C'est cela que je ne pouvais pas comprendre. Qu'est-ce qui me faisait céder ? J'étais plus âgé, plus grand, plus fort. J'aurais pu l'arrêter. (...) j'eus la révélation.
Je m'accrochais à ce petit garçon.
J'avais cherché si désespérément l'amour de Maman que je ne pouvais pas laisser partir ce petit garçon jusqu'à ce qu'il ait trouvé un moyen pour que Maman l'aime. Je fus abasourdi d'avoir passé autant de temps à m'accrocher à cette enfance, à rester ce petit garçon. En pensant à ma vie, je compris qu'enfant je n'aurais jamais pu m'opposer à Maman.
Je ne suis plus ce petit garçon.
"Il est parti" dis-je à voix haute et avec confiance en moi.