À l’arrêt de la presse, on distingua mieux ce qui était en cours d’impression : des planches et des planches de faux billets de vingt dollars américains imités à la perfection. Le fameux papier composé à soixante-quinze pour cent de coton et vingt-cinq de lin, l’encre verte en relief, le fil de sécurité à l’intérieur, le portrait en filigrane, tout y était. Rien à voir avec les mauvaises contrefaçons réalisées sur une simple Hewlett Packard. Celles-là étaient totalement impossibles à distinguer de l’original produit par le Trésor américain. Elles avaient été créées à l’identique ou presque à l’aide de plaques gravées par des experts au talent exceptionnel.