Le jury et le public rirent de bon coeur cette fois. [L'avocat] se rassit. Il avait atteint son premier objectif. Faire rire un jury, c'était parcourir la moitié du chemin pour conquérir sa bienveillance. Les trois juges professionnels, eux, avaient peu apprécié. La difficulté des assises consistait à faire naître les mêmes émotions dans les esprits différemment configurés des magistrats et des jurés citoyens. Il s'occuperait plus tard des premiers.
(p. 35)