La photographie des plantes
Il fut un temps où les botanistes récoltaient les plantes et les séchaient pour en faire des herbiers personnels. Cette pratique a contribué à la raréfaction -
voire la disparition - de certaines espèces. De nos jours, on préfère les documents photographiques, qui apportent une information précise et incontestable.
Il faut alors employer un bon appareil à système réflex, permettant de voir directement ce qu'on photographie. Cela est important pour les gros plans pris avec des dispositifs spéciaux.
Pour obtenir une bonne profondeur de champ, utilisez des vitesses lentes, avec petite ouverture de diaphragme, et une pellicule sensible. Une cellule photoélectrique rend service, car il est difficile d'apprécier l'intensité de la lumière au niveau du sol, au milieu de la végétation.
Pour les fleurs blanches ou de couleur vive, diminuez d'un point ou d'un demi-point l'exposition, pour éviter la surexposition.
Si vous écartez d'autres plantes pour prendre votre photographie, redressez-les avant de partir pour ne pas détruire les protections naturelles, et regardez où vous mettez les pieds !
Lecteur un peu pressé, féru de connaissances,
ne te sers pas du livre, avant d'avoir bien lu
les pages du début où l'aimable science
à tes yeux se découvre en un style simple et nu.
Si, peinant sur une herbe aux épillets diffus,
tu n'atteins pas d'amblées la pleine certitude,
n'accuse pas les auteurs, ne maudis pas leur us,
prends une loupe et regarde avec sollicitude.
Surtout n'oublie jamais que le desert avance
sur ce globe que les hommes s'empressent d'exploiter,
ne détruis pas les plantes car elles sont en puissance
le pain de tes enfants, de la Terre la beauté.
Claude Favarger
756 - [p. V]
La fauconnerie, les combats de coqs, les courses de pigeons remontent à l'époque lointaine où l'idée se fit jour d'élever le gibier en captivité. Mais les oiseaux jouent le plus souvent le rôle de victimes dans les plaisirs de l'homme.