cent mètres de là dans une piscine. Ca continue avec une voiture retrouvée dans le salon de Sydney Gordon au 21ème étage. C’est ensuite au tour d’une statue de l’île de Pâques d’atterrir en plein milieu du Muséum d’Archéologie de New-york, pour finir par la volatilisation, au pénitencier de Sing-Sing d’un prisonnier dangereux entre ses deux gardes alors qu’ils l’emmènent à la chaise électrique… Ca fait beaucoup…

C’est alors que Sydney Gordon et sa chère et tendre (hum…) Margaret se retrouvent au milieu d’un endroit désertique en compagnie du professeur Archibald Brent du Muséum d’Archéologie et de son épouse, Gloria. Plus tard, ils feront connaissance avec un Gorlk à la recherche d’une enveloppe physique, avec aussi de terribles Xxils, et surtout Maha, une Downienne descendante des hyperboréens qui peuplaient les régions alors tropicales des pôles de la Terre, avant que ne surviennent les grands cataclysmes…



On s’en doutait : la Terre est en danger, menacée d’invasion…



Le thème n’est pas neuf, mais ici, il prend une tournure intéressante dans la mesure où l’intrigue se noue avec des ramifications à l’île de Pâques et chez les incas. Le bouquin pourrait même être plaisant si la fameuse intrigue était menée avec brio. Or c’est loin d’être le cas… On a souvent l’impression de se trouver devant un texte immature, assorti de références pseudo-techniques tellement complexes qu’elles perdent en crédibilité et nuisent au rythme de la narration. Et pour finir, il faut supporter à chaque chapitre l’insupportable Mme Gordon, Margaret pour les intimes, complètement nunuche et dont la préoccupation principale est : « J’ai faim ».



En conclusion : une bonne idée mal rédigée, avec un personnage agaçant (pour le moins), Margaret. J’ai bien peur que mon intention de découvrir la SF Fleuve Noir 50/60 ne soit terminée pour le duo F.RICHARD, H. BESSIERE.

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Les 7 anneaux de Rhéa

Rhéa n'est autre que la Terre, notre planète, et ses anneaux ne sont pas à l'extérieur comme ceux de Saturne mais à l'intérieur. Voici le point de départ de ce roman de science-fiction de Richard Bessière, auteur prolifique mais inconnu pour moi jusqu'à présent. Ça tient la route, histoire originale sans être non plus transcendant.
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Lecomte ne chinoise pas

un b- 1 expérimental de l,

armée américaine, le plus extraordinaire bombardier jamais conçu.

avec une charge militaire deux fois supérieure à celle du b- 52 , fait un vol d,essai

sans escale autour du globe

qui doit le ramener à son point d,attache. hélas il va s,

écrasé dans une région contrôler par les viets- congs. la c.i.a va envoyé carlo rizzi, Jimmy foster,et Franck mac Norton, pour récupérer la boite noire, et faire sauté l,épave et récupérer les pilotes.ils vont se retrouvaient a pnom-penh,sous l,apparence de journalistes. et quelle me va pas être la surprise de franck

de tombé sur Gérard Lecomte, son meilleur ami a

la c.i.a. Lecomte qui revenait d'une mission dans le nord du Cambodge, c'est trouvé bloqué dans pnom-penh,et il va se retrouver embarqué malgré lui dans l,

aventure.

une bonne aventure de Lecomte toujours aussi taquin , avec son ironie mordante. 👍
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La Deuxième Terre

Plus d’une centaine de titres à son actif, des publications de 1951 à 2007 et je ne le découvre qu’en 2022. Bon ! Soyons honnête, c’est avant tout parce que toute son œuvre (Y a-t-il des exceptions ?) a été publiée la défunte mais très riche collection Anticipation Fleuve Noir. J’avoue : j’ai un a priori. Pourtant, j’ai lu quelques très bon romans dans cette collection. Bref ! Je viens de découvrir F. Richard-Bessière.



J’ai bien son écriture qui a plutôt bien vieilli. singe que l’auteur mérite d’être découvert. La trame est peut-être un peu trop complexe, obligeant l’auteur à ne pas approfondir des idées qui auraient justifier un développement plus conséquent. Les personnages féminins sont trop effacés. La fiancée d’un des héros et aussi son assistante scientifique, mais on n’en entend à peine parler. Mais celle du narrateur est une vrai godiche. Et elle ! elle a la parole. Bon d’accord : elle n’est pas toujours très futée, mais elle a quand même de bonnes idées. Les seuls extra-terrestres rencontrés sont d’une civilisation très avancée mais forcément totalitaire et expansionniste. À l’opposé, les idées de cosmologie développées par nos héros sont suffisamment bien amenées pour paraître sensées. Ce qui rend l’ensemble crédible.



En bref : Je ne vais pas me précipiter à rechercher tous les romans de cet écrivain, mais c’est sans hésiter que j’en lirai quelques autres... surtout si, comme celui-là, ils ne me coûtent que quelques dizaines de cents. Donc : à lire sans hésiter.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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KB-09 section ''K''

les américains sont rapatriés du Vietnam. un groupe prend place dans un Boeing qui explose au décollage. quelques survivants sont soignés dans un hôpital. l, un d, eux est poignardé. l, enquête va découvrir que l,

assassin appartient à la section k. cela va entraîner la dissolution de la section k a laquelle appartient kb-09, qui se trouve ainsi réduit au chômage. mais Gérard Lecomte ne l, entend pas de cette oreille.

il va démonter un mécanisme complexe et tortueux, visant le président des États-Unis.

et c'est a la dernière seconde qu'il va gagner.

on est loin du suspense haletant, mais l, intrigue présente de l, intérêt. 😎
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KB-09 : Lecomte ne fait pas de cadeaux

Gérard Lecomte est en train de passer quelques jours de vacances, dans l, émirat d,oman. lorsque il va se retrouver accusé d,avoir

assassiné le prince Ahmed,

immédiatement condamné

a mort, il va être sauvé par des révolutionnaires décidés

eux aussi a l, exécuter.

a la suite d'un renversement de situation, il va trouver menacé par la fille d,Ahmed

qui veut venger son père.

trois fois menacé d,être

fusillé pour Lecomte sa commence à faire beaucoup.

aussi avec sa mature plaisante et son humour décalé il va prendre l,affaire en main, pour la mener tambour battant jusqu'à un

dénouement inattendu.👍
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Présences d'esprits, n°108

Un bon dossier, des envies de futures découvertes, que demande le peuple ?

Marthe continue de mater des films asiatiques, et moi de refuser de m'y mettre, trop soap.



Une interview de Georges Bess autour de son adaptation de Frankenstein. Je ne connais pas cet illustrateur, ce qui ne m'a pas empêché de savourer cette interview qui prend le temps de s'attarder sur le processus d'adaptation.



Le dossier sur Richard Bessière s'ouvre sur une courte nouvelle Et Ron et Ron petit patapon paru originellement dans Lunatique en 1970. Un voyageur demande une communication vers une station spatiale (à la mode old school en passant par un opérateur chargé de mettre en relation). La Terre est un paradis et vous serez pourquoi. Court et drôle.



Le dossier Bessière de Jean Louis Ermine est très intéressant. S'ouvrant sur la carrière de l'auteur, il permet de voir l'évolution de la SF française et sa guerre entre auteur populaire et intellectuel (pas l'impression qu'elle soit réellement terminé de nos jours). J'en aurai bien repris deux trois pages. Le survol de ses oeuvres de SF - 100 ! - m'a donné envie dans lire quelques uns malgré que certains de ses livres soient emprunt d'occultisme que je ne goûte guère (il a fini sa vie comme conférencier paranormal).

Didier Reboussin, nous offre un tour d'horizon de ses oeuvres hors SF espionnage historique ou policiers . Jean Michel Archambault conclue en nous donnant les romans les plus intemporel de l'oeuvre de Bessières, original pour éviter de lire des vieilleries usées (j'aime bien de temps en temps)

A lire ? Les mages de Dereb, Un futur pour monsieur Smith, Des hommes et des hommes, Cette lueur qui venait des ténèbres, Concerto pour l'inconnu. L'avenir nous dira si je me suis lancé ou pas.



La revue comporte aussi un hommage à Richard Corben et le traditionnel entretien avec l'illustratrice de ce numéro Valonia, qui aime les dragons.

Les quelques critiques m'ont donné envie de lire un manga, L'île du temps de T. Sugimoto, un ersatz de (Dix Petits Nègres), Ils étaient dix !
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Les Conquérants de l'Univers, tome 1

C'est un livre au charme un peu désuet, de la science fiction des années 40 écrite par un jeune homme de 18 ans. Le scénario est un peu naïf et les découvertes scientifiques des années suivantes le mettent à mal. l'intrigue et les rebondissements sont vus et revus. Le style d'écriture un peu pompé à Jules Vernes est très scolaire, la psychologie des personnages est très caricaturale, la vision de la femme est rétrograde. On retrouve les valeurs du patriotisme et du chauvinisme tout au long du roman. Ce livre m'a fait penser au premières séries de science fiction télé aux décors en carton-pâte. Je l'ai ressenti comme un témoignage d'une certaine forme de SF populaire d'une certaine époque. On est plus proche de "Tintin au pays des Soviets" que de "On a marché sur la lune". J'y ai pris du plaisir, j'ai ri, mais sans doute par moquerie.
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Concerto pour l'inconnu

Ce livre se laisse lire d'une traite, mais sans plus.



L'histoire débute bien, mais après ça devient assez classique pareil pour le personnage principale et narrateur de son aventure. Au début on s'attache à lui et aux étranges phénomènes qui lui arrivent et l'entourent, puis petit à petit ça devient basique et sans aspérités.

L'écriture, soit disant faite comme est composé un morceau de musique classique, est agréable, mais n'a rien de surprenante comme on pourrait s'y attendre au vu de ce qu'en dit Léopold Kovarski dans sa préface. J'ai été assez déçu, mais c'est peut-être car je ne sais pas lire la musique.

La fin est bâclé à mon goût, trop vite emmené et sans approfondissement. On va faire ça pour arrêter la menace et puis on se retrouve quelques semaines plus tard. J'aurais bien voulu avoir le passage où la solution est mise en pratique entre les deux.

Le point le plus intéressant dans cette histoire, ceux sont les extraterrestres et leur pluie verte qui tue en retirant le potassium des être vivant sur Terre.



En conclusion, un livre qui se laisse lire, mais qui est loin d'être un indispensable de la collection FNA et encore moins de son auteur Richard Bessière.

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Les 7 anneaux de Rhéa

Un auteur de science-fiction du cru, assez original, ça vaut le coup d'être souligné. Il a sa place à mon avis parmi les bons littérateurs du genre, toutes origines confondues. Sans être le must de l'anticipation, les histoires sont originales et leur lecture facile. Je recommande à ceux qui voudraient pousser la porte du futur, notamment ce livre ou les conquérants de l'univers.
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Les Conquérants de l'Univers, tome 1

Première édition française :



1951



Temps de lecture :



Entre 10 et 11 h 00 pour un lecteur moyen (300 m/m)



Un mot sur l’auteur :



Alors là c’est un peu ardu. À l’origine, Richard Bessière est l’association de deux auteurs : François Richard (1913-2001) et Henri Bessière (1923-2011). Ils ont produit ensemble un très grand nombre de romans SF, Polars… quand je dis beaucoup, c’est tout de même plus de 150 romans, c’est dire.

Oui, mais voilà ! Dans les années 1990 / 2000, Henri Bessière commence à dire qu’il a écrit tous les romans seul et que François Richard n’a fait –au mieux !- que corriger les textes. Bien évidemment Richard réfute les dires de Bessière et affirme avoir coécrit tous les romans. Richard meurt en 2001, Bessière en 2011 sans que la question ne soit vraiment tranchée.





Synopsis :







Que faut-il en retenir ?



C’est le roman inaugural d’une série mythique : Fleuve Noir Anticipation, qui comptera 2001 volumes (entre 1951 et 1997). Personnellement, pour commencer et frapper fort, je n’aurai jamais choisi ce texte. Excusez-moi d’avance car je vais être un peu dur. Ce texte n’est, ni plus ni moins qu’un pastiche de Jules Verne. En effet, on retrouve totalement le côté un peu « pédant » qui m’irrite chez Verne (on se retrouve, la majeure partie du temps, à lire la description par l’index de chaque planète, leur diamètre, le temps qu’il faut pour l’attendre etc… une recopie scolaire de l’encyclopédie qui plus est datée puisqu’écrite dans les années 40). Une équipée quasi identique à celle du Nautilus (ici c’est le météore) avec à sa tête un génie incompris de ses semblables (Némo / Bénac). Une différence, certes ; dans le météore, une femme est autorisée à partir avec cette équipe masculine… mais à plusieurs conditions : qu’elle ne fasse pas de crise de nerfs (c’est après tout le propre des femmes) et que son rôle se cantonne à faire la cuisine et le ménage (non, non, je suis sérieux). C’est phallocrate au possible, condescendent… et colonialiste à souhait.

OK, on est au début des années 50 et les connaissances que l’on avait alors de l’espace étaient très différentes de celles que l’on a aujourd’hui. Mais de là à ce que TOUTES les planètes soient habitées (de surcroît par des extra-terrestres systématiquement plus intelligents et bienveillants). Même la face cachée de la lune a droit à son petit peuple.

Et puis c’est écrit à la façon des revues d’aventures du début du 20e siècle. C’est riche en rebondissements les plus improbables dont les héros se sortent à chaque fois sans encombre et avec les honneurs.

Et, pour finir, la vision de l’avenir n’a rien à voir avec celle que l’on a aujourd’hui. C’est mielleux, ça dégouline de bons sentiments et mêmes les méchants sont en fait des gentils et se sacrifient pour la bonne cause.





Pour conclure :



Je le confesse, c’est une des premières fois dans ma vie que je lutte pour ne pas refermer le bouquin (et le foutre au feu en jurant). Un passage (un seul…) m’a plu : celui où les aventuriers sont réduits à la taille d’atomes et découvrent des univers infiniment petits et même des univers parallèles. Tout le reste -> poubelle.

Deux étoiles, car c’est l’origine des FNA… mais quand on sait que sur les 6 premiers romans de cette collection, 5 sont de Richard Bessière… je pense que je vais passer la main.

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Micro-invasion

Le petit Bud, quatre ans, est difficile à canaliser. C’est un gamin hyperactif et il vient de se faire renvoyer de la garderie pour la deuxième fois. Ce qui n’empêche pas ses parents, surtout son père, Sidney Gordon, de lui gagner au tir une jolie soucoupe volante. Un objet qu’il emmène chez leurs amis, Archie et Gloria Brent, qui ne pouvant se déplacer leur propose de les rencontrer chez eux dans la campagne new-yorkaise.



Archis Brent qui vient de démissionner de la présidence de la Commission Atomique Internationale veut leur montrer sa nouvelle invention. Une machine avec laquelle il a mis au point un système qui, je résume vite fait, lui a permis de créer ou isoler l’atome originel de la création de l’univers. Il est fier de son bébé et ils peuvent tous voir une sorte de galaxie confinée dans une cage en verre.



Alors qu’ils examinent cette invention dans l’espèce de hangar qui sert de salle d’expérience au professeur, un point noir s’échappe, tournicote dans la pièce, grossit, vole, et bientôt se transforme en soucoupe volante. Ils tentent d’échapper à cette manifestation fantastique mais en passant la porte, ils se rendent compte qu’ils ont devant eux un paysage différent de celui qu’ils avaient admiré avant d’entrer dans cette grange.



Ils sont devenus des Gulliver au pays de Brobdingnag, ils sont réduits à ne taille encore plus petite de celle d’une fourmi. D’ailleurs ils manquent de se faire écraser sous le pied de Funnigan, le patron de Sydney Gordon, le directeur du journal New Sun, qui devait leur rendre visite. Un épisode représenté avec justesse par Brantonne en couverture.



Et voilà les deux couples ainsi que le jeune Bud entraînés dans une aventure totalement délirante, pour le lecteur mais pas pour eux, ayant le micro-univers pour décor. Ils sont fortement conviés à s’installer dans la soucoupe qui prend son envol et ils se retrouvent dans une galaxie qui leur est totalement inconnue. Le chef de bord et les membres d’équipage, qui ressemblent, à quelques particularités près, à des êtres humains, sauf que la pigmentation de leur peau est entièrement rouge. Sauf Zog, qui est un peu leur serviteur, qui est de la couleur des épinards.



Zog leur fournit quelques explications et ils apprendront plus tard qu’il est prisonnier. Les diverses entités qui peuplent cette galaxie sont en guerre les uns contre les autres, mais que sur l’une d’elle, les habitants et les prisonniers s’attèlent à une tâche éreintante. Ils cassent des pierres, les broient, les réduisant en poussière. Des pierres qui ressemblent à des diamants. D’ailleurs Bud en a trouvé une dans la soucoupe. Or ces pierres ont la particularité de grossir, d’envahir, de se multiplier comme le coronavirus (ou tout autre virus dont la composition n’est encore connue) et de réduire à néant la planète sur laquelle elles sont arrivées et les autres par un système de propagation infernal.



Mais ça, ce ne sont que les débuts de leurs péripéties qui comportent de nombreux dangers. Une histoire dans laquelle ils se perdent un peu, car Margaret, la femme de Sydney Gordon et mère du petit Bud, sous le coup de l’émotion, devient daltonienne. Ce qui fait qu’elle confond les couleurs rouge et verte et ne sait plus distinguer les amis des ennemis. D’autant que leurs amis ne sont pas forcément ceux qu’ils prétendent être.







Une histoire invraisemblable, débridée, délirante mais amenée de façon scientifique, ou pseudo-scientifique, et dont la tonalité change parfois en cours de route. De sérieux le récit prend des chemins de traverse ponctués d’humour et de situations improbables. De grave le ton passe à un humour bonasse, débonnaire, comme s’il s’agissait d’un pastiche.



Le rôle de Bud, ce gamin qui essaie d’attirer l’attention des adultes souvent en vain, n’est pas négligeable. Mais un autre aspect du roman n’est pas négligeable non plus : c’est le rejet de la guerre et l’espoir d’une paix universelle. Seulement, pour préserver cette paix fragile, il faut des armes de guerre pour combattre la guerre. Une antinomie semblable au serpent qui se mord la queue.



Seulement cette antinomie dans la rédaction et dans le contexte même des tribulations de Sydney Gordon, de sa famille et de ses amis, laisse penser sérieusement qu’il y avait bien deux auteurs pour rédiger ce roman, ce dont François Richard Bessière s’est toujours défendu. Mais il est vrai aussi que les dénégations concernant l’implication de François Richard, le directeur de la collection et romancier lui-même, n’étaient pas toujours convaincantes.






Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Lecomte... Échec au Kremlin

une histoire banale au début. une jeune femme essaye de retrouver la trace de son mari, agent de la c.i.a., disparu en Malaisie avec quatre autres agents.

Gérard Lecomte,alias kb 09 découvrira que

ces agents toujours bien vivants, sont tout

bonnement les instructeurs d'un camp d,

pour de jeunes recrues,soi disant envoyées

au Vietnam pour aider les guérilleros anti

marxistes.

qui est a l,origine de tout cela.car ni la maison blanche, ni la c.i.a. ne sont les instigateurs de ce mouvement révolutionnaire.

et pourtant tout le matériel utilisé vient des

u.s.a.

un guêpier duquel Gérard Lecomte aura

beaucoup de mal à se tirer, car cette fois,

l, affaire est placé au niveau gouvernemental.une affaire qu'un homme

seul aura bien du mal à résoudre.

une histoire mené à un train d, enfer , avec

humour, suspense, et de bonne scène d,

action. très efficace.👍
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Les Derniers jours de Sol 3

Le pitch est simple :

La Terre va disparaitre d'un moment à l'autre et, pour échapper à la catastrophe, la race humaine décide de fuir sur Vénus. Le problème est que, comme dans toutes évacuations forcées et précipitées, certains refusent et d'autres sont oubliés (en même temps sinon ça ne serait pas drôle et il n'y aurait pas d'histoire).



Les personnages : un géologue un peu coincé, une tout juste veuve un brin trompe la mort, un irlandais alcoolique, raciste et irascible, un anglais juif et amoureux de l'art, un général révolutionnaire sud-américain, un noir musicien et soit-disant drogué même si ça ne se voit pas, une jeune femme oubliée et très fragile et enfin un prêtre qui se croit investi d'une mission divine. Sur le papier ça fait un peu caricatural, mais en vrai ça nourrit juste comme il faut l'histoire sans en faire trop. Et puis ça rend la lecture un peu plus joyeuse.



Surtout que tout l’intérêt est dans la façon dont vont se comporter entre eux tous ses personnages si différents. Bon après ça reste du FNA à pas plus de 120 pages. Mais, malgré sa courtesse, je n'ai pas été frustré comme souvent, car je trouve que l'auteur arrive quand même à nous dire l’essentiel en si peu de texte.



La fin aussi m'a surpris, pas par son originalité se pendant, mais du fait qu'elle n'est pas une totale happy end. En plus il s'y passe un événement que je ne spolierai pas ici, mais qui raisonne avec une des actualités récentes.



En conclusion, ma deuxième lecture de cet auteur, toute aussi différente fut-elle, fut tout de même aussi concluante et plaisante. Je conseille donc ce roman et vais continuer à découvrir la consistante œuvre de Richard Bessière.
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Les Conquérants de l'Univers, tome 3 : Retour..

Les conquérants de l'univers continuent leur petit bonhomme de chemin et finissent de visiter les planètes du système solaire qu'ils n'avaient pas encore explorés dans les deux premiers tomes.



Baignant toujours dans un contexte de SF simpliste à l'extrême et de héros sympathiques, la série devient redondante et perd peu à peu de son intérêt.



A réserver aux curieux de la SF des années 50...

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Vingt pas dans l'inconnu

Howard Butler, un chasseur de fauves attaché à la Zoologie Company de New-York, est engagé pour guider une expédition au Kenya. Il n'y accompagne pas des touristes en safari mais des scientifiques sur les traces d'un engin spatial qui se serait écrasé dans la région du Koratiki. Je vous passe les détails d'une intrigue insipide et troussée dans une langue dénuée d'intérêt mais toujours est-il qu'après avoir facilement trouvé ce qu'ils cherchaient, les six membres de l'expédition se retrouvent à devoir se réfugier à l'intérieur de l'engin venu de l'espace pour échapper aux dangers de la forêt. Pour une raison ou pour une autre, le vaisseau se met en marche ! Howard Butler et ses compagnons d'infortune réalisent alors qu'ils ne filent pas vers le cosmos mais dans l'infiniment petit... C'est parti pour un long et fastidieux voyage.

Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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Les Mutants sonnent le glas

Un très beau roman et un très bon auteur.

On est jamais déçu en lisant ou relisant un Richard-Bessière.

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