Nous parlions à voix basse et en patois, de peur d’être entendus des Pythre dont la maison nous tournait le dos et n’avait, à cet endroit, qu’une étroite fenêtre que nous surveillions du coin de l’œil. D’autres, des femmes surtout, allaient s’asseoir un peu plus loin, sur le muret devant l’école, tandis que les plus bavardes, qui ne savaient pas ne rien faire, descendaient parler au lavoir où, disaient-elles, on lavait tout jusqu’à sa langue et ses péchés.