Richard Fitter

j'ai été deçu par cette "nouvelle édition" entièrement remise à jour

j'ai pu relever des erreurs dans l’orthographe, dans les nomenclatures, dans les renvois à certaines pages, etc.

j'ai adressé copie de ces constats (7 pages a4) sans aucune réaction de l'éditeur - je me suis arrêté à l'index qui demandait beaucoup trop d'aller-retour d'une page à l'autre.

Excellente flore, complète. Clé de détermination aisée, s'appuyant sur des éléments floraux dessinés et en couleurs.

Un excellent ouvrage pour tous ceux qui veulent mettre un nom sur une fleur (en Europe).

Trouver le bon compromis entre simplicité et exhaustivité est un défi constant dans les guides de terrain pour découvrir la flore. La "Fitter & Blamey" se tire admirablement bien de cet exercice.

Elle servira aux débutants qui y trouveront diverses clés les amenant aux groupes botanique à partir desquels les illustrations de qualité les aideront à trouver le nom de la fleur qu'ils ont devant eux ou au moins celui d'une de ses parentes. Mais elle servira aussi aux amateurs éclairés pour "dégrossir" le travail de détermination qui pourra être affiné avec d'autres ouvrages plus précis ou exhaustifs mais aussi d'abord moins aisé.

Son principal défaut est que, traitant de la flore de toute l'Europe, elle peut amener à se poser des questions qui n'ont pas lieu d'être, certaines espèces étant complètement absentes de la zone où on se trouve.

Il n'en reste pas moins que des botanistes professionnels l’emmènent sur le terrain comme aide-mémoire, ayant en tête l'illustration de la "Fitter & Blamey" mais se trouvant face à une plante dont le nom reste sur le bout de la langue.

Incontournable, donc.

Encore un indispensable guide édité par Delachaux et Niestlé.

Pour les botanistes débutants pour qui l'identification des graminées est toujours un problème et pour les amateurs éclairés qui y trouveront une mine de renseignements, le guide des graminées, carex et fougères sera un compagnon de terrain idéal.

Ce guide n’est pas tout jeune, il date de 1971. Depuis un demi-siècle, certaines informations ne sont plus tout à fait à jour, avec des espèces disparues ou en passe de l’être (quand j’étais gamin, il y a trente ans, on croisait plein d’hirondelles au printemps dans mon quartier, aujourd’hui il en reste zéro) et des aires de répartition géographique modifiées par le changement climatique et/ou l’extension de l’occupation humaine sur les zones naturelles et sauvages.

Il n’en reste pas moins un excellent ouvrage, à la fois complet et synthétique, très lourd aussi (pas loin d’un kilo cinq pour cinq cents pages) et bourré de superbes illustrations. Le choix du dessin plutôt que de la photographie donne un cachet particulier, old school, dans la lignée des histoires naturelles à la Buffon ou Linné. Le rendu a fière allure, davantage qu’un bête texte noir sur blanc accompagné d’une photo lambda (si c’est pour acheter ce genre de guide basique, autant imprimer des pages Wikipedia).

Alors attention, ce Guide des oiseaux n’est pas universel. Le titre oublie de mentionner qu’il ne couvre que l’Europe occidentale et encore pas dans son ensemble. On parle ici des cuicuis de France, Belgique, Suisse et Luxembourg.

Au menu :

– Le gros morceau encyclopédique des espèces (250 pages), avec pour chacune illustration, carte de localisation, topo bref pour présenter l’engin.

– Une vingtaine de pages consacrées à l’identification (couleur, taille, bec, ailes, façon de se déplacer au sol et en vol…).

– Dans les 150 pages d’articles divers, variés et bien fichus (anatomie, plumes, vol, migrations, chant, vie sociale, nid…) qui apportent une grosse valeur ajoutée : on n’apprend pas qu’à reconnaître les oiseaux, mais à les connaître tout court.

Très bon ouvrage de référence, on le trouve encore facilement en brocante ou d'occasion sur le web à très bas prix.
Lien : https://unkapart.fr/guide-de..

Se promener en cette saison avec ce livre et mettre un nom sur les plantes les plus courantes, et un vrai moment de bonheur. Je ne saurais trop le recommander à toute une famille.

C’est un livre destiné à l’identification des oiseaux, bien utile car ceux-ci au sein d’une même famille se distingue à un petit détail près : couleur de la calotte, du sourcil, de la gorge, du croupion, de la présence d’une barre alaire spécifique, de la forme du bec, etc. etc.



Oui, je suis ornithologue depuis les années septante, un enragé … . Mais avant cela, je n’y connaissais rien. Je ne savais même pas distinguer un moineau domestique. J’avais dit à une amie, que j’aimais tous ce qui touche à la nature. Elle m’avait répondu : « Alors inscrit-toi à AVES », qui est le nom d’une association ornithologique. Sitôt dit, sitôt fait et comme nouveau membre, je suis parti avec eux sur l’île frisonne néerlandaise de Schiermonnikoog, pour moi un paradis. L’île fait 16 km de long et 4 km de large. On y trouve des bois, des dunes, des vasières, un étang, et surtout des oiseaux, en veux-tu en voilà. Les voitures des touristes ne sont pas admises sur l’île. En 1989, l’île a été décrétée parc national et croyez-moi, les néerlandais son très à cheval sur la préservation de la nature. C’est là que j’ai passé en groupe des heures d’observations dans le froid, le vent, la pluie. J’étais donc en initiation dans un esprit de camaraderie et je suis revenu gagné par le virus, si bien qu’avec eux, j’ai pratiqué du birds watching en Irlande, dans le delta du Danube et j’en passe …



Revenons-en au livre. J’avais choisi ce guide pour identifier les oiseaux sur les lieux d’observations. Mon édition chez Delachaux et Niestlé est celle de 1972. Les auteurs sont Heinzel, Fitter et Parslow. Le premier s’est chargé des illustrations, le second du texte, le troisième des cartes de répartitions des espèces subdivisées par la zone de nidification pour les erratiques, la zone estivale pour les migrateurs et la zone de position hivernale pour les migrateurs.



Une cinquantaine de famille est répertorié, c’est-à-dire toutes. Chaque oiseau classé dans sa famille.



Outre les caractéristiques précédemment décrites qui peuvent être utile pour identifier un oiseau, il y a aussi, le biotope. Les oiseaux vivent, se situe dans des environnements qui leurs sont propre. Ainsi vous ne verrez pas une sitelle dans une prairie, une hirondelle de rivages dans une ferme, un rouge queue noir qui niche dans un arbre, un tichodrome échelette en zone marécageuse, etc., etc. …



Autre critère d’identification l’attitude : l’oiseau marche, sautille, vole de façon rectiligne, ondulée, … .



Tous ces détails pratiques figurent dans le livre.



En fin de volume il y a deux index.



Parmi mes livres, celui-ci était régulièrement dans une poche de mon blouson parka. Il en est sorti des centaines de fois pour identifier et recueillir des données pratiques. Je suis assez étonné que la reliure a tenu le coup aux manipulations.

Le guide d'identification Heinzel fut longtemps la référence en matière d'identification des oiseaux du Paléartique occidental (càd l'Europe, l'Afrique du Nord et le Moyen Orient).

C'était mon guide préféré, plus pratique que son "concurrent" le Peterson.



Cependant, depuis, on fait encore mieux: Le Guide ornitho!



Possesseurs du Heinzel, rassurez vous, vous avez néanmoins entre les mains un très bon guide, bien illustré. Points faibles: les textes parfois imprécis, et l'âge du guide, qui rend certains textes et classifications taxonomiques un peu obsolète (j'avoue que je ne suis pas allé vérifier dans la nouvelle réédition quelles étaient les corrections apportées).