Dans une chambre sombre de Toulouse, le 29 mars 1953, un homme qui se savait près de sa fin, mais sans doute moins proche qu'il ne pensait, a prononcé des mots qui ne cessent de me hanter, et que je serai bientôt le seul à me rappeler :
"Je peux mourir en paix."
Je venais de naître, le matin même, à Viam, sur ces hautes terres limousines qu'il ne connaissait pas (...)