Il y a un silence qui s'appelle la mort il fait peur à ceux qui comme moi s'étourdissent de mots j'aimerais ne plus avoir peur de la mort et surtout ne plus y penser comme à une solution j'ai beaucoup vécu dans la mort j'en ai beaucoup parlé je l'ai brandie je la brandis encore telle une réponse voire une sorte de philosophie mais je me trouve pas sincère sinon je serais déjà mort.
Ca voudrait dire que je joue avec une menace que je me fais peur et que je fais peur aux autres à ceux que j'aime avec la peur qui m'a frappé jadis ?
En conséquence
écrire comme l'exécution de la peine capitale : pour trancher une bonne fois pour toutes le mal. (p. 7)