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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Le maître zen Rinzaï en témoigne dans un de ses textes :

« L’esprit est sans forme et compénètre tout dans les dix directions.

Dans l’oeil, on l’appelle la vue,

Dans l’oreille, l’ouïe,

Dans le nez, l’olfaction,

Dans la bouche, la conversation,

Dans les mains, la préhension,

Dans les pieds, la marche et la course.

Ce n’est foncièrement qu’un seul pur rayonnement qui, divisé,

se répartit en six sphères des sens harmonieusement unies.

Puisque l’esprit est non existant,

vous êtes libres où que vous alliez ».
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Le maître zen Rinzaï en témoigne dans un de ses textes :

« L’esprit est sans forme et compénètre tout dans les dix directions.
Dans l’œil, on l’appelle la vue,
Dans l’oreille, l’ouïe,
Dans le nez, l’olfaction,
Dans la bouche, la conversation,
Dans les mains, la préhension,
Dans les pieds, la marche et la course.
Ce n’est foncièrement qu’un seul pur rayonnement qui, divisé,
se répartit en six sphères des sens harmonieusement unies.
Puisque l’esprit est non existant,
vous êtes libres où que vous alliez »
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Quelque temps après le début de cette descente de la Force – qui ne s’est jamais interrompue depuis plus de trente ans - je vécus une première « percée » qui dura trois semaines. Durant ces journées, de jour comme de nuit, je perdis ma conscience habituelle de chercheur qu’animait ce flot descendant d’énergie.
Les limites de mon corps s’étaient évanouies et je me retrouvais identifié à une immensité vide pleinement éveillée. Ce corps n’était plus qu’un point infime dans la vaste expansion de l’âme. Cet espace totalement ouvert, clair et conscient, était la tranquillité même : une sorte de spectateur invisible, immobile, hors du temps et de l’espace, libre, à jamais libre de toutes les occurrences de la réalité. Sans aucune contrainte, aucune limite, aucune caractéristique. Un abyssal repos qui contemplait une réalité improbable et toujours en mouvement.
Cette réalité était la même qu’avant. Rien n’avait changé. Simplement « je » n’appartenais plus à ce monde de la forme. J’étais plein d’une insondable félicité, j’étais une perpétuelle, spatiale et immédiate présence, infiniment consciente d’elle-même.
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Ce que nous appelons « éveil » consiste en une sorte de commutation nouvelle opérant au sein de la conscience.
Subitement, car le déclenchement de l’interrupteur est plus rapide que la lumière, le sens d’être, notre « Je », reflue en amont de la pensée.
Et l’amont de la pensée est conjoint à la Source elle-même.
Dans la conscience ordinaire, notre identité résulte de l’activité mentale, elle lui est assujettie et se laisse définir par elle.
La conscience « éveillée » veille en amont de la pensée.
La dynamique mentale apparaît en elle et déploie « innocemment » ses propres virtualités et scénarios, sans adhésion et sans implication personnelles.
« Je » reste libre et affranchi de la pensée.
L’interrupteur très subtil de l’éveil fait ainsi basculer notre conscience de l’aval à l’amont de la pensée.
Ce mouvement est infime, ses conséquences infinies.
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Ce reflux de l’activité perceptive vers la Source Conscience donne ainsi le jour à différentes voies, que nous appelons « Yoga des Sens », Yoga que nous décrirons plus précisément dans les chapitres qui suivent.
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Les perceptions elles-mêmes se déploient alors librement et clairement, elles ne sont plus contaminées par le réflecteur mental limité et frappé du sceau de la dualité, de la séparation.
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Un sens originel, une « holoperception », un toucher divin incluant dans une seule prise de conscience la conscience elle-même et l’apparence, comme un Tout parfait et un.
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Le grand tour de magie s’accomplit : le règne de la séparation et de la dualité se surimpose à l’ordre divin originel.
Māyā, l’ensorceleuse cosmique, se réjouit. Pour plaire à son divin époux – Śiva – et pour affirmer Sa liberté fondamentale, elle accomplit l’impossible : le sujet un et souverain s’identifie à la personnalité limitée qui se croit alors le centre terminal de la perception.
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